Hôtel Portofino

J'avais vu il y a quelques années l'adaptation en mini-série faite par la chaîne anglaise ITV, que j'avais trouvé plutôt sympa et divertissante, sans compter la présence au casting de quelques acteurs anglais de renom (mention spéciale pour la délicieuse et toujours remarquable Anna Chancellor). J'étais donc curieuse de lire le roman à l'origine de cette série.

Si vous avez vu la série, le roman ne vous apportera pas trop de surprises ou de nouveautés car j'ai trouvé que l'adaptation est vraiment très fidèle dans le sens où on retrouve les mêmes événements, les mêmes personnages... J'ai quand même pris plaisir à cette lecture car je trouve qu'Hôtel Portofino se lit très facilement et possède un certain côté addictif : on fait la connaissance des habitants de l'hôtel (clients, personnel et propriétaires) dans les premiers chapitres et on est vite curieux de savoir ce qu'il va leur arriver, quels sont les secrets que certains semblent cacher... Sans compter que certains personnages sont très attachants, à commencer par l'héroïne, Bella : j'ai été séduite par son enthousiasme, son souci du bien-être de chacun, sa disponibilité... Son fils, Lucian, blessé lors de la Grande guerre et peinant à retrouver goût à la vie, est très touchant également. Mais je pense que ma préférence va à Claudine, une vedette de music-hall afro-américaine qui choisit de vivre sa vie comme elle l'entend sans s'occuper de l'opinion des autres, sachant qu'elle sera résumée à sa couleur de peau quoi qu'il arrive. A l'inverse, d'autres sont détestables dès le départ et tout au long du roman à l'exemple de Danioni, le fasciste italien qui va causer bien des soucis à l'hôtel Portofino : au delà du personnage, c'est surtout ce qu'on apprend de l'Italie de cette époque et de la montée du fascisme qui m'ont plu. Je regrette d'ailleurs que cet aspect ne soit pas plus développé car c'est vraiment un élément intéressant dans ce roman.
Pour le reste, Hôtel Portofino est une lecture parfaite pour l'été, à l'ambiance à la fois typiquement anglaise et très dépaysante : on s'imagine sans peine les décors italiens, les plages, la ville de Portofino et les différents lieux de l'hôtel à travers les descriptions qui sont proposées ici. L'intrigue est parfois prévisible mais néanmoins divertissante, on quitte à regret les personnages une fois le livre refermé.

La suite d'Hôtel Portofino (nommée assez logiquement Retour à l'hôtel Portofino) sort début juin chez Faubourg Marigny, je lirais ce roman avec plaisir pour retrouver l'ambiance estivale, légère et "feuilletonnante" du quotidien de Bella, de ses employés et ses clients.

Hôtel Portofino nous plonge au coeur de la Riviera italienne, au sein d'un univers délicieusement anglais, dans une Italie au bord du fascisme et où les rues bruissent du bruit des bottes des chemises brunes.

J.P O'Connell nous propose ici une captivante saga familiale à l'aube de bouleversements mondiaux, idéale pour les fans de Downton Abbey qui aiment retrouver sous un même toit maitres et domestiques.

J'avais lu beaucoup d'avis mitigés voire négatifs sur ce roman et j'avoue ne pas comprendre car je l'ai trouvé vraiment divertissant et intéressant avec son cortège de personnages, certains qu'on adore et d'autres qu'on aime détester, et leurs intrigues, et il offre un cadre historique de qualité.

J'ai beaucoup aimé Constance, Lucian et sa mère Bella Ainsworth, la propriétaire de ce somptueux hôtel, une femme attachante et bienveillante, aux prises avec un horrible mari, mise à l'épreuve par Daniani et confrontée aux exigences des hôtes, aux difficultés d'argent, au chantage et à la corruption qui gangrène l'Italie.

C'est un récit plutôt lent mais je ne me suis pas ennuyée une seconde tant les rebondissements et la révélation de secrets le ponctuent. Derrière les murs de cet hôtel, il s'en passe des choses et il est aussi question d'amour, des liens familiaux, de la maternité et du mariage. L'auteur aborde donc des thèmes riches et intéressants qui m'ont séduite.

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Lecture n°49 de 2024

📖Hôtel Portofino
✒️ J.P. O'Connell
🏠 @faubourg.marigny
📆 9 Juin 2022
📱Papier
Lu dans le cadre de la lecture commune organisée par @une.page.de.plus

1926, Portofino, Italie.
La famille Ainsworth vient d'acheter un hôtel pour trouver refuge et guérir après les blessures infligées à la famille par la première guerre mondiale.

Nous suivons les aventures de la famille Ainsworth et de leurs hôtes : entre l'ex-fiancée de Cecil Ainsworth qui tyrannise sa fille (promise au fils des Ainsworth), la très libre Claudine, l'attachant Nish notamment. Les personnages sont très nombreux et c'est cela qui m'a perdue dans la première moitié du roman. Cette première moitié de roman est (trop) introductive.

Dans la seconde moitié du roman, les aventures s'enchaînent plus rapidement. le style est moins contemplatif, pour mon plus grand bonheur.

Malgré le contexte historique assez lourd avec la montée du fachisme, le récit est tout de même assez léger et fluide (surtout dans la seconde moitié). Les thèmes abordés sont nombreux : la place de la femme dans le couple (et dans la société), l'homosexualité, la corruption notamment. C'est très intéressant de regarder cet échantillon de la société du début du 20ème siècle, avec un oeil différent presque un siècle plus tard.

Et la fin de ce roman ! Que dire d'un tel mystère ? Heureusement, la suite de ce roman sortira au moins de Juin aux Editions @faubourg.marigny.

Alors, prêt(e) à aller faire un tour à l'Hôtel Portofino ?

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Donc moi, déjà, quand on m'emmène en Italie on part plutôt pas mal.
Ensuite une saga familiale avec une femme forte ayant des projets et voulant faire bouger les choses par rapport à son époque on avance encore.
Enfin, cette idée d'hôtel au bord de la plage à Portofino...on m'a perdue.

J'étais déjà en maillot de bain des années 30 avec la nounou Constance en train de me baigner, je fumais une cigarette avec Claudine la danseuse en disant du mal d'Alice la fille de 26 ans de la proprio Bella, qui soit est déjà veuve (Alice pas sa mère) avec une fille en bas âge mais vit comme une bonne soeur (cela dit je n'ai rien contre les bonnes soeurs je tiens à le préciser!).

Je dansais le Charleston en compagnie de Nish le "meilleur" ami de Lucian, fils de la proprio, qu'on essaie de marier avec Rose qui elle n'est pas très amusante mais est la fille de l'ex de Cecil le père de Lucian... oui il faut bien suivre c'est très important...

J'aurais bu du prosecco (mon péché mignon je l'avoue!) en écoutant les secrets de tout ce beau monde bourgeois derrière les portes...mon petit côté Dowton Abbey je veux tout savoir car je suis très curieuse 😇..).

Et il y a de quoi faire dans cet hôtel je vous l'assure, entre l'homosexualité (un peu trop avant-gardiste en Italie dans les années 30), le racisme, la politique, la mafia, le chantage, les arnaques, l'argent, les infidélités....

Puis, à la fin de la saison estivale, je serais rentrée chez moi, espérant revenir l'année suivante en juin par exemple pour savoir tout ce qui s'était passé en mon absence...

D'ailleurs il me semble qu'en juin on y retourne je vous donnerai vite des nouvelles de la famille Ainsworth et de la riviera italienne

XOXO ...

Premier abandon de 2024 …

J'ai décidé de faire un post pour ce roman malgré le fait que je l'ai abandonné au bout de seulement 80 pages.
On parle de coup de ❤️, d'avis mitigés, alors pourquoi pas parler de déception et d'abandon. Ça ne peut pas matcher à tous les coups !

Personnellement je n'ai rien aimé dans ce roman. Ni l'histoire, ni les personnages ne m'ont attirés.
Je cherche encore un semblant d'intrigue …

D'autant plus que dans la #lecturecommune les filles ne m'ont pas du tout motivé à continuer 😅

J'ai eu l'impression de me retrouver dans Orgueil et préjugés version italienne #help 😭

As-tu lu ce livre?
Si oui, l'as tu aimé ? ✨
Si non, est-ce qu'il te tente ?
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Heureusement surprise par cette lecture, les pensionnaires de cet hôtel sont attachants, chacun avec leurs particularité qui peut énerver parfois, Bella est toujours là pour tout le monde, et pour que ça se passe bien, elle doit aussi faire avec les autorités fasciste des entre deux guerre et sa corruption, Ca bouge beaucoup, il se passe toujours quelque chose, c'est agréable à lire

Résumé : 1926, hôtel Portofino. Bella Ainsworth dirige son hôtel récemment ouvert et s'apprête à accueillir des clients souvent exigeants et notamment l'ex fiancée de son mari Cecil dont la fille est promise à son fils Lucian.
On suit la vie des clients et des domestiques, chacun apportant une facette du monde des années 1920 entre montée du fascisme, racisme, conditions sociales  et résistance.

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Avis :  Je suis très partagée sur ce livre. Ce n'est pas un mauvais livre mais il manque une trame narrative plus entrainante. Il y a énormément de personnages plus ou moins attachants (mention spéciale à Claudine et Constance) néanmoins on reste sur sa faim. Et c'est peu de le dire, la fin m'a laissée dubitative... je croyais qu'il y avait une suite... Certains personnages auraient pu être davantage développés et il y aurait eu de quoi.

Sur le papier, ce roman a tout pour me plaire : des secrets, des trahisons, des aspects historiques, une ambiance dans un lieu singulier. Pourtant, je referme le roman déçue. J'ai aimé toute l'ambiance qui se créée autour du lieu. Mais, j'ai trouvé les aspects historiques pas assez approfondis.

Grand Hôtel

Ce roman m'a rappelé la série "Grand Hôtel" une série télévisée espagnole que j'adore !

Nous voici en 1926, à Portofino dans un hôtel luxueux tenu par une famille anglaise, venue en Italie redonner un souffle à leurs existences perturbées par la première guerre mondiale.

Bella Ainsworth, la propriétaire navigue entre la gestion de l'hôtel, la satisfaction de ses clients exigeants, l'arrivée d'une future fiancée pour son fils Lucian, blessé de guerre, le management du personnel italien et anglais, la cohabitation avec sa fille, Alice, veuve de guerre, sa petite fille Lottie et la nounou (Constance)….

D'autant plus que les Chemises noires (un corps militaire de l'Italie fasciste) montent en puissance, n'apprécient l'arrivée de ces anglais et tentent de faire fermer l'hôtel.

En plus, le mari de Bella, Cecil, un homme sans scrupules, vole de l'argent et provoque une escroquerie avec un tableau…

Et je vous passe les histoires sentimentales…

Personnellement, j'ai trouvé que trop de personnages étaient impliqués dans trop d'histoires…

On passe de l'un à l'autre, sans transition et j'ai dû rédiger une fiche pour ne pas me perdre !

Dommage car l'idée de départ était assez alléchante, mais j'ai trouvé l'histoire très longue et alambiquée.

L'on sent le racisme, la montée du fascisme, alors que l'on danse le charleston, on écoute Django Reinhardt et que certaines femmes luttent pour leur indépendance.

Les personnages sont trop nombreux pour que l'on s'attache à eux, mais j'ai apprécié celui de Bella, une femme volontaire.

Une lecture en demi-teinte.

Une très belle histoire mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages comme je l'aurais voulu. Ils étaient nombreux et du coup on ne passe pas assez de temps pour apprendre à les connaître vraiment. Par contre, j'ai beaucoup aimé les informations sur l'hôtel et ses débuts. Et Bella est un bel exemple de femme forte et d'indépendance.

Je cite un passage du livre qui à mon sens résume parfaitement ce que j'ai pu ressentir : « J'avais l'impression d'être dans un roman d'Agatha Christie. – En effet, admit Bella. Mais aurait-elle osé mettre en scène un assortiment aussi hétéroclite de personnages… » C'est exactement ce que je me disais. Et 1926 est une date qui marque aussi le départ de grands changements surtout en ce qui concerne la place de la femme dans notre société.

Je vous invite à découvrir ce roman pour prolonger votre été et passer un très bon moment en Italie.