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Citations sur Le sens de nos pas (148)

Il existe plusieurs formes de courage, petite...LE courage c'est la vertu qui permet d'oser entreprendre et avancer malgré ses doutes. C'est aussi affronter les épreuves en surmontant sa peur. C'est encore continuer à marcher malgré la fatigue. Et c'est enfin trouver la force de se relever à chaque fois que l'on tombe à terre, écrasé par la douleur.
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"Nous avons à tort tendance à croire que les vivants ferment les yeux des mourants. Je crois à l'inverse que ce sont les mourants qui ouvrent les yeux des vivants. ils nous ramènent à l'essentiel. Et nous rappellent l'importance de ceux qui nous entourent (...)."
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Les vraies douleurs ne se consolent pas. Elles attendent juste de s’atténuer.
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Bien sûr, à quatre-vingt-cinq ans, la peur de la mort faisait partie de chaque instant du quotidien. Auguste n'échappait pas à cette fatalité. Il avait ainsi appris à ne plus agir en fonction de ses capacités, mais de ses craintes : celle d'une mauvaise chute, d'une agression, et plus encore celle de tomber dans l'oubli. Vieillir lui avait enseigné la fragilité. Il découvrait aujourd'hui la vulnérabilité. La différence, de l'un à l'autre, résidant dans le degré de dépendance.
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Maintenant que la vie m'a démontrée qu'elle pouvait être bien plus courte que prévu, comment ne pas m'écrouler maman ? Comment continuer alors que je me sens mourir avec toi ?
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Nous avons à tort tendance à croire que les vivants ferment les yeux des mourants. Je crois à l’inverse que ce sont les mourants qui ouvrent les yeux des vivants. Ils nous ramènent à l’essentiel. Et nous rappellent l’importance de ceux qui nous entourent encore.
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- Regarde-nous. Toi, tu es au début de ta vie, et moi, je suis à la fin de la mienne. Apparemment, nous n’avons aucun point commun… Et pourtant la jeunesse et la vieillesse ont bien plus de similitudes que l’on imagine.

- Donc nous sommes dans le même bateau. Ça devrait te faire plaisir !
- Non, parce que nous appartenons à des saisons différentes. Tu vois ce peuplier ? Toi, tu es la jeune pousse qui s’accrochera à sa branche. Le vent peut souffler, tu n’en es qu’au printemps et tu es solide. Lorsque tu grandiras, tu seras comme les feuilles de cet arbre : bien verte, belle, grande, forte, Les feuilles auront jauni lorsque l’été passera le relais à la saison suivante. La feuille marbrée de l’automne sera plus fragile, moins résistante au vent. Parfois, la moindre bourrasque la fera chuter.
- C’est toi, ça !
- Pour moi, cela fait bien longtemps que la fin de l’automne est arrivée. Je fais partie de ces rares feuilles qui ont réussi, Dieu sait par quel moyen, à rester accrochées à l’arbre. Mais la feuille nervurée et transparente de l’hiver est très fragile…
- Oui, mais le printemps arrive ensuite et tout recommence.
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- Mais tu as de la chance d’être vieux ! J’aurais aimé que ma mère puisse vieillir elle aussi… Elle me répétait que cela faisait partie de la vie.
- C’est vrai. Mais il n’empêche que ce n’est pas facile. Ce n’est pas le processus de vieillissement qui fait mal. On ne s’en rend souvent pas compte car il se faufile insidieusement dans le quotidien. On le décèle parfois au détour d’une ride d’expression qui s’est creusée, par le biais d’un geste simple que l’on ne fait plus avec la même facilité, ou lorsque l’on perd progressivement tous ceux qu’on aime… Non, ce qui est moche, ce n’est pas de vieillir mais de faire un jour le constat que l’on est devenu vieux. Et ça on le découvre subitement, parfois dans le regard des autres, souvent au travers de petites choses qui prennent une tout autre dimension au fil du temps : un voyage trop long, une charge trop lourde, des escaliers trop hauts, une nourriture trop épicée, des soirées trop tardives… D’un seul coup on réalise que, même si l’âge de nos artères n’est pas celui que l’on a toujours dans notre tête et dans notre cœur, on a basculé dans la catégorie des vieux. Et cet écart entre ce que l’on est et ce que l’on croyait être encore est extrêmement douloureux, vois-tu ?
Il poursuivit d’une voix atone :
- Vieillir, c’est beau lorsqu’on n’oublie pas que chaque jour qui nous est offert est une chance de profiter des plaisirs de la vie, ou encore des gens que l’on aime. De goûter et de se délecter de chacun de ces instants en prenant conscience de la chance que l’on a… Mais pour s’en rendre compte, il faudrait avoir conscience en permanence du temps qui passe, vite, si vite…Je me souviens de ce matin de printemps où ma Jeanne a compris que le temps de sa jeunesse était révolu…
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-Désolée, monsieur. Mais j’ai cru que vous vous sentiez mal. Je voulais juste être sûre que vous écoutiez l’oiseau siffler…
- Elle ne siffle pas, petite. Elle tintinnabule…

- Tu entends ce son cristallin ? Cela n’a rien d’un sifflet ! C’est un chant mélodieux empreint de douceur et de mélancolie… C’est toujours le même rituel : elle commence par quelques notes sonores précises qui rapidement se perdent dans une autre musique plus confuse. Comme si, d’un seul coup, elle oubliait ce qu’elle avait commencé à dire… C’est le merveilleux chant de la vie.
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Les choses vieillissent bien mieux que les êtres.
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