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📚Une maison au coeur de la forêt suédoise. Trois générations de femmes vont y vivre des jours sombres mais aussi une communion avec la nature sans commune mesure. Des secrets de famille qui rongent, au-delà du temps. Entre tendresse et brutalité, Lina Nordquist tisse avec Celui qui a vu la forêt grandir les histoires d'une famille malmenée par la vie, au-delà du bien et du mal, où chacun cherche son chemin.

🖊Celui qui a vu la forêt grandir est un roman fait de roche, de bois, de sang et de neige. Lina Nordquist nous emporte dans cette forêt suédoise, puissance naturelle au-delà du bien et du mal, au coeur d'une fresque familiale qui touche aux fragilités et aux forces de l'humain. Les portraits des femmes et des hommes qui vivent et ont vécu dans la Paix, la maison familiale, sont touchants. A travers les mots et les émotions d'Unni et Kara, trois générations dialoguent pour comprendre et dire la vérité. La vie, en somme.

👩chronique complète : https://www.mtebc.fr/celui-qui-a-vu-la-foret-grandir-nordquist/
Lien : https://www.mtebc.fr/celui-q..
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Un lieu: La Paix, petite maison au milieu de la forêt suédoise et à l'écart du village.
Deux époques : 1897 et 1973 où débute chacun des récits.
Deux narratrices: La première se nomme Unni, jeune femme norvégienne qui doit s'enfuir avec son conjoint Armod et son fils Roar pour retrouver la paix dans ce lieu reculé. La seconde, Kåra, est la belle-fille de Roar, venu s'installer avec son mari dans la maison familiale. Leur récit alterne d'un chapitre à l'autre.
Élu meilleur livre de l'année 2022, je m'attendais donc à être facilement embarquée par ces deux femmes et leurs histoires.
Pour ma part, j'ai trouvé ce roman déséquilibré. Autant j'ai aimé et me suis attachée à Unni, à sa lutte quotidienne pour survivre et élever ses enfants dans le froid et au coeur d'une nature parfois cruelle parfois généreuse, autant le quotidien de Kåra et sa personnalité m'ont ennuyés. J'ai d'ailleurs été tentée lors des chapitres narrés par Kåra de les laisser filer. Heureusement la plume de Lina Nordquist est fluide, sensible et agréable ce qui m'a incitée à ne sauter finalement aucune page. Kåra et son récit sont sans doute pensés pour faire ressurgir un gros secret de famille, mais finalement je l'ai deviné bien avant la fin. Je retiens finalement surtout de ce livre la vie isolée et solitaire dans la nature, quelle que soit sa beauté, éloignée de toute vie sociale au fil des générations et ce que cela peut générer peu à peu comme drames sur plusieurs générations.
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Une courte introduction, Clairière, mêle une très belle description de la nature et de celle d'un corps sans vie. Puis, le roman commence par l'histoire de Kara. C'est la narration du présent. Il est suivi par l'histoire d'Unni, la narration du passé. Deux destins que tout semble opposer mais qui ont évidemment un point d'ancrage.
J'ai beaucoup aimé la description de la forêt, la force de vie qu'elle distille. C'est la forêt qui abrite et qui sauve. Qui protège Unni de la fureur des hommes, enfin presque toujours. Qui blesse aussi sans jamais tuer. La cabane qui accueille Unni et Arnod semble être un lieu sacré. Une main tendue par une force divine pour sauver cette femme et cet homme et leur amour inébranlable.
La forêt est le temple qui accueille Unni la déesse mère. Une mère qui aime, qui se bat pour sa famille, qui trouve la force et qui la donne aux siens, toujours.
Mais,, ce roman m'a rapidement mise mal à l'aise. Trop de souffrances du côté d'Unni. Trop de vide dans le monde de Kara. Seul le lien qui unit Unni et Arnod m'a porté jusqu'à la dernière page.
Saga nordique, oui. Thriller, non. le secret qui se dresse entre Kara et Bricken ne fait qu'alourdir le poids des souffrances d'Unni.




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Armod et Unni se sont installés dans une ferme délabrée au sein d'une forêt de Suède, avec leur petit garçon Roar. 
Des années plus tard dans cette même ferme, Kara, la belle-fille de Roar qui vient de mourir, cohabite avec sa veuve Bricken...

C'est d'abord une histoire de survie, celle d'une femme qui fuit son pays, suivie et soutenue par l'homme qu'elle aime, jusqu'à vivre à l'écart du monde. Une vie dans la forêt au rythme des saisons, dans la rudesse, le froid et la misère, où l'amour ne suffit pas toujours à nourrir ses enfants - existence parfois tragique dont les conséquences atteindront la génération suivante. 
Ainsi Kara, dont la vie a toujours été dominée par la peur, brûle-t-elle d'avouer un secret à la veuve de Roar, mais des secrets, il y en a bien d'autres. C'est une histoire lourde, empreinte de la douleur des deuils et des mauvais choix. 
L'écriture est belle et témoigne à la fois d'une grande histoire d'amour et de tendresse, mais aussi de la vulnérabilité de l'homme face à une nature belle et cruelle. 
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Celui qui a vu la forêt grandir est un roman à deux voix. Celui-ci alterne entre l'histoire de deux femmes.

L'une, Unni, à la façon d'un récit épistolaire raconte à son fils son histoire et la sienne. Elle lui explique sa vie, sa fuite, son amour, la famille qu'elle s'est construite, ses deuils et ses horreurs subies.

L'autre femme, Kara, quant à elle, à la façon d'un journal intime se raconte décrit sa vie, ses désillusions, ses craintes.

Le lien qui les unit se découvre au fur et à mesure des chapitres pour finir par constituer un tout cohérent.

Leurs histoires ne sont que tristesse, pertes, malheurs et désastre familial. le peu de bonheur se fait broyer à peine arrivé créant une atmosphère lugubre où la lumière peine à percer.

Bien que le roman soit intéressant, je n'ai pas réussi à m'attacher à ses personnages. L'écriture ne m'a pas emportée et je n'ai pas été subjuguée par la nature décrite ici...

À sa lecture j'espérais trouver un digne successeur au roman "Betty", malheureusement je reste sur ma faim. Je ne suis pas sûre qu'il me reste quoi que ce soit de ce roman d'ici quelques mois. Une lecture agréable mais oubliable pour ma part.
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Une saga familiale qui prend aux tripes et qui se lit parfois en apnée.
Deux histoires en parallèle et deux temporalités. L'histoire d'Unni qui fuit la Norvège avec son fils Roar et son compagnon pour s'installer dans une maison en Suède, et celle de Kara, belle-fille de Roar qui vit des décennies plus tard dans cette même maison avec sa belle-mère.
Une histoire poignante, pleine d'amour et de violence à la fois. Où la nature occupe une grande place dans un récit qui n'épargne pas le lecteur.
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La nature puissante qui donne à l'homme autant qu'elle reprend. Alors que s'entremêlent les destins de femmes, les non-dits et les secrets se délient. Au coeur de la forêt la vie est rude, quoique qu'on fasse.
Ce roman est à l'image de cette nature : puissante. Il est aussi lumineux que noir. Si j'ai aimé cette lecture qui m'a transportée dans un autre univers, je garde en mémoire la noirceur, la douleur qui se dégagent de ce récit. Les passages lumineux ne peuvent éclairer toute la.noirceur de l'histoire.
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Découvert dans le cadre du Prix des libraires 10/18, ce livre est pour le moins déstabilisant.
Très vite, nous comprenons que tout l'enjeu du livre se cristallise autour d'Unni, cette femme qui a eu le courage de tout recommencer à zéro, dans un pays étranger, pour sauver sa vie et celle de son fils, Roar. Une aura mystérieuse enveloppe cette mère qui s'est battue contre famine et hommes violents et qui a fini par trouver la paix entourée d'arbres.
Mais une autre voix vient se superposer à celle d'Unni : Kara, mariée au fils de Roar, qui cherche désespérément la paix à son tour, dans la même maison que celle d'Unni, mais près de 100 ans plus tard.
Bien qu'ayant des trajectoires de vie différentes (comme en ce qui concerne la maternité), elles ont beaucoup de points communs, notamment le lien qui les unies à la nature.

Ce livre est doté d'une certaine poésie et les histoires de ces femmes sont touchantes. Néanmoins j'ai trouvé l'ensemble un peu long et j'ai ressenti du soulagement en le terminant, comme si j'étais restée crispée pendant ma lecture. Un livre qui se lit bien mais qui ne marque pas les esprits.
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J'ai eu envie de lire ce livre dès que j'ai vu cette couverture énigmatique. Je n'ai pas vraiment pensé à quel genre j'allais lire, ni à quel point il allait m'émouvoir. Je ne vous le cache pas, il m'a fallu du temps pour m'habituer à la plume. Une écriture rude, direct et aux premiers abords un peu décousu. Les premiers chapitres ne m'ont pas immergé comme je le pensais.
Et pourtant, j'ai vraiment bien fait de continuer car cette histoire m'a bouleversé. Au milieu de la nature, dans la faim, le froid, les personnages souffrent. Leur quotidien est difficile, même plus que ça.
A travers une double temporalité, en suivant Kara et Unni, on ne se doute pas une seconde jusqu'au l'autrice veut aller. Je trouvais les chapitres sur Unni plus prenants, mais je n'avais pas saisi le talent de l'autrice pour les raccrocher à ceux sur Kara. J'ai finalement complètement adhérer à sa plume.
C'est un récit sombre, poignant et difficile, qui vous impliquera émotionnellement. Beaucoup d'amour, de colère, qui font que mon coeur n'en est pas sorti indemne.
Si vous aimez les histoires de nature-writing, qui abordent les conditions des femmes, la difficulté de la vie, avec des multiples secrets, alors n'hésitez plus et ne passez pas à côté!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Vous avez adoré Betty de Tiffany MC Daniel ? Alors vous allez adorer ce roman sombre à souhait.
Ici le destin de deux femmes, séparées par le temps mais unies par leur lien avec un seul homme: celui qui a vu grandir la foret.
l'une dévoile les debuts de sa vie à ses côtés tandis que l'autre en partage les dernieres années, chacune d'elle menant sa propre bataille pour la survie, qu'elle soit physique ou psychologique. pour la survie, qu'elle soit physique ou psychologique. Ce roman nous plonge dans une exploration profonde des thèmes de la vie, de la mort, et de la résilience humaine, le tout encadré par la nature sauvage .
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