Arte, tome 11

Suite des expériences d'Arte pour perfectionner ses portraits à un niveau supérieur. Elle apprend donc à connaître Dame Irene, princesse de Castille, afin de mieux transcrire cette personnalité sur la toile.
Ce procédé est aussi l'occasion pour le modèle de connaître davantage sa portraitiste. Ainsi, le lecteur découvre des épisodes de l'enfance florentine d'Arte, sa vie avec ses parents et certains "évènements" qu expliquent sa détermination à devenir peintre.

Cet épisode met ainsi en avant plusieurs personnages féminins mis à l'écart de la "bonne société" ou vivement critiquées car elles sont différentes des attentes culturelles de la société de la Renaissance. En plus d'Arte, la princesse et une "simple" courtisane permettent de montrer différents carcans qui empêchaient les femmes de cette époque de s'épanouir pleinement.

Un tome vraiment surprenant , toujours aussi prenant et beau !

Notre petite Arte est très studieuse. Elle met tout en oeuvre pour accomplir son travail. Après avoir aperçu son côté aristocratique, on découvre son enfance.

On en apprend aussi un peu plus sur Dame Irène mais ce n'est pas encore suffisant pour qu'Arte puisse faire son portrait.

Les dessins sont soignés. Les visages sont expressifs. Superbe !

Encore une fois un très beau et bon tome, qui montre bien la difficulté d'être une femme (en ce temps-là) : lutte de pouvoir, risque de perdre son héritage, etc
Dame Irène et Arte sont comme des poupées russes, pleine de surprises qui se dévoilent à nous. Irène peut nous paraître un peu idéaliste, naïve sur le coup, quand elle parle de l'amour, mais c'est plus compliqué.
Toutes les deux sont font confiance et parlent à coeur ouvert d'elles-mêmes, de leurs passés.
Arte en étant un moment dans son ancienne maison est loin d'y être indifférente.
Leur amitié se développe, se fortifie.


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Persuadée qu'il faut connaître son sujet pour parvenir à le peindre, Arte est résolue à découvrir le passé et la personnalité d'Irène afin de faire d'elle le plus beau portrait qui soit. Mais comment faire pour comprendre son modèle ? Veronica conseille à Arte de d'abord lui "ouvrir son coeur". C'est ainsi que l'enquête se transforme en introspection. On découvre certes peu à peu le caractère très particulier d'Irène, mais surtout celui d'Arte. On va d'ailleurs retrouver un personnage perdu de vue depuis le deuxième tome de la série ! La remontée des souvenirs d'Arte nous conduit en outre à "la petite Arte", puisque son enfance nous est dévoilée. On est dans un tome intimiste, resserré autour des portraits de deux femmes, l'artiste plus que son modèle. le propos se veut toujours aussi féministe et l'on ne voit toujours pas défiler les pages. Sur le plan historique, Kei Ohkubo a dû réunir une solide bibliographie avant de commencer l'écriture de sa série. le dossier de cinq pages à la fin du volume complète avec efficacité une oeuvre distrayante mais sans anachronisme, où Érasme et Leonard de Vinci sont parfois cités.
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Le plaisir de retrouver un nouveau tome de cette série !
Arte fait des recherches au sujet d'Irene dans le but de lui réaliser un meilleur portrait.
Les deux jeunes femmes se rapprochent, chacune évoquant des moments de sa vie. Arte parle de sa rencontre avec Léo et de sa famille.
Irene évoque sa mère, dite folle alors qu'elle ne l'était pas.

A nouveau, un tome captivant, j'attends avec impatience le prochain.

Arte cherche à en savoir plus sur son nouveau sujet. Ce faisant, elle nous livre son coeur et ses sentiments. J'ai aimé faire cette introspection avec elle. J'aimerais seulement que ça avance plus vite. Depuis deux ou trois tomes, j'ai une impression d'immobilité, de lenteur dans l'action alors oui, ça colle avec l'art et l'idée d'admirer, mais l'art c'est aussi le mouvement. J'ai l'impression qu'Arte n'évolue plus beaucoup au niveau personnel et professionnel. Ce tome reste néanmoins intéressant, car elle prend conscience de son immobilité, se pose des questions.
Suite de ma chronique :
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L'auteur ne cessera jamais de me surprendre, la saga continue et je suis toujours aussi accro ! C'est toujours un plaisir de retrouver Arte. Ce tome est 100% féministe avec les sentiments de Dame Irène, le passé et choix d'Arte. Un tome qui respire la force et le courage de ces 2 personnages.

Alors que dans le précédent tome nous découvrions un nouveau personnage on ne peut plus énigmatique en la personne d'Iréne, tout en en apprenant un peu plus sur Arte elle-même, qui souhaitait alors à tout prix peindre le portrait le plus parfait qui soit pour cette nouvelle cliente. Elle se met cette fois-ci en tête de mieux la cerner et d'en apprendre encore plus sur cette dernière…
Chose qui bien évidemment ne sera pas aisée pour Arte, surtout lorsqu'il s'agira de s'ouvrir à son tour et d'en dévoiler un peu plus sur son propre passé et sa vie en général.

Ce tome-ci sera donc, je trouve, un peu plus posé que les précédents, mais également bien plus tourné vers l'émotionnel, le relationnel, mais également sur la difficulté d'être femme à cette période.

Bref, place ici à l'introspection, l'amour, la réflexion et l'émotion dans ce très chouette onzième tome qui m'a encore une fois comblée.