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Sarah Tardy (Traducteur)
EAN : 9782714494085
368 pages
Belfond (01/04/2021)
4.17/5   733 notes
Résumé :
Women's prize for fiction 2020

Un jour d'été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade. Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l'aide car aucun de leurs parents n'est à la maison...

Agnes, leur mère, n'est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail ; tous deux inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (197) Voir plus Ajouter une critique
4,17

sur 733 notes
Au nom du fils disparu trop tôt de William Shakespeare.
Ne vous y trompez pas le véritable héros de ce fabuleux roman à la poésie folle n'est pas Shakespeare jamais désigné par son nom dans le livre d'ailleurs. le projecteur est cette fois braqué sur son fils décédé à 11ans mais surtout sur son étincelante femme Agnès Hathaway. S'inspirant de ce tragique décès (la pièce Hamlet aurait été écrite en son honneur) Maggie O'Farrell imagine un pan de la vie intime de Shakespeare en se polarisant sur l'environnement familial du poète, sur les personnes de l'ombre qui l'ont entouré jusqu'à ses premiers succès au Globe Théâtre de Londres. L'autrice brode de sa laine d'époque filée au rouet un canevas de scènes baroques enchâssées d'effets dramatiques, d'émotions exacerbées, de sensations, d'images et de portraits en clair-obscur nous emportant dans un souffle teinté de magie. Elle restitue à merveille les conditions de vie de l'époque, nous transporte de sa magnifique plume rythmée et addictive. Deux récits alternent : celui des heures précédant la mort d'Hamnet à Stratford et la genèse de la relation entre William et Agnès dans la campagne anglaise. Ce sublime roman sur le deuil parental, la puissance de l'amour maternel, conjugal et fraternel s'ouvre en 1596 sur la recherche vaine par Hamnet d'une aide pour sa soeur jumelle victime des symptômes de la peste quelques heures avant le décès de son frère. En parallèle l'écrivaine nous replonge dans la jeunesse de Shakespeare alors précepteur de latin travaillant pour éponger les dettes de son père un gantier acariâtre et autoritaire. C'est là, en lisière de forêt, qu'il rencontre Agnès « la femme à l'oiseau ». Il tombe amoureux de cette fille étrange et sensible au fluide extraordinaire vivant en synergie avec la nature, fée ou sorcière selon les rumeurs, qui concocte onguents et potions. D'un pincement appuyé sur votre peau elle ressent ce qu'un coeur cache, devine les besoins du corps. Shakespeare l'épouse et de leur union naîtront Susanna et des jumeaux : Judith et Hamnet. Ils s'installent à Stratford et c'est là que survient le drame au moment où Shakespeare s'éloigne avançant vers sa destinée...
Éblouissant.

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Pas inspirés par Shakespeare ? Pas intéressés par l'époque à laquelle il a vécu ? Bon , chers amis, pas de panique . Londres en 1596 ( oui , oui ) , William Shakespeare ( lui - même ) , ne vous faites pas de bile , on ne va que vraiment ( très ) peu en parler dans les quelque 400 pages que vous allez...ADORER !!! ( si , si, je vous l'assure ) . Bon , moi , ce roman , je l'ai dans le " viseur " depuis un certain temps mais ....la hauteur de ma PAL ....m'oblige ( voix de la raison ) à attendre les sorties en poche . Par contre , sitôt sur les étals, sitôt entre mes mains . Et une fois plongé dedans , ah mes amis , pas le Graal , non , pas le Nirvana , on n'en demande pas tant mais ,pas loin , franchement, un inoubliable moment de vie . Si vous aimez sentir l'émotion qui pénétre en vous par tous les pores de votre peau , ne vous posez pas de questions.... de la formation d'un couple improbable mais amoureux à la désespérance face à la mort d'un enfant , vous avez tous les ingrédients d'un drame intemporel , un drame qui va vous toucher au plus profond de vous . La lenteur du propos est sublime . le " couteau " ne cesse de vous triturer les tripes , vous allez en " redemander " tant l'autrice sait user d'une écriture fine et précise . Agnés , la mére , va vous émouvoir et , je le crois , vous perturber à jamais . Et que dire de la relation entre Hamnet et sa soeur ? Si je vous dis que c'est beau, c'est que c'est superbe . Peu importe le contexte , on se sent vraiment " impliqué " , on vit les scènes comme si l'on était présent aux cotés d'Agnés et de son fils .C'est long , dramatiquement long et , paradoxalement , c'est tellement " humain " , précis , qu'on n'a pas envie que cela cesse et , mieux , on s'attend même à un quelconque miracle qui viendrait inverser le terrible cours des choses . Entre réalité et fiction , la marge est étroite. Avec , en plus , une écriture ( traduction ) plus que soignée et même poétique ,on vit
des passages extraordinairement beaux et on côtoie des personnages differents , extraordinaires , parfaitement dépeints , riches , épais . Ma libraire Isabelle m'avait dit le plus grand bien de ce roman , je ne peux que m'incliner une fois de plus devant ses avis de grande qualité. C'est l'une de mes plus belles lectures de cette année . A voir la note décernée par les lectrices et lecteurs de Babelio , les avis semblent unanimes . Je n'ai pas lu les commentaires , je vais le faire , mais , pour moi , aucune hésitation , allez - y . Si je suis parfois hésitant à me livrer et à vous " embarquer " avec moi ....je vous le dis , chères amies , chers amis ...ne passez pas à côté, vous manqueriez un sublime moment de belle , très belle lecture . Allez , je vous en prie, " en route " . Des relations humaines extraordinaires, vraiment....A bientôt.

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Coup de coeur pour ce roman anglais qui se déroule en grande partie à Straford upon Avon, et même s'il n'est jamais nommé, reprend de façon romancé l'histoire du célèbre auteur de théâtre William Shakespeare et propose une genèse d'une des plus célèbres pièces, Hamlet.

Les relations avec le père, gantier, malhonnête et violent, le mariage d'amour avec une jeune fille issue d'une famille « ennemie », la peste qui a ravagé l'Angleterre, tout ceci est repris pour construire un roman envoutant.

La narration est scindée en deux parties alternées de chapitre en chapitre : l'histoire du couple de William et Agnes, avec la naissance de leurs enfants, jusqu'au décès de l'un d'eux au cours de l'épidémie de peste qui a ravagé l'Angleterre. le déroulement des faits est hypothétique et déduit de ce que l'histoire a laissé d'indices sur la vie de l'écrivain, mais on n'a aucune difficulté pour accepter cette version comme une approche plausible de la vérité.

Les personnages sont profondément romanesques et l'évocation de la propagation de l'épidémie est décrite de façon admirable. On est de plus en immersion dans la vie quotidienne de l'Angleterre rurale du 16è siècle.

Ce roman est comme un bon verre de vin, qui vous réjouit par ses parfums puis vous laisse après dégustation dans un état de douce euphorie, avec le simple regret que le verre soit vide !


Un merveilleux moment de lecture.


Merci à Netgalley et aux éditions Belfond
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Lorsque sa soeur jumelle tombe malade ce jour de 1596, Hamnet, onze ans, cherche désespérément du secours. Sa mère Agnes est partie cueillir des herbes médicinales dans la campagne qui avoisine leur petite ville de Stratford, et son père, comme toujours, est à Londres pour son travail. Tous ignorent encore que la peste bubonique vient de décimer l'équipage d'un navire fraîchement arrivé dans la capitale…


Cette famille a pour patronyme Shakespeare. Dans quatre ans, le père écrira Hamlet. Hamnet, Hamlet : Maggie O'Farrell s'inspire des spéculations qui établissent un lien entre la célèbre pièce de théâtre, et l'enfant mort à onze ans de ce qui aurait pu être la peste. Elle a imaginé son roman dans l'ombre du grand dramaturge, perçu ici sous l'angle du fils, du mari et du père, rôles qui occultent même jusqu'à la seule mention de son prénom. Ce sont donc les proches, ceux dont l'Histoire n'a rien retenu, qui occupent ici le premier plan, au travers de personnages fouillés et crédibles, en tête desquels Agnes.


Cette paysanne illettrée, que son caractère entier et instinctif, associé à ses talents de guérisseuse, marginalise aux yeux de sa belle-famille confortablement établie parmi les notables de sa ville, sentira peu à peu son époux lui échapper, happé par les mystérieuses activités londoniennes qui le tiennent éloigné de son foyer. La mort de son fils, vers laquelle convergent les trois premiers quarts du roman, au rythme d'allers et retours entre passé et présent qui renforcent la perception de la cruelle inéluctabilité du destin, ouvre une dernière partie entièrement consacrée au déchirement de la perte et à l'impossibilité du deuil, thèmes récurrents chez Maggie O'Farrell.


C'est avec intérêt et plaisir que l'on se laisse séduire par cette immersion historique, globalement crédible malgré l'impression donnée d'un cas de peste bizarrement isolé, dans une petite ville par ailleurs curieusement indifférente. Mais, au travers de cette histoire, librement imaginée à partir de quelques faits et personnages réels du XVIe siècle, ce sont finalement des thématiques très universelles et parfaitement contemporaines que Maggie O'Farrell explore avec émotion et poésie : l'amour, la séparation, et surtout, le deuil impossible d'un enfant.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Hamnet est un livre dont les pages se situent à la lisière des forêts.
Nous sommes en Angleterre, un jour d'été de 1596, un enfant de onze ans qui s'appelle Hamnet cherche du secours pour sa soeur jumelle Judith qui est malade. Mais personne n'est là, ni dans la maison, ni dans le voisinage ; sa mère est partie ramasser des plantes médicinales dont elle a le secret, elle qui sait guérir les autres, dans l'inquiétude de cette Angleterre ravagée par la peste...
Judith et Hamnet se ressemblent comme deux gouttes d'eau. L'existence de l'un fait écho à celle de l'autre. La joie de l'un est capable de ruisseler sur le visage de l'autre... Aujourd'hui elle est malade et c'est lui qui va prendre sa fièvre...
Cette scène grave, poignante d'un jour d'été de 1596, ouvre ce très beau roman qui m'a totalement envouté. C'est ma première incursion dans l'univers de son auteure Maggie O'Farrell.
Cet envoûtement tient à plusieurs choses... Il y a tout d'abord la force de la narration qui alterne d'un chapitre à l'autre entre le présent de cette journée d'été et le passé.
Le passé, parlons-en. Il nous fait entrer dans une famille de Stratford où le père, gantier parfois peu honnête dans ses transactions, règne dans le cercle familial par ses sautes d'humeur d'une rare violence. Ce passé explique aussi la genèse fragile, saisissante d'un couple qui va s'unir d'amour à l'aune de cette famille peu accueillante. Les scènes quotidiennes de l'Angleterre rurale du XVIème sont peintes avec une grande justesse. Et alors, c'est l'occasion pour moi de vous évoquer ce magnifique personnage d'Agnes, la mère, son chemin qui semble venir tout droit de la canopée d'une forêt. Les pages qui évoquent ses origines d'enfant sauvageonne sentent l'humus, la fleur d'églantier, elles sont imprégnées du bruit des abeilles.
Ce personnage d'Agnes m'a ému. Elle est totalement d'un autre monde. Elle a toujours sur elle dans les poches de ses vêtements des racines encore pleines de terre, des glands, des tritons, parfois une colombe blessée... Elle voit des choses que personne d'autre ne voit, elle possède la faculté de lire dans l'âme des gens. C'est comme un don. Elle préfère appeler cela des intuitions.
Les pages qui évoquent l'endroit d'où elle vient relève presque d'un conte gothique.
Ce jeune homme qu'elle s'apprête à aimer, ce précepteur de latin qui a su poser sur elle ce beau regard aimant, a-t-elle deviné en lui pinçant avec ses deux doigts la peau de son bras qu'il deviendrait un jour célèbre sur la scène théâtrale londonienne, puis de manière universelle ? Qu'il se perdrait parfois en chemin ? A-t-elle deviné l'ivresse de l'amour, les joies, les rires des enfants qui viendraient s'agripper à leurs gestes fragiles, les douleurs, les chagrins qui viendraient plus tard ?
Ce livre, baigné d'étrangeté, est d'une beauté folle, onirique, habitée par les sortilèges, où les prophéties parfois font peur.
Et puis, à un moment donné, il y a ce récit dans le récit qui explique comment cette pestilence se serait introduite en Angleterre, cette fable est tout simplement fabuleuse...
Bon, d'un saut de puce, me voilà revenu vers le propos du récit, mais les chemins sont multiples...
L'écriture oscille avec grâce et enchantement dans un clair-obscur qui met en beauté les paysages tant extérieurs qu'intérieurs. Quand je dis intérieurs, c'est bien sûr l'âme des personnages. Oui, tout n'est qu'ombre et lumière, comme l'image de cette rivière où poussent de magnifiques iris d'eau, au milieu d'une eau sombre et boueuse. Comme la douceur de la neige, froide et aveuglante... Comme l'amour d'Agnes et de celui qui n'est jamais nommé ici...
J'ai du mal à ne pas vous parler encore de cette femme, Agnes. Plus tard, dans son rôle de mère, elle emportera l'émotion du texte dans la mort qui approche un enfant et où elle ne reçoit plus aucun signe, dans ses mains devenues impuissantes à guérir, dans ses larmes, dans l'absence de son mari qui n'est plus à ses côtés, au côté de ses enfants ; s'absenter de la troupe de théâtre dont il s'occupe n'est pas possible dans le moment, écrit-il. Pourquoi cet homme s'est perdu en chemin ? Pourquoi est-il devenu rebelle ? Pourquoi cette fuite ?
Sans jamais le nommer, ici le père d'Hamnet entrera plus tard dans la postérité, à jamais. On devine alors aisément ô combien le destin douloureux de son enfant et le chagrin qui s'ensuivit, lui donna l'inspiration pour écrire l'une de ses plus belles tragédies théâtrales...
Le livre de Maggie O'Farrell est une approche romanesque pour dire cette genèse...
Et puis, en chemin, acceptez de vous perdre dans les nombreuses digressions que procure ce texte. La droite qui relie deux points est souvent le parcours le plus triste.
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critiques presse (4)
Bibliobs
21 mai 2021
La mort de son jeune fils a inspiré à Shakespeare la tragédie d’« Hamlet » et à l’Irlandaise Maggie O’Farrell, un beau roman.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeMonde
14 mai 2021
Notre feuilletoniste célèbre la puissance poétique de résurrection du roman, démontrée par l’écrivaine nord-irlandaise qui donne vie à Agnes, Susanna, Judith et Hamnet Shakespeare.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Elle
06 avril 2021
Inspiré de la courte vie du fils de William Shakespeare, « Hammnet » est un roman d'une beauté folle sur la condition féminine et maternelle.
Lire la critique sur le site : Elle
LeSoir
19 mars 2021
«Hamnet» est tellement triste, tellement vivant, si magnifiquement écrit, si attentif à la vie quotidienne, en un mot si humain.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (124) Voir plus Ajouter une citation
Les Polonais, néanmoins, sont doués pour tuer les rats. Leur extermination est pour eux un divertissement ; ils accrochent de la nourriture comme appât à une ficelle et attendent, tapis dans l'ombre, avec une énorme pelle. Quand les bêtes apparaissent - luisantes, le ventre pendant, gavées par les rations des matelots -, les Polonais leur sautent dessus en criant, en chantant, avant de les frapper à mort, éclaboussant murs et plafonds de cervelle et d'entrailles. Puis ils leur coupent la queue et la pendent à leur ceinture en buvant tour à tour au goulot d'une bouteille remplie d'un liquide transparent.
À vomir, hein ?

P199
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Lorsqu'on le lui demandait, la fille - une femme, désormais - retirait son gant de fauconnier, prenait la main des gens pendant quelques instants et pinçait leur chair entre le pouce et l'index, là où toute l'énergie de la main se concentre, avant de leur faire part de ce qu'elle ressentait. Ce geste, disaient certains, vous étourdissait, vous vidait, comme si la fille absorbait toute l'énergie contenue en vous ; d'autres le disaient revigorant, revivifiant, telle une pluie qui vous tombe dessus. Tout se déroulait sous les cercles que son oiseau décrivait dans le ciel, les ailes déployées, poussant des cris comme des avertissements.
Les gens disaient qu'elle se prénommait Agnes.
P68.
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Ce qui est donné peut être repris, à n'importe quel moment. La cruauté la dévastation vous guettent, tapies dans les coffres, derrière les portes, elles peuvent vous sauter dessus à tout moment, comme une bande de brigands. La seule parade est de ne jamais baisser la garde. Ne jamais se croire à l'abri. Ne jamais tenir pour acquis que le cœur de vos enfants bat, qu'ils boivent leur lait, respirent, marchent, parlent, sourient, se chamaillent, jouent. Ne jamais, pas même un instant, oublier qu'ils peuvent partir, vous être enlevés, comme ça, être emportés par le vent tel le duvet des chardons.
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[…] la maison d’Henley street fonctionne comme une structure hiérarchique : il y a d’abord les parents, puis les fils, la fille; viennent ensuite les cochons de la porcherie, les poules du poulailler, l’apprenti et, pour finir, tout en bas de l’échelle, les bonnes. Agnès dirait que sa position, en tant que nouvelle belle-fille, est encore floue, se situe entre l’apprenti et les poules.
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Elle se souvient d’avoir examiné leurs paumes, à lui et à Judith, lorsqu’ils étaient bébé, allongés ensemble dans leur berceau. Elle avait déployé ces mains miniatures, avait promené leurs doigts le long de leur ligne : les mêmes que les siennes en plus petit. Hamnet avait une fossette profonde, bien marquée, au centre de sa paume, comme dessinée d’un coup de pinceau, annonçant une longue vie ; les lignes de Judith étaient quant à elles mal définies, incertaines, s’essoufflaient pour réapparaître plus franchement plus loin. Cette vision avait fait froncer les sourcils à Agnès, lui avait fait poser les doigts sur ses lèvres — ces lèvres qui les embrassaient, sans cesse, avec un amour presque féroce, presque dévorant.
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