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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En parcourant le résumé de ce livre , je ne m'attendais pas à une telle histoire.
A part quelques passages peu utiles dans l histoire ce livre m a plu.
Que faut il attendre de la vie? Doit on en attendre quelque chose ?
Notre héros ne fais rien lui n attend rien
C est quoi le bonheur .
Une bonne leçon de philosophie.
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Les Fruits tombent des arbres, quatrième roman de Florent Oiseau a reçu le Prix du Livre qui fait du bien.

Faussement léger, Les fruits tombent des arbres est un roman qui explore la condition humaine contemporaine. Dans la quasi indifférence des passants, le coeur d'un homme s'est arrêté de battre à l'arrêt de bus de la ligne 69. Sa vie s'est terminée devant le numéro 112 de la rue de la Roquette. Triste sort. Au même moment, Pierre achetait des pamplemousses. Perturbé par cette mort soudaine, il ne sait qu'une chose, son voisin attendait le bus, direction Gambetta. Dès lors, Pierre, quinquagénaire un peu paumé, va arpenter cette ligne à la recherche du rendez-vous manqué de son voisin méconnu. S'ensuit une déambulation tant dans le quartier, que dans le quotidien de Pierre. Il observe, explique, digresse. Rien d'extraordinaire. Et pourtant...

Tout le talent de Florent Oiseau tient dans la poésie avec laquelle il dépeint l'infime quotidien de tout un chacun. Il porte un regard tendre et humain sur ce qui l'entoure, ces petites gens, ces petits riens qui mis bout à bout, forment ce qui pourrait bien ressembler au bonheur. L'auteur rend hommage à tous ceux que l'on ne voit plus, ces invisibles urbains. Il analyse, dissèque les faits et informations glanés de-ci, de-là. le tout s'enchaîne délicieusement, est prétexte à réflexion, à mise en exergue de nos paradoxes. L'ensemble est empreint d'une grande humanité et d'une charmante mélancolie.

Entre douceur et amertume, Les fruits tombent des arbres rend un bel hommage à l'art de ne pas faire grand chose et fait l'apologie de l'ordinaire. Un conseil, cueillez ce livre et régalez-vous !

Un grand merci à Babelio pour la masse critique et à Allary Editions pour l'envoi de ce roman, qui je dois bien l'avouer, m'a fait du bien !


Lien : https://the-fab-blog.blogspo..
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Merci à Babelio et aux éditions Allary pour l'envoi de ce livre. Je connais déjà cet auteur et apprécie son univers très particulier teinté de poésie et d'absurde.
Pierre a la cinquantaine et vit à Paris. Ayant hérité d'un appartement et d'argent, il n'a pas besoin de travailler. Il est divorcé et a une fille de 17 ans, Trieste. Il est oisif.
Un jour, on découvre un de ses voisins mort sur un banc à un arrêt du bus 69. Pierre est choqué et décide de prendre ce bus, il fera de belles rencontres. Pas vraiment d'intrigue, plus une tranche de vie et des réflexions sur l'amour,le sens de la vie,la mort.
Un roman original mais moins drôle que ses précédents. Un roman mélancolique.
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Pierre, la cinquantaine, a été marqué par le décès brutal d'un voisin à l'arrêt du bus 69 qui passe en bas de son immeuble, et se retrouve à errer sur le parcours de cette ligne. Il rencontre une jeune femme, donne rendez-vous à sa fille Flore dont il apprend les amours, discute avec les prostituées de la rue Blondel, s'interroge sur la vie. ● Sur un sujet aussi mince, le livre pourrait être une vraie catastrophe. Or ce n'est absolument pas le cas. Florent Oiseau a le don de réussir des romans sans réelles intrigues, que d'habitude je fuis, et ce qui est à mon avis le plus difficile. ● le livre est parsemé de réflexions douces-amères, plein d'une drôlerie qui font rire jaune, beaucoup plus profond que sa désinvolture apparente ne le laisse penser de prime abord. ● Il est indéniable que l'auteur a le sens de la formule et que ses romans procurent un grand plaisir de lecture. J'ai aimé ses trois livres précédents et j'aime aussi celui-ci ! Un auteur que, bien sûr, je vais continuer à suivre et que je vous encourage à découvrir si vous ne le connaissez pas encore.● Merci à Babelio et aux éditions Allary de m'avoir offert cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Une belle découverte de cette rentrée littéraire, conseillée par ma librairie, que je remercie.
L'histoire de la vie ordinaire d'un homme, racontée avec humour et malice. Un style atypique avec des métaphores à foison. Un style propre à l'auteur qui devrait plaire au plus grand nombre.
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Découverte, je crois que c'est son 4ème livre. Pierre raconte sa vie au gré de ses voyages sur la ligne de bus 69 _ Paris.
Voyageur dans sa ville-monde où il traque l'extraordinaire...comme le fait un globe-trotter. J'ai bien aimé son style très personnel marqué d'un cynisme bienveillant , un peu désabusé et drôle.
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Pierre.

Pierre, c'est un type normal. Un mec un peu banal. Qui fout pas grand-chose en réalité. Un peu largué, un peu seul sur la Terre ...

Pierre, c'est nous, dans nos petites contradictions, dans nos drôles d'habitude, dans nos aspirations perdues quelque part dans la vraie vie.
Un jour, parmi tant d'autres, il assiste à la mort d'un habitant du quartier, là, à l'arrêt du bus. Comme le fameux fruit qui s'éclate au sol. Comme une déflagration silencieuse qui ne bouleversera pas la marche du monde. Une vie qui s'arrête là, brutalement, sans préavis. Et Pierre, ça va le toucher. Ça va le faire réfléchir.

Commence alors une odyssée de l'inutile, un voyage vers l'essentiel, sur la ligne 69, dans ces rues, dans ces quartiers où nos contemporains se croisent, se délitent, s'ennuient, aiment parfois et courent après quelque chose d'incompréhensible. Galerie d'instants, de personnages, d'êtres humains, ceux qu'on croise tous les jours. Comme une salade de fruits, jolie, jolie, un tableau vivant de ceux qui s'accrochent aux branches pour ne pas tomber trop lourdement.

De restos un peu miteux, en parcs délabrés, le merveilleux s'immisce partout pour qui sait le voir. Florent Oiseau contemple l'ordinaire du haut de son infinie tendresse, avec une ironie mordante qui touche au tragi-comique.

Ce roman est un périple parisien dans tout ce que la ville a de plus ordinaire, de plus hors du commun. Florent Oiseau ouvre grand les yeux sur nos petits travers, nos existences si fragiles, comme le font les poètes.
Il y a de la mélancolie, il y a de l'aigre doux chez cet écrivain qui, de livre en livre, trace un sillon à la fois original et universel. Il y a de la vérité dans ce roman, encore une fois. de celle qui touche le lecteur, lui arrache un sourire, une grimace, une émotion.

Définitivement, je suis sous le charme de cet auteur, qui écrit comme nul autre les choses simples, donnant au banal ses lettres de noblesse et faisant de l'oisiveté un sport national, de la contemplation, une raison d'exister un peu plus.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Cet été, on a eu la joie de découvrir avant la rentrée le roman *Les fruits tombent des arbres *, le nouveau roman de Florent Oiseau, le quatrième roman d'un auteur qui sort ce jeudi 19 août en librairies

On avait déjà adoré les deux premiers romans de Florent Oiseau, toujours chez Allary Je vais m'y mettre et de Paris Venise ...Son troisième roman, les Magnolias nous avait enchanté

Florent Oiseau commence à imposer un univers bien reconnaissable et identifiable, entre poésie du quotidien et formules bien senties sur l'absurdité de ce monde et un regard mi doux mi mélancolique posé sur des attachants anti héros

Les fruits tombent des arbres continue de creuser son sillon avec un livre qui nous explique mine de rien, sous couvert du portrait d'un quinqua un peu paumé un peu oisif, comment cuisiner une omelette aux champignons, enfourcher un vélo, sauter dans un bus et observer le monde et ceux qui l'habitent.

Pierre, cet homme perturbé par la mort soudaine d'un de ses voisins sur la ligne 19 nous montre un quotidien finalement pas si ordinaire qui ne l'est tant que ça.

Entre humour et émotion Les fruits tombent des arbres *, nous montre une grande humanité avec ce ton entre légèreté et profondeur, tendre et libre.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Pierre, il s'appelle juste Pierre, ce type qui arpente les rues de Paris, les arrêts de bus, les bars ou personne ne semble vouloir aller. Un jour, Pierre voit un homme tomber à l'arrêt de son bus comme un fruit qui tombe d'un arbre. Cette mort soudaine le hante. Qui était cet homme ? Ou voulait-t-il aller ?

De fil en aiguille, de sa laverie automatique préférée, à la montée d'une mayonnaise chez une actrice célèbre en manque de reconnaissance, à son histoire avec son ex-femme, à sa fille Trieste qui aime les filles et enfin cet homme mort qui était son voisin sans le savoir... Pierre découvre des êtres humains, Pierre est un homme simple, qui ne fait rien, qui vit comme bon lui semble.. mais peut-être est-ce cela le vrai bonheur ?

Florent Oiseau aime les perdants, les looseurs, les être invisibles. Florent raconte la vie, la vraie, sans fioritures, la vie de milliers de personnes, aux petits riens qui font le bonheur de beaucoup. Sa plume est toujours aussi juste, reconnaissable entre tous. Florent est comme un ovni.

Comment ne pas aimer la tendresse des personnages, mêlant quotidien, nostalgie, mélancolie. Un roman à nouveau sur la réalité de la vie de personnage lambda, sur les choix d'une vie, sur les accidents qui traversent une vie, sur la condition humaine.

La patte de Florent Oiseau est toujours là, avec cet humour noir, cette ironie, aux passages crus, avec une histoire de vie forte remplie de passage rocambolesque, sans temps mort. Florent porte un regard vif et tendre sur un Paris gris, sur sa population et sur les tribulations de Pierre, aux plaisirs simples. Florent Oiseau est vraiment un grand écrivain ancré dans la réalité du présent !
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J'ai découvert Florent Oiseau, en mars 2020, avec son roman « Les Magnolias ». A l'époque, j'avais abordé cette lecture avec une certaine réticence car quoi de plus déprimants qu'une ville moche, un oncle dépressif, une grand-mère à l'EHPAD mouroir qui donne son titre au roman glissant lentement vers la mort, une vie professionnelle ratée, la solitude ? Et pourtant, j'ai souvent souri, carrément ri quelquefois et j'ai souvent été émue. Ce fut un vrai coup de coeur.
On retrouve la plupart des mêmes ingrédients dans « Les fruits tombent des arbres » mais la mayonnaise a moins bien pris.
Pierre, cinquantenaire, insomniaque, oisif, divorcé, une fille de 17 ans qu'il voit peu, une sorte de sympathique loser, traîne son ennui jusqu'à ce que la veille de Noël, son voisin s'écroule mort à l'arrêt du bus 69, en bas de chez lui. Commence alors une errance le long de la ligne 69 comme un hommage à cet homme qui n'a pu le prendre lui-même. Des rencontres et des lieux improbables, des liens tissés avec des hommes et des femmes perdus, bousculés par la vie, un peu déjantés rythment une année de la vie de Pierre à travers Paris, avec comme fil d'Ariane le trajet du bus 69.
A priori, l'inconsistance de l'intrigue, la vacuité de la vie de Pierre, son errance n'auraient pas dû m'intéresser et pourtant, j'ai passé un agréable moment de lecture : j'ai souri, j'ai même ri en particulier avec la description hilarante d'une terrible séance de vélo qu'a subie Pierre. J'ai aussi été émue par certaines des rencontres que fait Pierre qui ont tous et toutes en commun d'avoir perdu un être cher par la séparation ou la mort et par son humanité face à ces peines.
Ce roman est une ode à la liberté de ne rien faire, la possibilité de dénicher l'extraordinaire autour de soi, dans l'ordinaire de la vie quotidienne, en n'étant en quête de rien.
L'auteur semble refuser de se laisser gagner par l'émotion alors l'humour noir, l'ironie, le burlesque, l'autodérision font s'éloigner les larmes et apparaître sourires voire rires.
La magie de ce roman a moins bien opéré qu'avec le précédent, peut-être parce que Florent Oiseau utilise les mêmes recettes que dans le roman précédent et parce qu'il m'a été impossible de ressentir une quelconque empathie pour cet homme somme toute assez superficiel, qui se laisse vivre, mis à l'abri du besoin par ses parents.

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