La vie inspire le verbe, le conjugue, l’associe, s’en détache, puis elle rebondit en voltes faces sur un espace dilaté. La voilà qui s’étire comme un trait fluctuant, comme un hoquet aliéné dans l’intermittence des jeux de l’esprit. Le mot est-il vraiment le reflet d’une argumentation vraisemblable ?
Lecteur, je cherche à te livrer le trop plein d’affections tourmentées comme on délivre une baudruche remplie à ras-bord. J’ai trop besoin d’épuiser le vocabulaire de son contenu épais, de sa verve sans limite accentuant la dégringolade de mes fièvres suffoquées et suffocantes.
En fait, je communique pour m'effacer, pour gommer l’arbitraire des couches matérielles. Encore et encore.
Le ressentiment et le chagrin sont des menottes inapparentes.