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4,46

sur 4562 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Original. C'est ce que j'ai pensé au début.
Ben ça n'a pas duré et même, ça a été en empirant.
L'histoire est totalement invraisemblable mais cela n'a pas d'importance. Si je cherchais de la vraisemblance, j'arrêterais les romans policiers et j'irais lire les archives consultables de la PJ (y en a) mais côté style, il faut être accroc au participe présent (oui, j'ai lu des PV d'audition). Par contre, quand on note en pied de page (P 40) "véridique. Comme 95% du reste", ça la fout mal. C'est pas beau de mentir quand on est policier. C'est pas grave, ce qui l'est, c'est le reste.
Ce livre me fait penser à ces vides frigos et placards d'été. On entasse un tas de truc sans se préoccuper d'accord gourmand vu que tout sera noyé sous un flot de sauce fortement vinaigrée. On amène la poupoute à table en claironnant : "avec cette chaleur, j'ai préparé un salade composée". Elle a bon dos, la chaleur. La salade, elle est plutôt décomposée.
Donc ici, à la place du riz gazouillis (c'est du riz cuit cuit), on a un policier, mon dieu le pauvre, dans un état ! Rétamé, traumatisé, broyé par la mort d'un membre de son équipe qui n'avait pas conscience des risques du métier en signant. Déjà qu'ils non pas la côte nos distributeurs automatiques de PV. Alors il a démissionné et s'est enfui cacher son désespoir dans les brumes de Capelans. Mais, que nenni, la magistrate (procureur ?) a refusé de perdre un éléments de cette valeur et lui a trouvé un petit boulot au milieu des dites brumes. Là, entre deux accueils de repentis, il survit la boule au ventre englué dans son trauma. Bon, notre Avengers, en bon super héros a le sang chaud et le bras vengeur, ça fait du volume pour la mixture, surtout que c'est un dur à cuire. Sa spécialité ? la soupe à la grimace, une notion de l'accueil très personnel et une forte propension à l'huile de ramponeau. On ajoute à cet ingrédient de base quelques protagonistes dont on se demande ce qu'ils viennent faire ici pour certains - pour respecter la parité homme / femme ? Pour mettre un peu de couleur ? Reste à assaisonner le jus de navet. Un soupçon de sentimentalisme façon Harlequin, un souffle de réchauffement climatique pour être dans l'air du temps (non, pas de Nina Ricci), une bonne rasade de testostérone, une grosse dose d'insécurité, pas mal de Fourniret / Olivier et des relents de presse radio (ou télé, je regarde plus depuis ...), on mélange le tout pour cacher la misère et ça fait la rue Michel. Avec la sauce, je crois que c'est la sauce Alliance, une recette mise au point par les populistes et leur plus de 30% de matière grasse, ça va passer.
Reste le dessert, un final complétement abracadabrant, bâclé, avec un authentique mort mais qui en fait était vivant , un coup de fil à Garcimore pour le ressusciter (et oui, c'est bien chez Saint Pierre que ça se passe) et voilà un gros lapin blanc qui sort du chapeau de la gamine.
Pour l'occasion, on a droit à un saladier original : le Saint Pierre et Miquelon
La question que je me pose, c'est comment a-t-on pu décerner un prix à ce truc qui, cerise sur le gâteau, fait de façon à peine voilée, l'apologie du lynchage : un passage à tabac hyper musclé, un "monstre" (c'est le nom qui est donné) abattu à bout portant (mais c'est pas lui), un vrai / faux suicide (là c'est lui) en piétinant tous les principes de l'état de droit, sans état d'âme ni traumatisme cette fois. C'est pour désengorger les tribunaux ? Qu'on amène le goudron et les plumes, j'ai la corde et le cheval.
Pour le plaisir, je vous ai mis une petite citation bien geignarde sur la situation de nos pauvres forces de l'ordre. ça vaut son pesant d'arachides.
Même le style est médiocre.
Alors ça se lit mais moi, j'ai fait le mien. le lit, monsieur le capitaine Olivier Norek, ca sera sans vous
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Donc là, qu'on se comprenne bien : on attend comme des dingues un nouvel opus du grand Coste et on se retrouve face à un polar lent, mais lent, tellement lent, si lent, j'en peux plus. J'ai pourtant essayé à deux reprises de poursuivre mais je vois pas le truc arriver. Enfin si, un peu gros comme une maison (c'est le cas de le dire d' ailleurs). Mais bon sang Monsieur Norek ? Que s'est il passé ??? Rhalala quelle déception. :
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Bon je crois que je vais aller à contre-courant de la majorité de ces critiques mais tant pis : Je n'ai vraiment pas aimé ce livre. Ce qui me paraît être une invraisemblance énorme tout d'abord : le fait que soit confié à un policier plutôt qu'à un psychiatre le suivi psychologique destiné à faire parler une victime sortant de 10 ans de captivité en compagnie d'un monstre me paraît aberrant. Là on confond un programme de protection de témoin avec un programme thérapeutique pour traumatisés profonds. Ensuite le passage en quelques jours à des relations affectives et sexuelles : tout sauf professionnel. Et les nombreux rebondissements caricaturaux pour terminer …Je suis arrivée à la fin mais pas sans mal. C'est le premier livre de Norek que je lis et peut-être n'ai-je pas tout compris mais ça ne me donne vraiment pas envie de continuer à découvrir l'auteur.
Bien sûr cet avis n'engage que moi.
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