AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 109 notes
5
10 avis
4
14 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Parlons de Celui qui a vu la forêt grandir de Lina Nordquist.
C'est une fresque familiale qui démarre en Norvège et se poursuit dans la province de Halsingland, en Suède, entre 1897 et 1973.
C'est l'histoire de Unni et de son mari Armod. Enfin non, ils ne sont pas mariés à ce moment là. En tout cas, ils s'aiment ; d'ailleurs, j'ai le sentiment qu'on ne s'aime plus avec autant d'ardeur aujourd'hui . Pourtant, ils souffrent de bien des malheurs, la faim, le froid, le doute.
Puis, c'est aussi l'histoire de Bricken et Roar et celle de leur fils Dag et de son épouse Kara. Ces gens vivent dans la même maison au milieu de la forêt, mais à une autre époque et c'est le parcours familial de ces différentes unions que raconte ce livre. Ce qui nous attache dans cette lecture c'est d'abord la grande fluidité de l'écriture et la lucidité des comportements en adéquation avec les événements et le milieu naturel. La nature est en parallèle autant intransigeante que les hommes et parfois le monde animal qui reste plus tempéré, toutefois.
C'est l'expression du vivant avec tout ce que cette assertion comporte de variantes, incluant naturellement, la mort. La composition du récit atténue cependant la tragédie qui reste belle quand la laideur se mesure en rivalité avec la beauté du monde. C'est donc un livre exigeant et pénétrant.
Commenter  J’apprécie          605
En 1897, Unni est en fuite avec son fils Roar et son compagnon, Armod. Alors qu'ils n'ont presque plus d'argent, ils achètent une cabane isolée au fond d'un bois. Il faut faire vite pour remettre en état l'habitation avant l'hiver et récolter de quoi se nourrir. Hélas, ils n'en auront pas le temps et la faim sera là, qui donne des crampes d'estomac et fait enfler le ventre des enfants.

En 1973, Roar vient de mourir. Sa femme Bricken et sa belle-fille, Kåra se font face.

Un des thèmes du livre est la condition féminine et les prédateurs sexuels.
L'autre thème est la faim, qui revient tous les hivers dans la cabane d'Armod et Unni.
Deux thèmes sombres, vous en conviendrez. Si ça et là des moments plus joyeux apparaissent, ils ne durent guère ; vous replongerez bientôt dans la noirceur.

Les secrets sont nombreux, j'ai cru les connaître tous rapidement, mais je me trompais, ils se révèlent un à un jusqu'à la toute fin du livre ; le dernier répondant à des questions non posées. Vous ne vous attendrez pas à ça, je vous le promets.

Lien : https://dequoilire.com/celui..
Commenter  J’apprécie          361
Lorsque vous ouvrirez ce livre, vous serez tout de suite transporté en pleine forêt suédoise. Même si les décennies se sont écoulées pour laisser place aux nouvelles générations, la forêt reste là telle un témoin silencieux des événements passés et à venir. Ce lieu où se mêlent arbres, végétation et espèces sauvages se révèle au fil des pages un habitat à la fois protecteur, nourricier, hostile ou encore réconfortant. Au fond d'un sous-bois excentré, vous y découvrirez une maison où s'est installée une jeune famille venue recommencer une nouvelle vie à la fin du XIXème ou encore deux femmes vivant ensemble cent ans plus tard.

Cet ouvrage, considéré comme le meilleur roman de l'année 2022 en Suède, est un magnifique roman d'atmosphère. On se retrouve à notre tour au milieu de cette forêt à écouter le vent souffler dans les feuilles des arbres. Ouvrage très visuel au rythme assez lent, la plume très fluide de Nordquist Lina nous emporte avec une grande facilité dans cette histoire aux temporalités différentes mais dans un lieu commun.

Si vous aimez ce genre de littérature, je vous conseille vivement cette lecture même si certains passages vous toucheront certainement comme ça a été mon cas car cet ouvrage est empli d'une grande sensibilité.

Je tiens à remercier les Éditions Buchet-Chastel pour l'envoi de cet ouvrage qui m'a beaucoup marquée et dont j'ai pris beaucoup de plaisir à savourer...
Commenter  J’apprécie          341
Celui qui a vu la forêt grandir de Nordquist Lina, premier roman, noir, de cette autrice.

En 1897, une jeune suédoise, Unni, accusée d'avoir pratiquer des avortements, est contrainte de quitter sa Norvège natale, si elle ne veut pas se retrouver en prison.
Elle ira se réfugier en Suède, avec son fils Roar et son compagnon, Arnold.

Après une longue route, à travers le montagnes, ils s'installeront dans une petite cabane abandonnée, nichée dans la forêt suédoise, dans la province reculée du Hälsingland, elle a pour nom "la paix". Ils l'achèteront à crédit à un fermier, mais avant qu'elle soit habitable, il faudra de longues années de galère.

Cette petite famille, s'agrandira, vivra, éloigné du village, très peu de contacts, au milieu des arbres et des animaux, ils essaieront de survivre, au jour le jour, malgré la neige, la sécheresse et bien d'autres problèmes.

soixante-dix ans plus tard, en 1973, nous retrouvons la descendance.
Dans la même maison, se font face 2 femmes, veuves. Celle de Roar, Bricken et sa belle-fille, Kara.
"Entre elles se dressent les secrets d'une famille dont la rudesse et la tendresse épousent celles des arbres qui les encerclent."

Les chapitres alternent entre présent et passé, une histoire sombre, poignante, effrayante par moments, mais les pages se tournent rapidement.
Un récit rempli de suspense, de magnifiques descriptions, de la flore, de la faune.
Une histoire d'amour et de mort très addictive.
J'ai beaucoup aimé, et je lirais très certainement son prochain livre.

Commenter  J’apprécie          2519

Celui qui a vu la forêt grandir est un roman poignant. Je l'ai lu par moment en apnée, terrassée par la dureté de la vie de ces personnages, parfois apaisée par la beauté des paysages ou rassérénée par les liens forts et les sentiments profonds qui unissent les membres de cette famille.

Deux voix venues de deux siècles différents alternent en chapitres assez courts et nous plongent dans ce conte sensible et violent.

Unni tout d'abord, ma préférée. A la fin du dix neuvième siècle elle fuit la Norvège pour éviter la prison. Accompagnée de son très jeune fils Roar et de son compagnon elle traverse les montagnes pour s'installer au coeur d'une forêt du nord de la Suède. C'est là qu'il feront de "la paix" vieille cabane délabrée leur maison de famille. Unni nous fait partager la dureté de cette vie misérable. La famine, la misère profonde, la mort, les violences sexuelles tissent le récit. Mais, heureusement, ce lieu est aussi un refuge. Un lieu où l'on s'aime, un lieu ou des chaises peintes en vert pomme, quelques crochets aux murs, une peau d'ours ou une odeur de soupe adoucissent la vie. Ici on s'aime, on résiste, on affronte, on construit.

Et puis en alternance il y a Kara, belle fille de Roar. Elle est la troisième génération à vivre dans cette maison au coeur de la forêt. Dans les années soixante dix, après la mort de son beau-père elle vit avec Briken la compagne de Roar. Kara subit sa vie, est mal dans sa peau et trouve différents subterfuges pour survivre. Elle comble les blancs du récit d'Unni, prend le relais du récit de l'histoire familiale.

La saga familiale se tisse au fil des chapitres, composant entre présent et passé, entre douceur des sentiments et rudesse de la vie.

L'écriture fluide de Linda Linquist m' a entraînée dans le temps et l'espace. J'ai tourné les pages tour à tour boule au ventre ou sourire aux lèvres. Je me suis s'extasiée d'un écureuil, de flocons de neige légers tombant sur la forêt. J'ai pleuré des morts et hurlé de colère.
Un récit tragique et beau qui fait la part belle à Unni, magnifique héroïne, forte, aimante et résiliente.
Commenter  J’apprécie          230
A la question est-ce un roman feel-good, je réponds sans hésitation : non.
Vous allez grelotter, avoir faim, mais vraiment faim. Avoir mal aux jambes. Vous contenter de peu. Si peu. Et compter sur l'amour. Tellement. Mais le bonheur est plus fugace que la douleur. L'absence pèse si lourd. Et le mal est si sombre.
Le bonheur et l'amour sont en combat perpétuel contre la pauvreté, la mort et la souffrance dans ce coin paumé de Suède. Dans cette toute petite cabane au milieu de cette immense forêt.
C'est une tragédie greco-nordique. le style est nouveau. le style est beau. Mais il est rude. Comme les gens de là-bas. Comme le climat de là-bas.

Belle lecture et belle plume. Qui m'a prise aux tripes avec parfois une impression de claustrophobie et l'envie de dire aux personnages : mais faites quelque chose de plus ou de mieux pour arrêter cette souffrance, cette faim !!!
J'y ai retrouvé un peu du jusqu'auboutisme présent chez un autre auteur du nord de l'Europe : Henrik Ibsen avec son célèbre personnage Brand.

Alors, faut-il le lire ? Oui. C'est beau, triste et rude.

Commenter  J’apprécie          191
Un lieu: La Paix, petite maison au milieu de la forêt suédoise et à l'écart du village.
Deux époques : 1897 et 1973 où débute chacun des récits.
Deux narratrices: La première se nomme Unni, jeune femme norvégienne qui doit s'enfuir avec son conjoint Armod et son fils Roar pour retrouver la paix dans ce lieu reculé. La seconde, Kåra, est la belle-fille de Roar, venu s'installer avec son mari dans la maison familiale. Leur récit alterne d'un chapitre à l'autre.
Élu meilleur livre de l'année 2022, je m'attendais donc à être facilement embarquée par ces deux femmes et leurs histoires.
Pour ma part, j'ai trouvé ce roman déséquilibré. Autant j'ai aimé et me suis attachée à Unni, à sa lutte quotidienne pour survivre et élever ses enfants dans le froid et au coeur d'une nature parfois cruelle parfois généreuse, autant le quotidien de Kåra et sa personnalité m'ont ennuyés. J'ai d'ailleurs été tentée lors des chapitres narrés par Kåra de les laisser filer. Heureusement la plume de Lina Nordquist est fluide, sensible et agréable ce qui m'a incitée à ne sauter finalement aucune page. Kåra et son récit sont sans doute pensés pour faire ressurgir un gros secret de famille, mais finalement je l'ai deviné bien avant la fin. Je retiens finalement surtout de ce livre la vie isolée et solitaire dans la nature, quelle que soit sa beauté, éloignée de toute vie sociale au fil des générations et ce que cela peut générer peu à peu comme drames sur plusieurs générations.
Commenter  J’apprécie          180
C'est une histoire à deux voix, en alternance. Il y a d'abord Unni, (l'action se passe en 1897) qui a fui la Norvège avec mari et enfant pour s'installer en Suède, dans une misérable cabane au milieu de la forêt, où ils vont tenter de vivre, sinon de survivre à la famine, la misère et l'exploitation par les plus riches.
Il y a ensuite Kara, et là nous sommes en 1973, qui vit dans la même maison et qui nous conte une autre histoire. Peu à peu le lien va se tisser entre les deux histoires pour n'en faire qu'une.

Il s'agit donc de conditions de vie très difficiles dans un milieu hostile, (la forêt et le froid) où ceux qui ne possèdent rien n'ont que leur force de travail et sont honteusement exploités, mais aussi de la façon dont sont traitées les femmes, surtout celles qui n'ont pas un mari pour les protéger.
Et sachant que tout cela a existé, on peut mesurer les progrès accomplis en matière de droit et de considération même si ce n'est pas encore parfait.

Il y a aussi beaucoup de secrets de famille qui nous sont révélés au fil des pages avec finesse et suspense.
Les personnages sont attachants, l'écriture précise, et la lecture addictive.

Lina Nordquist a remporté le prix du livre de l'année 2022 en Suède pour ce roman.
Commenter  J’apprécie          176
Deux histoires d'une même famille dans la même maison .
L'une se déroule en 1897 et débute en Norvège, où une jeune femme accusée par le prêtre qui l'a violée, de pratiquer des avortements, s'enfuit en Suède avec son fils et son compagnon. L'autre met face à face la femme et la belle-fille de Roar, le fils qui continue à vivre dans la maison isolée de sa mère en 1973.

L'histoire d'Unni dans la cabane au milieu de la forêt n'a rien de bucolique. Elle va connaître la misère, la famine, le deuil et le viol, mais aussi l'amour, conjugal et maternel, les moments d'émerveillement devant la beauté de la nature et surtout la volonté et le courage de se reconstruire. Grâce à cette alternance, l'expérience de la misère, et surtout de la faim et du deuil, apparaissent moins déprimantes pour le lecteur.
D'autant plus que le lecteur est informé de la survie de Roar, cet enfant qui a tant soutenu sa mère et qui vient de mourir de vieillesse.
Lina Nordquist excelle dans ce drame social à restituer les conditions de vie des pauvres gens qui ne possèdent rien et se retrouvent exploités par ceux qui ont davantage. Dans ce cercle vicieux et infernal, la surenchère est de mise puisque la dépendance est inextricable et engendre d'autres dépendances. Les épisodes de la faim vécue par la famille en hiver sont particulièrement douloureux, surtout devant l'indifférence de ceux qui sont mieux lotis.
Malgré les drames, l'histoire d'amour entre Unni et Amrod est extrêmement positive et temoigne d'une grande tendresse.
"Lorsque nous étions ensemble, la beauté surpassait le danger".

Le roman débute par la mort de celui qui a vu grandir la forêt, Roar le fils d'Unni.
En alternant les deux époques, l'auteure prépare son twist final, la révélation du secret qui pèse si lourd depuis la mort de Roar. Mais elle construit également, événement après événement, la personnalité de ce beau personnage d'homme qui vit en harmonie avec la nature et a gagné le droit à la sérénité dans ses relations avec sa femme Bricken.
Kara, leur belle-fille est un personnage tourmenté. Enfermée dans son couple, elle subit la condition d'une femme mariée sans amour, puis veuve sans ressources. Elle n'a ni le courage, ni l'indépendance d'Unni et sa relation avec Roar n'est pas le signe de sa liberation mais bien la marque de son aliénation puisqu'elle ne parvient pas à échapper à l'emprise de la famille.

Même si j'ai été beaucoup plus sensible au parcours d'Unni dans la Suède du 19eS, le roman rend hommage à des personnages forts dont la force de résilience laisse songeur.
Commenter  J’apprécie          170
J'ai découvert Celui qui a vu la forêt grandir, de Lina Nordquist, grâce à la masse critique littératures du mois de janvier. C'est un premier roman et si le résumé me laissait imaginer une histoire relativement sombre, j'avoue que je ne m'attendais pas du tout à un récit aussi terrible.

Pour échapper à l'asile, Unni a fui la Norvège avec son petit garçon, Roar. Armod, le père de son enfant à naître, ne lui a jamais rien promis, mais décide de les accompagner dans ce périple. Après un long voyage marqué par la peur d'être rattrapés, la famille recomposée décide de s'installer dans la province reculée du Hälsingland, en Suède. Loin des cités, dans une petite clairière au creux de la forêt, loin des regards et des hommes, c'est ici qu'ils seront en paix et construiront leur vie.

"Ne t'habitue jamais à l'horreur, m'avait dit Armod.
Aujourd'hui, je pense qu'il ne faut pas non plus s'habituer à la beauté, elle doit rester aussi merveilleuse à chaque instant."
Cette citation résume bien l'esprit du roman à mon sens. En suivant l'installation d'Unni et Armod, nous découvrons avec eux une nature aussi splendide qu'elle peut être impitoyable. La vie dans les pays du Nord au début du 20e siècle était vraiment rude. Je m'en étais déjà rendue compte en lisant Katrina l'an passé, mais ce n'était rien en comparaison. Ici j'ai pris de plein fouet une violence à laquelle je ne m'attendais pas.
Violence d'une nature soumise à un climat extrême, violence des hommes, violence de l'argent et du pouvoir, violence du destin qui se joue de nos protagonistes.
Rien n'est jamais acquis dans la vie, et la moindre miette de bonheur doit aussitôt être vécue, engrangée comme la nourriture qui permettra de passer l'hiver, gardée précieusement pour que le souvenir permette de surmonter les difficultés à venir, les coups de la vie.

Le roman est construit sur une double temporalité. En parallèle du récit d'Unni qui raconte à Roar l'histoire de sa famille, il y a celui de Kara en 1973. Roar vient de mourir et Kara, sa belle-fille, se retrouve face à sa veuve Bricken pour organiser ses obsèques. C'est une ambiance lourde de non-dits, de secrets de famille, que l'on croit deviner mais qui, au fur et à mesure du récit et des souvenirs de Kara, se révèlent bien au-delà de ce qu'on avait pu imaginer.

Malgré la violence du récit, j'ai beaucoup aimé ma lecture. En revanche je vous en déconseille la lecture si vous êtes un peu déprimés, car j'ai rarement lu un récit d'une telle noirceur. Les éclats de bonheur sont aussi rares et fugaces que les rayons de soleil qui parviennent à se frayer un chemin entre les branches des arbres. C'est un récit d'une dureté que je n'avais lue auparavant que dans des récits prenant place pendant la guerre.
On pourrait presque se dire que c'est trop, que ce n'est pas crédible, toutes ces difficultés qui s'abattent tour à tour sur Unni. Mais le plus terrible dans ce roman, c'est que justement, j'ai trouvé que c'était crédible. On a l'impression que le destin a décidé de jouer avec cette famille comme avec un pantin.

Ce récit au passé d'Unni était tellement puissant que j'avoue avoir eu initialement plus de mal à m'intéresser au récit de Kara. Je le trouvais fade en comparaison, et je n'avais qu'une hâte, c'était retourner à l'époque d'Unni et Armod, suivre leur installation, attendre que la chance tourne pour eux.
Mais j'ai sous-estimé l'autrice. Si je n'étais pas impliquée émotionnellement par le récit de Kara comme par celui d'Unni, je le découvrais avec une fascination de plus en plus morbide, de celle qui nous pousse à regarder les lieux d'un accident sans pouvoir en détourner les yeux. Je ne m'attendais pas du tout à ce récit; j'ai parfois eu l'impression que Kara était le dernier outil du destin pour se jouer de cette famille, pour parachever son oeuvre

Je ne m'attendais vraiment pas à un récit aussi fort de la part d'une primo-autrice. Cette lecture m'a marquée. Elle m'a bouleversée, m'a émue, m'a révoltée. Elle m'a brisé le coeur, me l'a porté au bord des lèvres. Elle m'a fascinée tout autant que dégoutée.
C'est un roman que je vous conseille vivement, qui ne peut pas laisser indifférent.

Commenter  J’apprécie          150



Lecteurs (598) Voir plus



Quiz Voir plus

Etes-vous incollable sur la littérature scandinave ?

Qui est l'auteur du roman "Bruits du cœur" ?

Herbjørg Wassmo
Jens Christian Grondhal
Sofi Oksanen
Jostein Gaarder

15 questions
151 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature scandinaveCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..