Errer, il n’y a que cela !
Chemins escarpés, routes lisses et interminables sentiers à parcourir.
Du plus lointain souvenir,
mes pieds gesticulent
comme ceux d’un nourrisson
essayant d’avancer.
Aller devant. Conserver intacte l’impulsion.
Dans la mutualité des promesses, le mouvement est sans doute une régénérescence
Moi qui doute et l’ombre approximative qui me suit.
Gouverné par la pensée, à corps défendant, j’arpente les rêves où se dématérialise toute notion de lucidité.
Je suis la source même d’une conscience et le libre-arbitre démesuré me fait trembler.
Est-ce une vie, un étang, un nuage, une steppe glacée ?
Je cherche avec effroi le mot juste, appliqué et captif. Celui qui dénonce. Celui qui défriche.