Promotion funeste

Dans ce volume, nous retrouvons les étudiant.e.s de la Scholomance après la victoire de la graduation de l'année précédente. Les nouveaux sont bien arrivés et maintenant, il faut continuer et enchainer sur une nouvelle année. C'est l'année finale des protagonistes principaux : ils vont devoir trouver un moyen de survivre à la fosse.

Comme les nettoyants ont été réparés à la fin du tome précédent : cela devrait aller, peut-être même jusqu'à l'année suivante. Mais cela ne durera pas toujours.

Le deuxième semestre est consacré à l'entrainement, via des parcours dans le gymnase, espérant préparer les équipes au mieux pour le sprint de la graduation. Mais cette année, les runs sont impraticables, sauf pour l'héroïne. Personne ne peut faire face et tous désespèrent. Et même si les risques sont plus minces que les autres années, tout n'est pas au beau fixe.

Comme je commençais à l'évoquer dans mon billet sur le tome précédent, l'école a une volonté propre et fonctionne en autarcie, sans la présence de professeur.e.s ou d'équipe de direction. Cette fois, elle utilise Galadrielle pour protéger des étudiant.e.s de première année. Elle la pousse dans ses retranchements, concentrant ses attaques et les monstres sur elle, et lui laissant la responsabilité de sauver les autres, mais surtout, offrant à tout le monde une année bien plus tranquille.

La découverte d'un semblant de normalité leur est très précieuse, mais elle met surtout en lumière l'absurde d'un tel quotidien ! La violence à laquelle ils sont confrontés, autant que l'impératif de faire face à une vie hors de ces murs les amènent tous.tes à se poser de nombreuses questions sur ce qu'ils veulent vraiment faire. Qu'y a-t-il donc en dehors de l'académie ?

La question mérite d'être posée.
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Ce deuxième tome répond à une partie des questions que le premier laissait un peu en suspens, ou, pour le dire autrement, on a l'impression, avec ce deuxième tome, d'accéder plus complètement à cet univers complexe que l'auteure nous décrit.

Cela soulève, du coup, une autre question : pourquoi ne pas avoir – parce que, en refermant ce deuxième tome, on se prend à considérer que l'on aurait bien passé encore deux autres tomes dans cette drôle d'école -, comme dans Harry Potter, suivi toute la scolarité ? le premier tome nous a décrit la troisième année, ici la quatrième et dernière : nous aurions peut-être eu plus de faciliter à entrer dans ce drôle d'univers, franchement déstabilisant, en le découvrant avec les yeux des protagonistes lorsqu'eux-mêmes y faisaient leurs premiers pas.

D'une certaine façon, la progression du personnage de El aurait été plus simple à suivre, peut-être. En tout cas, vous aurez noté, au passage, que je suis en train de regretter de ne pas avoir un ou deux autres tomes, ce qui vous donne déjà un indice sur mon souhait de continuer à découvrir cet univers…

En effet, au début du premier tome, El semble très solitaire, mais, au long du premier tome, se découvre des affinités avec certains de ses coreligionnaires. Et, dans ce deuxième tome, d'un coup son champ de vision n'englobe plus seulement ses quelques « amis » (je mets amis entre guillemets, au sens de la Scholomance : ce sont souvent d'abord des alliés de circonstance), mais, plus largement toute la promo, et même tous les élèves de l'école. du coup on a l'impression que cette transformation est menée au pas de charge, et j'avoue que cette évolution psychologique m'a, par moments, parue presque précipitée.

Cette série reste amusante, l'idée de départ avec cette école incroyable est vraiment bien trouvée. Pourtant, j'ai toujours cette impression que l'auteure n'a pas mené le truc jusqu'au bout, il y a toujours un temps faible dans chacun des tomes… Là, en plus, le moment le plus haletant est dans les deux premières pages, et elle nous laisse avec une énorme interrogation à la fin de ce deuxième opus… Alors, à quand le tome 3 ?

Quoi qu'il en soit, si vous décidez de nous rejoindre à la Scholomance, prenez des réserves de mana, révisez vos sorts et préparez-vous à affronter des malés par paquets de douze… Car, comme le dit l'auteure, la Scholomance n'est « Pas le meilleur coin de savane pour un zèbre solitaire » (je reprends ce morceau de la citation parce que j'ai adoré cette phrase)…
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J'adore cette série, et ce tome 2 a été à la hauteur de mes espérances. El et Orion sont toujours aussi drôles et attachants. Enfin, surtout El qui a un sang-froid et un humour noir à toute épreuve.

Dans ce deuxième tome (il ne s'agit pas de spoiler bien sûr) l'accent est mis sur l'entraide, et sur le besoin de El de changer les choses à la Scholomance. Nous reprenons exactement là où le premier tome s'était arrêté et nos héros sont maintenant en dernier année.

C'est l'heure de se demander si, vraiment, tous les moyens sont permis pour sortir vivants de la Scholomance.

Après avoir eu un véritable coup de coeur pour le 1er tome, j'avais hâte de retrouver la Scholomance, les élèves si particuliers et l'écriture très originale de Naomi Novik.
Ce tome 2 a été à la hauteur de mes espérances. L'écriture est toujours autant singulière, qui ne ressemble à aucun roman que j'ai déjà lu. El, le personnage principal, nous explique son monde, raconte des anecdotes, fait des commentaires... toujours avec son ironie et son humour noir permanent. Si cela aurait pu amener quelques lourdeurs, je pense que cela apporte au contraire un vrai plus pour comprendre l'univers de la Scholomance et le vécu et les réactions des élèves.
Les personnages sont également toujours aussi originaux : El, très noire et pessimiste et pourtant cachant une vraie sensibilité qu'elle tente de protéger derrière son armure de méchante sorcière, ses deux amies Liu et Aad qui s'accrochent à elle malgré ses tentatives de les repousser car elles ont su décoder la vraie El, Orion le gentil héros qui, malgré sa relative absence pendant ce tome, nous fait découvrir un personnage un peu plus profond dans les derniers chapitres, et tous les autres personnages secondaires qu'on découvre au cours de ce tome et qui, malgré leur nombre, ont tous des caractères bien définis et cohérents avec une dynamique de groupe. Même s'ils sont très matures pour des lycéens, de par leur expérience à la Scholomance, ils restent des adolescents avec leurs réactions parfois surdimensionnées, leurs ambitions et leur égoisme.
J'ai aimé l'histoire de ce tome 2 qui est à la fois un tome de transition entre l'Ecole et l'Extérieur mais également un vrai tome d'aventure. On suit d'abord le premier semestre de terminale, avec les cours et les attaques, et qui fait parfaitement la liaison avec le premier tome. Puis vient le second semestre avec ses entrainements à la remise des diplômes. C'est peut être cette partie où j'ai eu un peu de mal à voir où l'auteure voulait nous emmener, d'où la demi-étoile en moins. On suit les entrainements qui se suivent et se ressemblent, mais à part passer le temps je ne comprenais pas bien où cela nous menait. Jusqu'à ce qu'on comprenne, en même temps que El, et que tout s'accélère.
J'ai adoré suivre les préparatifs de la remise des diplomes, les stratégies... A aucun moment une élipse narrative ne vient couper dans les virages, tout est complet et détaillé et très cohérent avec le reste.
La fin, elle, est à la hauteur de mes attentes et j'ai hâte de lire le tome 3 pour connaitre la conclusion de cette histoire si originale ! Tout au long du récit, des indices nous laissent entrevoir une dimension bien plus politique pour le troisième volume, avec une potentielle guerre entre enclaves, et j'ai hâte de découvrir quel rôle cette promotion si particulière va pouvoir y jouer !

J'avais adoré le tome 1 de Scholomance donc je me suis jetée sur le tome 2 !

J'ai beaucoup aimé ma lecture même si il faut dire que sur la première moitié du livre je me suis pas mal ennuyée à plusieurs moments, j'ai même sauté quelques pages tellement ça traînait en longueurs. C'est étonnant car il n'y en n'avait pas dans le tome 1, là, Galadrielle s'épanche bien trop sur des détails de l'univers soit qu'on connait déjà depuis le tome 1, soit dont on s'en fiche parce que ça n'apporte rien à l'histoire.
J'ai l'impression que l'autrice à voulu étoffer son univers mais avec un peu trop de zèle ce qui rend la lecture vraiment lourde par moment.

La deuxième moitié du livre va beaucoup plus vite, il se passe énormément de choses, ça nous tient en haleine jusqu'à la fin !

Il y a deux passages en particulier où j'ai eu les larmes aux yeux, qui étaient extrêmement bien écrits, Naomi Novik sait créer des relations émouvantes entre ses personnages.

Je pensais que Scholomance était une duologie mais j'ai été surprise d'apprendre qu'il y avait un tome 3 par encore traduit en français et pas de date de sortie à l'horizon... Il faudra être patient.e !

Naomi Novik n'a fait aucune transition entre ses deux tomes malgré son cliffhanger qui était bien resté dans ma mémoire. On retrouve El, ses quelques camarades, Liu, Aadhya, et bien sûr Orion dans le réfectoire avec le reste des survivants de leur promo en train d'accueillir les nouveaux arrivants, les petits troisièmes.

L'année de Terminale va donc commencer... la dernière, où ils vont tous devoir affronter la traversée de la salle des Diplômes et son concentré de maléficarias, dits malés. Ils ont un an pour s'entraîner à déjouer leurs pièges, à combattre, à ruser... tout en tâchant de survivre.

C'est sans compter sur la perfidie de la Scholomance qui semble s'acharner sur El, concentrant les attaques de malés tout en écartant Orion qui a de plus en plus l'impression de ne servir à rien, comme si les malés le fuyaient.
La suite sur le blog ;)
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Bien dans la suite du premier tome (celui-là commence quelques instants après le cliffhanger du tom 1), on en apprend un peu plus sur les nouveaux amis d'El et également sur cette étrange école (pourquoi agit-elle comme ça contre El, qui l'a construite ?).
L'intrigue est quand même plus longue à se lancer, mais j'ai bien aimé suivre nos étudiants durant leurs quotidiens. Il m'a manqué un peu Orion, qui est peu présent dans ce tome..

Naomi Novik est toujours aussi forte pour lâcher une bombe dans les dernières lignes et ce roman n'y manque pas. Vivement la suite !