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3,94

sur 337 notes
En entamant ma lecture, je ne m'attendais pas à lire une autobiographie. L'autobiographie la plus fascinante que je n'ai jamais lu.

Maggie O'Farrell, auteure irlandaise prolifique, relate sa vie par épisode, traçant les contours de son existence à partir de ces rencontres avec la mort.
Les chapitres se suivent mais ne se ressemblent pas, ne suivent aucun ordre chronologique. L'écriture de l'auteure, sa poésie et l'originalité du livre en font un véritable page turner.

La vie de Maggie O'Farrell n'a pas été un long fleuve tranquille. le lecteur est invité à un voyage incroyable, revit avec l'auteure les passages peut être les plus décisifs de sa vie de femme et d'écrivaine.
Il y aura son premier accouchement atroce, la découverte de sa maladie et ses conséquences, ses anciennes relations prenant pour toile de fond les nombreux pays visités, ses incertitudes professionnelles.
On ne peut que s'attacher à cette femme intrépide au caractère bien trempé, passionnée par l'écriture et les voyages.

Une immersion dans l'univers sensible d'une auteure à la plume saisissante.
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Formidable livre encore de Maggie O'Farrell. La force du livre de Maggie O'Farrell tient dans son talent d'écriture, sa réflexion, et bien entendu sa force à elle. Son récit résonnera aussi chez bien des femmes, qui ont connu, vécu des situations similaires, du harcèlement scolaire, de l'agression au mépris médical, de l'accident à l'enfant allergique ...
En conclusion de I'm, we are !!
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Après le succès d' Assez de bleu dans le ciel, Maggie O'Farrell revient avec un nouveau tour de force littéraire. Poétique, subtile, intense, une oeuvre à part qui nous parle tout à la fois de féminisme, de maternité, de violence, de peur et d'amour, portée par une construction vertigineuse.

Il y a ce cou, qui a manqué être étranglé par un violeur en Écosse.
Il y a ces poumons, qui ont cessé leur oeuvre quelques instants dans l'eau glacée.
Il y a ce ventre, meurtri par les traumatismes de l'accouchement... Dix-sept instants.
Dix-sept petites morts.
Dix-sept résurrections

Chaque chapitre est intitulé avec une partie du corps différente: cou, ventre, poumons, etc. et chaque titre est illustré d'un dessin anatomique simple mais brillant qui correspond au récit.

Un livre émouvant, personnel, qui ne laisse pas indifférent. J'ai adoré ce livre, si captivant et Maggie O'Farrell se livre à chaque chapitre sur un événement marquant de sa vie. Quel courage et quelle volonté surtout en frôlant la mort sous toute les formes.
Une vie très mouvementée, je trouve cette femme courageuse et elle écrit sa biographie avec une telle force et ne mâche pas ses mots dans ses malheurs.
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Ce récit apporte un regard différent sur l'autobiographie .
Comme on peut le voir dans le titre de la VO " I Am, I Am, I Am: Seventeen Brushes With Death" (Je suis,Je suis,Je suis :17 rencontres avec la mort) Maggie O'Farrell raconte son histoire de vie (elle n'avais que 45 ans quand elle a écrit ce livre) à travers 17 expériences de mort imminente.
Chaque chapitre est intitulé avec une partie du corps différente: cou, ventre, poumons, etc. et chaque titre est illustré d'un dessin anatomique simple mais brillant qui correspond au récit.
J'ai adoré l'écriture de l'autrice et elle a capturé chacun de ces événements de sa vie de façon vivante et magnifique ,tout en nous rappelant a quel point les expériences de mort imminente sont courantes et nous frôlent tout au long de notre vie sans que nous nous apercevons.
C'est l'un de ces livres magiques que vous dévorez et que vous souhaitez ensuite transmettre à tous ceux que vous connaissez.
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L'idée peut paraître saugrenue mais il est vrai, que l'on passe régulièrement près de la mort, sans toujours s'en rendre réellement compte. L'auteure a su mettre les mots sur ces moments. de plus en raison de problèmes de santé majeurs, les risques auront été plus importants pour elle. Cette autobiographie est surprenante, sous cette forme originale. On s'attache à cette femme pour qui le vie est un combat permanent et qui reste malgré tout, positive et objective. Par contre, le cumul de ces risques encourus deviennent un peu pesant au fur et à mesure de la lecture.
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Excellent recueil de fragments de vie de l'auteurs,du moins je suppose qu'il s'agit d'elle dans un désordre chronologique;des récits courts,des instants saisis dans le cours du temps,plein d'intensité,très visuels et percutants;la femme et ses soucis de maternité,d'indépendance,d'individualité;c'est un bel hommage qu'elle lui rend dans un style fluide et sobre;oui,je répète intense et émouvant dans sa fugacité
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J'ai beaucoup entendu parler de ce roman sur la blogosphère anglophone, j'étais donc curieuse de le découvrir. le résumé m'intriguait tout autant que la couverture !

Le roman est divisé en plusieurs chapitres, 17 pour être exacte. Je pensais que chacun racontait l'histoire d'une personne différente et de la manière dont elle aurait frôlé la mort.
Après plusieurs chapitres, je me suis rendue compte qu'en réalité, il s'agissait de l'histoire d'une seule et même narratrice.

Chaque chapitre comporte une date, un titre lié à une partie du corps et un dessin illustrant ladite partie, celle qui aurait été responsable de la mort de la narratrice. On balaie ainsi, dans le désordre, son enfance, son adolescence et sa vie adulte.

Si j'ai été déroutée, au début, par le choix de narration de l'autrice, je m'y suis très vite faite. J'ai même apprécié qu'elle relate les petites morts dans le désordre, ça permettait de casser le côté linéaire et chronologique de la vie. Ca donnait un rythme au récit.
J'ai trouvé les dessins illustrant les chapitres très beaux et fidèles aux titres, pas toujours évidents à mettre en image.

Le style d'écriture de l'autrice est percutant et profond. Elle ponctue les expériences presque mortelles de son héroïnes par des réflexions sur la vie et la mort, sur la relation qu'on peut avoir avec les autres, qu'ils soient proches ou étrangers. La lecture humaine et lucide de Maggie O'Farrell m'a marquée.

Le seul bémol que je trouve à ce livre est une légère impression d'exagération. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser que l'héroïne n'avait vraiment pas eu de change de frôler la mort quelques 17 fois, et que ça me paraissait un peu beaucoup pour une seule personne.
Puis en réfléchissant, je me suis rendue compte que j'avais du, moi aussi, frôler la mort un sacré paquet de fois, sans en être vraiment consciente. En traversant un passage piéton sans regarder, en tombant de vélo…

En bref, I am, I am, I am est un roman intriguant, qui permet d'ouvrir une réflexion sur des aspects de la vie auxquels je n'avais jamais vraiment pris le temps de penser.
Lien : https://boldreadings.wordpre..
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C'est une autobiographie, et je n'aime pas ça. Ça démarrait mal...
Et pourtant ! Heureusement que je ne me suis pas arrêtée à ça ! Comme quoi, les genres...

17. C'est le nombre de fois où Maggie O'Farrell a frôlé la mort et ce sera son point de départ: écrire sa vie à partir de ces "presque morts". Et l'idée est excellente car on ne se sent jamais aussi vivant que lorsque l'on vient de passer à côté de la fin. Ce sont donc peut-être de ces moments dont il faut se souvenir, de ce qu'ils ont changé en nous, de comment on s'est construit ensuite. Certaines personnes y verront un manque de chance, 17 fois tout de même ! L'autrice se dira tout le contraire. Elle est toujours là, mère, femme et épouse. Elle est passée à travers. Elle est vivante. de la chance, elle n'en a pas manqué.

Le récit n'est pas construit chronologiquement, Maggie O'Farrell part d'un moment pour arriver à un autre, sans logique apparente. Les chapitres peuvent être courts ou très longs. On a l'impression de se balader sur un chemin non balisé, de se perdre, de faire un pas en avant puis deux en arrière, mais c'est une illusion. le texte est construit, bâti de sorte qu'il nous amène aux derniers chapitres. L'autrice se raconte comme elle le sent et nous mène où elle veut. Chaque fois elle part de l'organe qui a été ou aurait pu être touché (et qui aurait donc pu causer sa perte), et le chapitre se déroule. Chaque souvenir vient nous peindre celle qui, au-delà de toutes ces morts évitées, a vécu et vit toujours. On se retrouve comme face au dessinateur qui commence son esquisse. On ne sait pas où il va, ni même très bien ce qu'il fait, mais tout prend forme petit à petit et, quand il pose ses crayons, on comprend enfin : c'est un portrait.

En bref, c'est un récit vraiment particulier, original et plein d'émotions, celles de l'autrice et celles qu'elle provoque. Et c'est surtout une belle découverte !
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Wooow, que dire de ce livre ! Il m'a laissé sans voix !

Je tiens à préciser que ce livre n'est pas du tout le genre que j'ai l'habitude de lire. Il est en même diamétralement opposé

I am, I am, I am est une est une étude passionnante et splendide de la mort. Elle nous laisse à bout de souffle.
C'est dérangeant, déconcertant tout en étant extraordinaire.

C'est un page tuner qui laisse sans voix.
C'est beau, poétique ! C'est une autobiographique très différente de ce qu'on peut lire habituellement.

C'est une haude à la vie, cette petite chose si précieuse, qui peut basculer en une façon de seconde.

Dans ce livre, Maggie O'Ferrel nous conte des morceaux de sa vie. Toutes les fois où elle a frôlée la mort.
Elle nous livre ses traumatisme, ce qu'elle a traverser, ses doutes, ses peurs.

Les chapitre se sont pas par chronologie, mais plutôt pas membre du coprs.

Par exemple : poumons, qui va nous expliquer qu'elle a failli se noyer
Coeur, cou, ventre ect...

J'ai beaucoup aimé le chapitre ventre.
Je n'ai pas les mots à l'heure actuel pour décrire ma lecture.

Cette lecture vous prend aux tripes. La personne qui fermera ce livre ne sera pas la même que celle qui l'a commencé.
Je ne pense pas oublié cette lecture de ci tôt.
Elle m'a rappeler à quelle point la vie est préciseuse
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🇮🇪 le sous-titre du livre est : Dix-sept rencontres avec la mort. C'est explicite et c'est exactement ce que vous y trouverez. Dans chaque chapitre, Maggie O'Farrell propose une aventure qui l'a amenée à toucher du doigt la mort. Autobiographique (avec quelques aménagements pour préserver l'anonymat de certaines personnes).
🇮🇪 L'ensemble ne forme pas un roman ; il s'agit plutôt d'un patchwork : un recueil de courts textes autour de scènes vécues. On y croisera au fil des pages, par exemple, une amibe, des docteurs, pas toujours bienveillants... Je vous laisse le plaisir de la découverte.
🇮🇪 Un texte singulier, vraiment. Une écriture fluide, qui vous prend et vous oblige à lire, fasciné. Et j'ai trouvé ça passionnant, vraiment. Certains chapitres résonneront plus que les autres : probablement ceux qui vous renverront à votre propre histoire.
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