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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Malgré une grosse déception avec le premier tome, j'avais envie de donner une seconde chance à Education meurtrière. L'univers me plaisait bien, et El avait clairement ce petit quelque chose de très original qui fait que vous avez envie de poursuivre juste à cause de l'héroïne. Et puis la fin du premier tome nous laissait clairement avec un cliffhanger qui réclamait des réponses.

Dans une trilogie, le tome du milieu est très rarement celui qui sort du lot. Pour ma part, j'ai même un petit nom pour ce phénomène : "la malédiction du tome d'entre-deux". Alors même si j'avais en tête de laisser une seconde chance à Education meurtrière, je n'étais pas forcément sereine. Et c'est peut-être cela qui a joué en sa faveur, car j'ai passé un très bon moment avec Promotion funeste. Les différents développements qui se produisent autant au niveau des personnages que des intrigues sont intéressantes et on arrive enfin à comprendre pas mal de choses dans cet univers très particulier. Il était d'ailleurs temps, car durant une bonne moitié du livre, je me suis encore demandée quel intérêt le monde des sorciers avait de construire une école pareille... Franchement, on ne nous dépeint jamais les parents comme des êtres horribles, alors j'avais du mal à saisir. Mais ici, nous avons enfin des réponses satisfaisantes.

Le second tome d'Education meurtrière est en deux parties bien distinctes. La première : l'année de terminale et la fameuse remise des diplômes qui risque de tuer une bonne partie de la promotion d'El. La seconde est, non pas plus intéressante, mais change carrément notre perspective de l'univers et surtout de la Scholomance. le revirement de situation est d'ailleurs très bien mené, tout comme le basculement qui s'opère dans l'esprit des élèves. Si au début, on voit combien les terminales passent une année assez merdique entre les cours, et les entraînements, on voit aussi que les disparités entre les élèves ont leur importance. Et je ne parle pas seulement des enclavés vs les autres. Les alliances sont primordiales, tout comme le choix de ses partenaires. Il y a un côté politique mais aussi d'affinités. Comme si par ces alliances, on voyait nos héros mettre un pied dans le monde des adultes, tout en essayant de garder une part d'humanité liée à l'enfance. On veut sauver sa peau et celle de ses amis, mais pour y parvenir, il y a des choix à faire. La seconde partie nous permet d'avoir une vue d'ensemble, de faire écho au rêve d'El, mais aussi de déclencher une révolution. La psychologie des personnages est à partir de ce moment, le pivot de tout. Education meurtrière prend un virage assez inattendu car la trilogie devient soudainement plus humaine. Et c'était ce côté-là qui me manquait pour appréhender ce monde si particulier, pour me dire qu'au final, il n'était pas si incompréhensible que cela.

Deux parties distinctes et en même temps qui se rejoignent. Et mon intérêt n'a fait que grandir au fil de ma lecture. Sans compter que les personnages sont aussi un gros atout. El, bien sûr, avec son asociabilité chronique trop attachante, et sa répartie cinglante, est encore une fois mon personnage préféré de l'histoire. Précieux se démarque carrément aussi. Qui aurait pu croire qu'une petite souris pouvait avoir autant de place ! Et moi j'adore. Liu et Aadhya sont toujours parfaites dans le rôle des meilleures amies. On voit d'ailleurs la relation entre les filles évoluer et s'enrichir, surtout avec Aad, qui fait écho à tous les événements du second livre. le fait qu'elles soient les petits Jiminy Cricket de notre héroïne apporte une sensibilité bienveillante, et parfois drôle qui permet de respirer. Orion n'est pas tellement présent à mon goût et il manque encore de développement même si sur la fin, il s'ouvre beaucoup plus. La dynamique entre El et lui est par contre géniale. Dans le genre décalée et originale mais aussi touchante.

Le seul bémol que je donnerais, mais c'est un "défaut" de Naomie Novik : les descriptions à rallonge. Dans le premier tome c'était surtout les états d'âme d'El ainsi que des souvenirs, et ici ce sont des explications sur l'univers, de parfois deux pages, sur des détails. A part m'ennuyer car je n'y voyais aucun intérêt, je me suis demandée ce que l'auteur cherchait à faire. Personnellement, c'est la Scholomance qui m'intéresse, pas de connaître les manoeuvres politiques d'une centaine d'années, les détails complets de tous les sorts d'El (à savoir de sa création jusqu'à sa réalisation), les répétions sur les enclavés et leurs habitudes... Ça peut être intéressant mais sur un paragraphe pas sur deux pages à chaque fois. Et je trouve cela dommage car c'est quelque chose de très récurrent dans ses romans. Cela sape des moments intenses, casse le rythme et nous embrouille avec des détails vraiment très minutieux. L'univers est bien assez complexe comme ça.

Quant à la fin... J'avoue qu'elle est très très bien, avec son lot d'émotions et un pic d'adrénaline parfait, mais finir encore une fois avec un cliffhanger... J'ai du mal. Alors oui, sur le fond, c'est intelligent, car cela pousse le lecteur à vouloir en savoir plus, mais à trop user d'un même stratagème, cela donne une impression de répétition. Comme si sans cela, nous n'aurions pas lu la suite. Alors qu'il y a tous les éléments possibles tout au long du tome qui pour moi, personnellement, me donnent carrément envie de me jeter sur le dernier tome de la trilogie. Qui je l'espère sera à la hauteur car j'ai de grandes attentes maintenant.
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El est en dernière année : l'année de terminale. Synonyme, dans cette meurtrière Scholomance, de passage par la salle des diplômes où, normalement, des centaines de malés affamés attendent les candidats. Comment survivre appui d'une enclave et de ses réserves de mana ? Comment passer cette ultime étape ?

El n'est plus seule. Elle possède quelques amies fidèles, une alliance. Mais cela n'est pas suffisant pour passer la dernière épreuve. Il va donc falloir mettre de l'eau dans son vin et faire de sérieux efforts pour se créer un groupe de taille suffisante. Et puis, il y a Orion, le beau jeune homme admiré de tous et toutes. Celui qui sauve ses camarades sans rien attendre en retour. Et qui ne se lie avec personne. Sauf avec El. Or (attention, je vais vous dévoiler les dernières lignes d'Éducation meurtrière : si vous ne l'avez pas lu, vous pouvez encore vous arrêter… trop tard !), sa mère, dans un message sibyllin qu'elle lui a fait passer de façon inattendue, lui demandait instamment de ne pas s'approcher de lui. Sans rien expliquer. Sympathique, le conseil ! Pas évident à suivre…

Mais de toute façon, El va avoir autre chose en tête que la romance, car les choses vont rapidement tourner différemment de ce qu'elles étaient les années précédentes. Car Orion a fait des dégâts dans la population de malés (vous savez, les monstres de tailles et d'aspects différents, mais tous animés de la volonté farouche de massacrer les humains). Et les équilibres habituels sont rompus. En plus, l'école se comporte bizarrement avec El. Elle lui concocte un emploi du temps différent de ce que l'on peut attendre en principe : bien plus dangereux, bien plus meurtrier. Mais dans quel but ? On finit même par se demander si la Scholomance possède une conscience.

Ce deuxième tome de la trilogie de Scholomance possède un rythme différent du premier. Il est moins axé sur la découverte de l'univers étrange créé par Naomi Novik. On en connaît désormais l'essentiel, même si certains éléments vont se révéler dans ces presque quatre cents pages. Promotion funeste est davantage tourné vers les relations entre El et les autres élèves de l'école. Car, rappelons-le, personne ne peut s'en sortir seul. Il faut s'associer. Or, les places sont chères et rien n'est gratuit. Cependant, les paradigmes de base vont évoluer au fur et à mesure et la vision que l'autrice avait privilégiée dans son premier roman évolue. Je pense que cela renouvelle heureusement l'intrigue qui, si elle était repartie exactement sur les mêmes principes, aurait fini par lasser. J'ai déjà été légèrement agacé par le petit jeu entre El et Orion. Moins présent dans cet opus, il est tout de même assez lourdingue. Mais, je l'ai dit, les romances ma cassent les pieds, alors il suffit de pas grand-chose pour me rendre grognon.

Pour enrichir son récit, Naomi Novik ouvre l'histoire à l'extérieur. Non, les héros ne sortent pas de la Scholomance. Mais l'autrice donne quelques leçons de politique des enclaves (les regroupements de magiciens, à l'extérieur, seuls endroits où la survie est possible, car les malés sont partout). Elle montre que ce qui se passe dans l'école est une préparation à la future vie de ces jeunes magiciens. Pas très rose, cette existence… En attendant, cela prépare le lecteur à la suite des aventures de El, qui se voit en libératrice du monde entier : casser les structures aliénantes, réduire les inégalités. Une vraie révolutionnaire en herbe !

Écrire sur une suite est toujours difficile, car on veut en révéler le moins possible pour ne pas gâcher la lecture de celles et ceux qui n'ont toujours pas attaqué le premier tome. Aussi, je m'arrête dans cette chronique sur cette note un peu mitigée, qui ne reflète qu'imparfaitement le plaisir que j'ai pris à la lecture de Promotion funeste. Ce deuxième roman m'a un peu moins emballé qu'Éducation meurtrière, mais il fait parfaitement le boulot et vous entraîne à travers ses chapitres sans coup férir. Les pages tournent et El se dirige, lentement mais sûrement, vers son destin. Vivement le troisième et dernier volume, The Golden Enclaves, sorti en septembre dernier aux États-Unis.
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Après un premier tome réussi, Naomi Novik revient à son univers de la « Scolomance » pour un second volume qui, certes, ne bénéficie plus de l'effet de surprise, mais se révèle néanmoins très plaisant. [Attention, si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire le premier tome de la trilogie, vous risquez de rencontrer des SPOILERS dans ce paragraphe] On retrouve donc El exactement au moment où on l'a quittée, à savoir juste après l'incorporation des nouveaux troisièmes qui lui apportent un message laconique de sa mère l'invitant à éviter précisément le garçon dont elle est devenue l'amie au cours de l'année écoulée. On retrouve avec plaisir l'ambiance de la Scholomance, une sorte de Poudelard mais en plus dark puisque, même si l'école se donne un mal fou pour protéger ses élèves, une poignée des monstres qui sont irrésistiblement attirés par les phéromones que les jeunes sorciers dégagent à l'adolescence parviennent toujours à se faufiler à l'intérieur et à semer la terreur. le taux de mortalité est ainsi relativement élevé, les morts étant réguliers tout au long de l'année, l'apogée étant atteint en fin de Terminale. Pour quitter l'établissement, les élèves doivent en effet passer par la salle des diplômes où ont trouvé refuge les pires créatures qui veulent leur peau. Ou du moins était-ce le cas avant l'arrivée d'Orion et El. le premier parce qu'il s'est fait remarquer tout au long de sa scolarité en sauvant un nombre incalculable d'élèves d'une mort atroce, ce qui fait qu'ils sont bien plus nombreux à arriver en Terminale cette année que les fois précédentes. La seconde parce qu'elle possède un pouvoir destructeur immense, de même qu'une conscience de classe assez aiguë (il existe un énorme fossé entre les élèves privilégiés issus des « enclaves » et qui disposent d'autant de flux magique qu'ils le souhaitent, et les autres élèves qui servent majoritairement de chair à canon), deux aspects de sa personnalité qui vont lu permettre d'envisager de rompre avec la tradition morbide de la Scholomance.

La trilogie de Naomi Novik s'inscrit pleinement dans le courant « young adult » (de part l'âge des protagonistes et la mise en scène d'une romance, notamment) mais parvient à ne pas tomber dans les écueils qui rendent d'ordinaire ce genre de roman difficile à lire pour des adultes (généralement une grande mièvrerie couplée à une intrigue et des personnages qui manquent de complexité). Rien de tout cela avec « Scholomance » qui dépeint un décor immersif, des personnages convaincants et surtout s'aventure sur des thématiques sociales traitées avec justesse. On retrouve ici la même critique formulée précédemment concernant le tri réalisé par l'école en fonction des origines sociales des enfants. Un problème qui pouvait paraît inéluctable jusqu'à présent mais auquel la protagoniste commence à réfléchir et envisager des réponses possibles (dont un qui ressemble beaucoup à la généralisation du modèle libre VS le modèle prioritaire qui illustre grossièrement la façon dont fonctionnent les enclaves). S'il s'agissait dans le précédent opus de présenter l'univers et les règles régissant cette école de magie un peu particulière, il est en revanche question dans le second d'en dynamiter les codes. Les élèves réalisent en effet peu à peu qu'ils ont la possibilité d'agir concrètement pour transformer leur scolarité en autre chose qu'un enfer de quatre ans, si bien que de nouveaux comportements aux effets totalement inattendus commencent à se généraliser. Alors certes, les attaques de malés se font moins nombreuses et les élèves ont tendance à relâcher de plus en plus leur vigilance, mais cela ne veut pas dire que l'intrigue perd en nervosité ou en dynamisme, au contraire. L'autrice accorde aussi une grande importance à la diversité des origines géographiques de ses personnages, l'école accueillant des enfants du monde entier, et pas seulement d'Europe ou des États-Unis. Cela lui permet d'aborder de front le problème des discriminations dont sont victimes les élèves asiatiques.

Les personnages sont quant à eux toujours aussi attachants, à commencer par El (asociale et pas franchement aimable) et Orion (grand benêt un peu naïf) qui composent un duo atypique. Leur relation sentimentale s'étoffe ici et, si ce n'est clairement pas l'aspect le plus intéressant du roman, au moins cela ne prend pas trop de place sur l'intrigue. Les personnages secondaires sont eux aussi réussis, et ce en dépit de leur nombre. L'autrice parvient en effet à créer une vraie dynamique de groupe, en mettant en scène une grande diversité de profils d'élève, enclavés ou non, blancs ou non, européens ou asiatiques, de première année aussi bien que de Terminale. Cela participe à créer une ambiance agréable à la « Harry Potter », avec un décor d'autant plus convaincant et immersif qu'on le sent véritablement habité. On peut également saluer la volonté de l'autrice de ne pas (totalement) tomber dans le cliché du sauveur ou de l'élu aux pouvoirs exceptionnels capable de tout faire tout seul. Certes, Orion et El disposent de capacités sans commune mesure avec les autres élèves, ce qui les amène à accomplir des exploits inimaginables, mais l'intrigue insiste aussi beaucoup sur la nécessité d'une action collective, et, effectivement, beaucoup ont le droit à leur moment de bravoure. La conclusion de ce deuxième tome est particulièrement spectaculaire à ce titre et permet à nouveau de refermer l'ouvrage sur une note très positive et avec l'envie d'enchaîner immédiatement avec la suite.

« Promotion funeste » est un deuxième tome réussi qui poursuit efficacement l'intrigue développée dans le premier volume tout en la faisant évoluer dans une direction non pas inattendue mais qui ouvre d'intéressantes perspectives. Naomi Novik parvient à créer une école de magie plus sombre et violente que Poudlard mais tout aussi vivante et intriguante. Les personnages sont tous aussi convaincants, à commencer par El, protagoniste marginale et légèrement asociale dont il est difficile de ne pas apprécier le franc parler et la lucidité. Vivement le final, qui devrait nous réserver encore bien des surprises.
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J'étais très très excitée quand cette suite avait été annoncée, j'adoooooore les écrits de Naomi Novik et j'avais particulièrement aimé "Education meurtrière" qui avait été une lecture aussi étrange qu'immersive ! Je n'avais pas tout compris et pourtant j'avais été complètement transportée par ce système de magie !
Si je devais le résumer en quelques mots : Un univers dark academia, très sombre où la mort rode à chaque couloir... littéralement !

C'est donc avec un grand plaisir que je me suis lancée dans ce second tome, retrouver El, Orion et toute la bande.
Dernière année, l'objectif pour cette joyeuse troupe et de survivre à la remise des diplômes qui s'avère être un parcours semé de créatures mortelles... Bienvenue à la Scholomance haha

Encore une fois j'ai adoré. On se replonge tout de suite dans cette ambiance si particulière. On découvre le planning d'El, ses journées de cours, les alliances qui se resserrent, d'autres qui se brisent, et leur objectif commun : sortir vivant de l'école coute que coute.

En bref, un second tome aussi bon que le premier, aussi tordu et étrange mais aussi addictif et dangereux. Je vous le recommande chaudement ! Je n'ai plus qu'une hâte désormais, lire le tome 3 !


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La plume de Naomi Novik est envoûtante et elle vous entraîne dans son univers dark academia avec un facilité déconcertante !

Ce deuxième tome est tout aussi bien que le premier ! On continue à suivre El qui s'affirme et devient de plus en plus puissante, elle lead le game quoi.
Dans ce deuxième tome, il y a bien plus d'actions et comme on a les connaissances nécessaires (qui proviennent du tome 1) la lecture est bien plus fluide.
Et le retournement de situation... Pardon ?? j'ai du acheter le tome 3 sur liseuse pour avoir le fin mot de l'histoire (je fais ça tout le temps, je suis une gosse impatiente que voulez-vous )

Une romance slow-burn dans un univers qui mélange Hunger Games et Harry Potter.

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Quel plaisir de retrouver El, moins sauvage, plus abordable, enfin entourée de véritables amis, même si Orion est un peu laissé de côté, mais qui garde toujours sa forte personnalité et son humour. Il y a quelques longueurs parfois dans la conception des alliances et des plans mais j'avais hâte de savoir si nos héros allaient s'en sortir. Et ce n'est pas le final qui a apaisé toutes mes attentes ! Nous sommes toujours dans la tête de Galadriel et j'ai vraiment aimé suivre ses pensées et son évolution. Les monstruosités de l'école sont toujours aussi diaboliques, inattendues, repoussantes et sournoises et on ne peut pas dire que l'auteure manque d'imagination. Les clans et les enclaves se voient bousculer dans leur organisation et leur suprématie et ça, ça ne fait pas de mal à voir ! Oui, El refuse qu'on la mette dans une case, même si cela peut lui causer de gros ennuis, mais au moins, tout caractère de sauvageonne qu'elle a, elle reste fidèle à elle-même et à ses amis. Toujours riche en idées et en imagination, ce second tome est prenant, angoissant par moments, dépeint de nombreux jeux d'alliance et nous laisse sur une fin qui pose mille questions pour la suite.
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J'avais beaucoup aimé le premier tome donc j'ai lu celui-ci avec plaisir. La plume de l'auteure est toujours aussi particulière, et il me faut reconnaître que je dois parfois relire plusieurs fois une phrase pour être sure d'avoir compris. Mais si on aime c'est un plaisir.
Je n'ai pas eu de mal à retourner dans l'histoire même s'il y avait quelques détails notamment sur les créatures qui peuplent l'école que j'avais oublié.
J'ai trouvé qu'il y avait moins d'action que dans le premier tome mais on suit quand même avec plaisir Galadriel et Orion qui s'apprête à quitter la scholomance en essayant de sauver tous les élèves.
La relation entre les 2 personnages est surtout développée dans la 2eme partie du livre.
Et bien sûr comme dans le 1er tome, celui-ci finit sur un cliffhanger insupportable !
A quand le 3eme !
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⚔️ Sᴄʜᴏʟᴏᴍᴀɴᴄᴇ ⚔️

🦦🦦🦦

+1 an pour les étudiants. Mais cette année, elle est vraiment particulière, c'est la dernière voyez-vous, ca serait dommage de mourir pour la dernière année ! Il va falloir être attentive, aux aguets ! 😶‍🌫️

🦦🦦🦦

Avec un grand plaisir, nous retrouvons notre groupe à la Scholomance ! Laissé sur une quasi dernière phrase pleine de sous-entendus et surtout de questions, j'ai quasi sauté de ma chaise quand j'ai vu que le tome 2 allait paraître ! 🥳

Comme le tome 1, les chapitres sont trop longs, au secouuurrssss ! Bon, heureusement pour moi, je n'ai pas de problème à arrêter ma lecture au milieu d'un chapitre, d'une page, d'une phrase, mais quand même. le bon côté à ca, c'est que quand tu as lu un chapitre, t'a pris 10% du roman 🤯😂

Autrement, j'ai trouvé qu'El a vachement bien évolué dans sa personnalité et sa manière de réagir, je l'ai trouvé beaucoup moins fermée aux autres, elle garde son côté chaton sauvage mais elle est peu plus souple ! Vraiment, c'est une des meilleures évolutions que j'ai pu voir dans ma vie de lectrice ! 🌟

Cependant, un personnage m'a un peu manqué..😭 Orion, lui qui me faisait baver, a une place moins importante pour les 80% du roman. Il retrouve un peu sa place vers la fin et il tient une place importante dans le cliffhanger (je vous teaser, oui oui oui).

Par contre, soyons honnête, j'ai légèrement eu l'impression qu'on a tourné en rond pendant de nombreuses pages… Des pages et des pages et des pages de programmes et d'élaboration de plan qui n'avancent pas et qui rament. Mais sachant que même si je secoue mon livre, l'intérieur ne changera pas, j'ai préféré rester sympa avec lui et juste tourner les pages sans l'exploser ! 🫣

🦦🦦🦦

Je suis tellement tellement et TELLEMMMEENNTTT teaser pour le tome 3 ! Déjà le titre ! Et ce cliffhanger ! Argh, j'ai mon cerveau qui bouillonne ! Comment ils vont faire ? Est-ce qu'ils vont s'en sortir ? Au secours !🤞

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Ce deuxième tome répond à une partie des questions que le premier laissait un peu en suspens, ou, pour le dire autrement, on a l'impression, avec ce deuxième tome, d'accéder plus complètement à cet univers complexe que l'auteure nous décrit.

Cela soulève, du coup, une autre question : pourquoi ne pas avoir – parce que, en refermant ce deuxième tome, on se prend à considérer que l'on aurait bien passé encore deux autres tomes dans cette drôle d'école -, comme dans Harry Potter, suivi toute la scolarité ? le premier tome nous a décrit la troisième année, ici la quatrième et dernière : nous aurions peut-être eu plus de faciliter à entrer dans ce drôle d'univers, franchement déstabilisant, en le découvrant avec les yeux des protagonistes lorsqu'eux-mêmes y faisaient leurs premiers pas.

D'une certaine façon, la progression du personnage de El aurait été plus simple à suivre, peut-être. En tout cas, vous aurez noté, au passage, que je suis en train de regretter de ne pas avoir un ou deux autres tomes, ce qui vous donne déjà un indice sur mon souhait de continuer à découvrir cet univers…

En effet, au début du premier tome, El semble très solitaire, mais, au long du premier tome, se découvre des affinités avec certains de ses coreligionnaires. Et, dans ce deuxième tome, d'un coup son champ de vision n'englobe plus seulement ses quelques « amis » (je mets amis entre guillemets, au sens de la Scholomance : ce sont souvent d'abord des alliés de circonstance), mais, plus largement toute la promo, et même tous les élèves de l'école. du coup on a l'impression que cette transformation est menée au pas de charge, et j'avoue que cette évolution psychologique m'a, par moments, parue presque précipitée.

Cette série reste amusante, l'idée de départ avec cette école incroyable est vraiment bien trouvée. Pourtant, j'ai toujours cette impression que l'auteure n'a pas mené le truc jusqu'au bout, il y a toujours un temps faible dans chacun des tomes… Là, en plus, le moment le plus haletant est dans les deux premières pages, et elle nous laisse avec une énorme interrogation à la fin de ce deuxième opus… Alors, à quand le tome 3 ?

Quoi qu'il en soit, si vous décidez de nous rejoindre à la Scholomance, prenez des réserves de mana, révisez vos sorts et préparez-vous à affronter des malés par paquets de douze… Car, comme le dit l'auteure, la Scholomance n'est « Pas le meilleur coin de savane pour un zèbre solitaire » (je reprends ce morceau de la citation parce que j'ai adoré cette phrase)…
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J'avais adoré le tome 1 de Scholomance donc je me suis jetée sur le tome 2 !

J'ai beaucoup aimé ma lecture même si il faut dire que sur la première moitié du livre je me suis pas mal ennuyée à plusieurs moments, j'ai même sauté quelques pages tellement ça traînait en longueurs. C'est étonnant car il n'y en n'avait pas dans le tome 1, là, Galadrielle s'épanche bien trop sur des détails de l'univers soit qu'on connait déjà depuis le tome 1, soit dont on s'en fiche parce que ça n'apporte rien à l'histoire.
J'ai l'impression que l'autrice à voulu étoffer son univers mais avec un peu trop de zèle ce qui rend la lecture vraiment lourde par moment.

La deuxième moitié du livre va beaucoup plus vite, il se passe énormément de choses, ça nous tient en haleine jusqu'à la fin !

Il y a deux passages en particulier où j'ai eu les larmes aux yeux, qui étaient extrêmement bien écrits, Naomi Novik sait créer des relations émouvantes entre ses personnages.

Je pensais que Scholomance était une duologie mais j'ai été surprise d'apprendre qu'il y avait un tome 3 par encore traduit en français et pas de date de sortie à l'horizon... Il faudra être patient.e !
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