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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pierre, la cinquantaine, a été marqué par le décès brutal d'un voisin à l'arrêt du bus 69 qui passe en bas de son immeuble, et se retrouve à errer sur le parcours de cette ligne. Il rencontre une jeune femme, donne rendez-vous à sa fille Flore dont il apprend les amours, discute avec les prostituées de la rue Blondel, s'interroge sur la vie. ● Sur un sujet aussi mince, le livre pourrait être une vraie catastrophe. Or ce n'est absolument pas le cas. Florent Oiseau a le don de réussir des romans sans réelles intrigues, que d'habitude je fuis, et ce qui est à mon avis le plus difficile. ● le livre est parsemé de réflexions douces-amères, plein d'une drôlerie qui font rire jaune, beaucoup plus profond que sa désinvolture apparente ne le laisse penser de prime abord. ● Il est indéniable que l'auteur a le sens de la formule et que ses romans procurent un grand plaisir de lecture. J'ai aimé ses trois livres précédents et j'aime aussi celui-ci ! Un auteur que, bien sûr, je vais continuer à suivre et que je vous encourage à découvrir si vous ne le connaissez pas encore.● Merci à Babelio et aux éditions Allary de m'avoir offert cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Il chantait si bien...:
Pour avoir si souvent dormi
Avec ma solitude
Je m'en suis fait presque une amie,
Une douce habitude.
Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude.


Pierre, le narrateur, n'est en fait jamais seul mais il aime revenir a sa solitude apres chaque rencontre qu'il fait. Et il en fait…Desoeuvre par ideal de vie, il aime errer au hasard autour de chez lui, a Paris, prenant a rebours des itineraires modianesques. “La marche et l'attente sont des denrees precieuses, rien ne doit les galvauder, car le temps n'est important que s'il est possible de le gacher, de jouir de la liberte intellectuelle de le dilapider sans avoir le sentiment de le perdre, de flaner sans but, sans amour et sans haine”.

Et il y peche plus d'aventures qu'en franchissant les Andes et plus d'interet qu'a visiter la Galleria degli Uffizi. Parce que tout et rien l'interesse, les hommes et femmes qu'il croise au hasard de ses deambulations, surtout ceux qui semblent les plus perdus, qu'il a l'art d'ecouter, qu'il a l'art d'aider sans en avoir l'air, sans s'appesantir. Parce qu'il est oisif mais pas inactif, et dans ses errances il sait s'arreter quand il repere quelque chose, quelqu'un, interessant parce que se demarquant de l'entourage. “Je n'ai cherche, tout au long de ma vie, a ne m'entourer que de personnes qui ne faisaient pas grand-chose, car c'est, selon moi, l'essence meme de l'extraordinaire. Il faut un certain detachement, une forme de poesie pour se satisfaire du banal et en extraire le merveilleux. […] Or il n'y a rien de plus delicieux que l'ennui, c'est grace a ca que survient l'interet pour le petit, pour le deglingue, pour ce qui pue la merde. C'est l'ennui qui magnifie l'inutile, et vice versa”.

Chaque rencontre de ce flaneur pourrait etre une nouvelle, et toutes se lient entre elles par ses pensees, par ses reactions internes, par son parcours d'une annee plus particuliere qu'il n'ose se l'avouer. Et cela devient, touche apres touche, interessant. En plus l'auteur a l'art de la formule, on se prend a sourire a plus d'une page, et comme le livre n'est pas long, cela n'arrive pas a devenir lassant.


Somme toute un livre agreable a lire, que je conseillerais pour des journees oisives de vacances dans une plage perdue (le meilleur endroit pour se languir de Paris). Moi je n'ai pas attendu l'ete, aguiche par les compte-rendus de Berni et d'ODP, que je salue.
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Pierre.

Pierre, c'est un type normal. Un mec un peu banal. Qui fout pas grand-chose en réalité. Un peu largué, un peu seul sur la Terre ...

Pierre, c'est nous, dans nos petites contradictions, dans nos drôles d'habitude, dans nos aspirations perdues quelque part dans la vraie vie.
Un jour, parmi tant d'autres, il assiste à la mort d'un habitant du quartier, là, à l'arrêt du bus. Comme le fameux fruit qui s'éclate au sol. Comme une déflagration silencieuse qui ne bouleversera pas la marche du monde. Une vie qui s'arrête là, brutalement, sans préavis. Et Pierre, ça va le toucher. Ça va le faire réfléchir.

Commence alors une odyssée de l'inutile, un voyage vers l'essentiel, sur la ligne 69, dans ces rues, dans ces quartiers où nos contemporains se croisent, se délitent, s'ennuient, aiment parfois et courent après quelque chose d'incompréhensible. Galerie d'instants, de personnages, d'êtres humains, ceux qu'on croise tous les jours. Comme une salade de fruits, jolie, jolie, un tableau vivant de ceux qui s'accrochent aux branches pour ne pas tomber trop lourdement.

De restos un peu miteux, en parcs délabrés, le merveilleux s'immisce partout pour qui sait le voir. Florent Oiseau contemple l'ordinaire du haut de son infinie tendresse, avec une ironie mordante qui touche au tragi-comique.

Ce roman est un périple parisien dans tout ce que la ville a de plus ordinaire, de plus hors du commun. Florent Oiseau ouvre grand les yeux sur nos petits travers, nos existences si fragiles, comme le font les poètes.
Il y a de la mélancolie, il y a de l'aigre doux chez cet écrivain qui, de livre en livre, trace un sillon à la fois original et universel. Il y a de la vérité dans ce roman, encore une fois. de celle qui touche le lecteur, lui arrache un sourire, une grimace, une émotion.

Définitivement, je suis sous le charme de cet auteur, qui écrit comme nul autre les choses simples, donnant au banal ses lettres de noblesse et faisant de l'oisiveté un sport national, de la contemplation, une raison d'exister un peu plus.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Les fruits tombent des arbres est un roman d'un certain Florent Oiseau qui m'a cueilli au vol.
Déjà, s'appeler Florent Oiseau prédestine à une belle vocation lorsqu'on prend la plume. Mais cela ne suffit pas.
Le narrateur, un certain Pierre, la cinquantaine, nous invite à prendre connaissance d'un fait-divers banal. Cela s'est passé à une station de bus, sur la ligne 69. L'endroit est très précis, c'était devant le 112 de la rue de la Roquette à l'arrêt Popincourt, vous savez juste à côté de l'épicerie et en face du restaurant libanais. Je dis ça au cas où...
Un homme est mort là à cet endroit, sans doute d'une crise cardiaque, il est tombé par terre comme un fruit tombe d'un arbre.
Le narrateur a vu son cadavre peu après l'événement. Il n'y était pas préparé. On n'est jamais préparé à cela. C'est l'épicier qui lui a raconté la scène plus tard. Cet homme était un voisin de l'immeuble dans lequel vit le narrateur.
Des voisins, des amis, des proches se mobilisent auprès de la veuve éplorée. On découvre que l'homme était un fervent de la petite reine, alors en hommage à lui le convoi funéraire prend l'allure d'une course cycliste vers le cimetière, tranquille au départ et qui ressemble à l'arrivée à un sprint au sommet du col du Tourmalet où l'on voit la veuve éplorée sortir son épingle du jeu. C'est à cet instant que je me suis dit que ce roman était beau et génial.
Ensuite, je me suis posé une question banale, pourquoi la ligne 69, pourquoi pas la ligne 70 ou la ligne 68... ? C'est vrai, non ?
Pour moi, le chiffre 69, dans la génération à laquelle j'appartiens, me renvoie immédiatement à Serge Gainsbourg... Mais pas que... Et là, je diverge, oui oui je diverge et si je développe (au sens littéraire bien sûr), Babelio risque de me censurer... Dommage pour vous...
Plus tard j'ai compris qu'il n'y avait pas de hasard, justement lorsque le narrateur pose cette question existentielle : « Est-ce la vie qui crée le hasard, ou l'inverse ? » J'ai une petite opinion sur le sujet mais je me garderais bien d'y mettre mon grain de sel ici... Et puis il me faudrait non pas deux heures mais deux jours et une caisse de Côtes de Bourg à partager entre amis...
Je reviens au récit. Ici, faire une omelette aux champignons devient une problématique philosophique insondable. C'est vrai tout de même, que mettez-vous dans votre omelette aux champignons ? Des pleurotes ? Des girolles ? Thèse, antithèse... le narrateur tranche dans une synthèse qui ne permet aucune discussion : des shiitakés.
La ligne 69 de ce bus devient brusquement l'invitation à un voyage, une déambulation, un fil tendu au-dessus du vide, au-dessus de nos vies a priori dérisoires.
Florent Oiseau, au travers de quelques battements d'ailes nous démontre le contraire.
C'est à la fois drôle et touchant.
C'est une poésie de l'ordinaire, mais les jours ordinaires ne sont pas banals. C'est une poésie de l'absurde, car la vie est ainsi faite, idiote, intelligente et géniale...
Où le quotidien devient un théâtre inouï d'émotions.
Il y a quelque chose d'absurde, de profondément déjanté dans ce roman que j'ai adoré.
Qui évoque aussi le caractère éphémère des choses.
Qui parle d'amour.
J'ai souri lorsque le narrateur cite les commentaires sous les vidéos des sites pornographiques et qui pour lui tiennent lieu d'ouvrages sociologiques, de bouteilles jetées à la mer et parfois même aussi d'aphorismes furieusement poétiques.
J'ai adoré la rencontre de Pierre avec une actrice de cinéma célèbre un peu en déclin, à la laverie automatique du coin, celle-ci tente un sursaut dans sa carrière et cela tient à la réussite d'une mayonnaise. Sublime !
Il y a des plaies béantes dans les personnages de ce roman.
Dans ce récit, des femmes, des hommes tombent comme les fruits tombent des arbres.
Se relèvent aussi.
C'est un récit d'une infinie mélancolie où les jours ordinaires deviennent nos drames, nos doutes, nos failles, nos rebonds aussi parfois heureusement.
J'ai vu ici nos vies intimes.
Il y a de la fraternité dans des pages qui disent la terrible solitude vertigineuse de certains personnages, la vraie solitude, subie, terriblement.
Le monde bascule alors pour Pierre la narrateur vers une autre dimension.
Le roman est aussi l'éloge de la liberté, le droit de s'en aller, de partir, de larguer les amarres, vers l'ailleurs.
J'ai aimé apprendre qu'une seconde, c'est le temps qu'il faut à un fruit pour tomber de son arbre, à un homme pour tomber raide mort sur le trottoir devant le 112 de la rue de la Roquette, pour croquer dans un oeuf dur...
J'ai aimé le regard que le narrateur pose sur l'amour. Aimer l'amour, les femmes, leurs hanches, leurs peurs, le goût de leur salive, la façon dont elles prennent le café...
Il a une fille qui s'appelle Trieste, en souvenir d'une ville d'Italie et dans Trieste il y a le mot triste. Les moments de ces rencontres sont beaux et offrent comme un sens ultime à ce roman.
Il y a quelque chose d'extraordinaire dans les mots de ce récit.
L'oiseau fait son nid, les mots aussi dans ce texte où viennent se nicher les âmes d'Antoine Blondin ou d'Alexandre Vialatte...
Les jours ordinaires cachent des territoires insoupçonnés, d'une beauté douloureuse. Florent Oiseau nous le rappelle ardemment et c'est jouissif.
Quand les fruits tombent des arbres, je me garde bien à l'heure de la sieste de me retrouver en dessous. Et quand bien même...
Mais quand je lis Florent Oiseau, je m'envole...

♬ Gainsbourg et son Gainsborough
Ont pris le ferry-boat
De leur lit par le hublot
Ils regardent la côte
Ils s'aiment et la traversée
Durera toute une année
Ils vaincront les maléfices
Jusqu'en 70
69 année érotique
69 année érotique ♬

Lu dans le cadre de la sélection Prix CEZAM 2022.
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Un drôle d'ouvrage qui ne vous tombe jamais des mains, qui prête souvent à rire ou à sourire, vous saisit par sa poésie et qui pourtant est porté par un rythme très lent, où l'inaction prévaut largement sur le reste. Un roman intéressant, dans lequel je me suis attachée à cet homme si ordinaire, si peu audacieux, si exempt d'ambition si ce n'est celle de déceler dans la banalité de son quotidien une magie qui enivre aussi surement que le vin. Finalement, à quoi ressemble le bonheur pour chacun d'entre nous? Pour vous, peut-être à une gigantesque pile de livres ;-)
Pour notre narrateur, le bonheur a le visage des passants observés depuis le siège du bus 69, le goût d'une séduction qui n'ira jamais plus loin que ses balbutiements (une relation, c'est un peu le début des complications), le parfum d'une enfant qu'il aime plus que tout mais à qui il ne sait pas parler et qui ne lui manque jamais, la consultation poétique des commentaires laissés sur les sites pornos par Biroute 66...cet homme ne fait pas rêver et pourtant il porte en lui certains aspects de notre humanité, dans lesquels tout un chacun peut se retrouver en partie : paresse intellectuelle parfois, forme d'oisiveté assumée, générosité presque accidentelle ou calculée, intérêt pour les autres mêlé paradoxalement de préjugés, amour des petits riens qui enchantent le quotidien, maladresse de la relation aux autres ou finesse d'analyse...étrange oiseau !
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Pierre est un gars contemplatif. Il ne travaille pas par choix et habite rue de la Roquette. Sa vie se trouve bouleversée lorsqu'il assiste au décès de son voisin devant chez lui à l'arrêt de l'autobus 69.

Il vous invite à le suivre dans ses pérégrinations dans Paris, à la rencontre de personnes « insignifiantes » - la veuve, sa fille, un sans abri, une trans, les prostituées, des habitués d'un bar kabyle, son voisin Dalton.

L'idée de départ me semblait mince mais sous une apparente légèreté, ses réflexions questionnent néanmoins sur la vie et le sens que nous lui donnons. Un livre de petits riens, de ceux qui font la saveur de la vie si on sait regarder ce qui nous entoure.


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Livre après livre, Florent Oiseau me surprend par sa drôlerie. On a peu d'occasion de rire en littérature, alors ne boudons pas notre plaisir et laissons- nous charmer par Pierre, un personnage peu banal qui dès les premières pages du livre nous donne la recette d'une bonne omelette aux champignons shiitaké, jusqu'à ce que sa vue soit perturbée en apercevant par la fenêtre un homme allongé sur le trottoir. Mort devant l'arrêt du bus 69 :
« Je n'y étais pas préparé, je me pensais plus armé. L'air était très froid, et ce cadavre, très mort. Les shiitakés et la mort, les gens n'y sont pas préparés. »
Voila, le ton est donné. Notre homme bien décidé à en savoir plus sur ce voisin mort sur un bout de trottoir, va hanter la ligne 69 en suivant le fantôme de Jean-Luc.
Pierre est un solitaire, un contemplatif, il observe. Il aime s'installer dans une laverie automatique et étudier jusqu'au vertige le mouvement de la machine.
Il arrose ses insomnies de verres de lait glacé en se laissant bercer par le ronronnement du réfrigérateur.
Bizarre notre homme ? Peut-être. Mais tellement attachant.

J'ai aimé l'oeil plein de bienveillance que Florent Oiseau porte sur lui.
Il n'y a pas beaucoup d'action dans ce roman qui reste cependant très agréable à lire pour nous sortir de la noirceur de la période actuelle.

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Cet été, on a eu la joie de découvrir avant la rentrée le roman *Les fruits tombent des arbres *, le nouveau roman de Florent Oiseau, le quatrième roman d'un auteur qui sort ce jeudi 19 août en librairies

On avait déjà adoré les deux premiers romans de Florent Oiseau, toujours chez Allary Je vais m'y mettre et de Paris Venise ...Son troisième roman, les Magnolias nous avait enchanté

Florent Oiseau commence à imposer un univers bien reconnaissable et identifiable, entre poésie du quotidien et formules bien senties sur l'absurdité de ce monde et un regard mi doux mi mélancolique posé sur des attachants anti héros

Les fruits tombent des arbres continue de creuser son sillon avec un livre qui nous explique mine de rien, sous couvert du portrait d'un quinqua un peu paumé un peu oisif, comment cuisiner une omelette aux champignons, enfourcher un vélo, sauter dans un bus et observer le monde et ceux qui l'habitent.

Pierre, cet homme perturbé par la mort soudaine d'un de ses voisins sur la ligne 19 nous montre un quotidien finalement pas si ordinaire qui ne l'est tant que ça.

Entre humour et émotion Les fruits tombent des arbres *, nous montre une grande humanité avec ce ton entre légèreté et profondeur, tendre et libre.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Merci à Babelio et aux éditions Allary pour l'envoi de ce livre. Je connais déjà cet auteur et apprécie son univers très particulier teinté de poésie et d'absurde.
Pierre a la cinquantaine et vit à Paris. Ayant hérité d'un appartement et d'argent, il n'a pas besoin de travailler. Il est divorcé et a une fille de 17 ans, Trieste. Il est oisif.
Un jour, on découvre un de ses voisins mort sur un banc à un arrêt du bus 69. Pierre est choqué et décide de prendre ce bus, il fera de belles rencontres. Pas vraiment d'intrigue, plus une tranche de vie et des réflexions sur l'amour,le sens de la vie,la mort.
Un roman original mais moins drôle que ses précédents. Un roman mélancolique.
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Pierre, il s'appelle juste Pierre, ce type qui arpente les rues de Paris, les arrêts de bus, les bars ou personne ne semble vouloir aller. Un jour, Pierre voit un homme tomber à l'arrêt de son bus comme un fruit qui tombe d'un arbre. Cette mort soudaine le hante. Qui était cet homme ? Ou voulait-t-il aller ?

De fil en aiguille, de sa laverie automatique préférée, à la montée d'une mayonnaise chez une actrice célèbre en manque de reconnaissance, à son histoire avec son ex-femme, à sa fille Trieste qui aime les filles et enfin cet homme mort qui était son voisin sans le savoir... Pierre découvre des êtres humains, Pierre est un homme simple, qui ne fait rien, qui vit comme bon lui semble.. mais peut-être est-ce cela le vrai bonheur ?

Florent Oiseau aime les perdants, les looseurs, les être invisibles. Florent raconte la vie, la vraie, sans fioritures, la vie de milliers de personnes, aux petits riens qui font le bonheur de beaucoup. Sa plume est toujours aussi juste, reconnaissable entre tous. Florent est comme un ovni.

Comment ne pas aimer la tendresse des personnages, mêlant quotidien, nostalgie, mélancolie. Un roman à nouveau sur la réalité de la vie de personnage lambda, sur les choix d'une vie, sur les accidents qui traversent une vie, sur la condition humaine.

La patte de Florent Oiseau est toujours là, avec cet humour noir, cette ironie, aux passages crus, avec une histoire de vie forte remplie de passage rocambolesque, sans temps mort. Florent porte un regard vif et tendre sur un Paris gris, sur sa population et sur les tribulations de Pierre, aux plaisirs simples. Florent Oiseau est vraiment un grand écrivain ancré dans la réalité du présent !
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