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J'hésite à cantonner ce manga dans un genre bien défini... fantastique ou science-fiction ? (Télé-)réalité ou agissements manipulateurs dans un monde parallèle plutôt effrayant ? Des protagonistes plus morts que vivants (?) qu'une sphère noire enjoint de zigouiller des extra-terrestres... (soyez préparé à une forte effusion de sang et autres fluides !)

Intriguée par l'histoire, ce sont également les dessins, que Hiroya Oku admet avoir travaillé sur ordinateur, qui m'ont incités à lire ce premier tome (sur les 37 parus en France). Ces dessins au style un peu froid, presque impersonnel, cadrent parfaitement avec le récit violent et les personnages qui, de prime abord, ne suscitent pas une réelle sympathie. (Encore que le lycéen Masaru Kato, beau mec musculeux, bourré de sentiments empathiques...mmm...)

Ce seinen s'adresse plutôt au lectorat masculin. Dans ce petit groupe d'hommes, tous habillés, apparaît une nana nue à l'imposant développement mammaire qui éveille aussitôt la convoitise primaire de chaque mâle (y compris celle du chien présent). Roploplos qu'on a l'occasion d'admirer régulièrement par la suite... Ça ne me dérange pas plus que ça, mais pourquoi cacher le sexe et les fesses dénudés de l'étudiant Kei Kurono par un carré flouté ? C'est mal vu de s'émerveiller devant le zizi d'un homme...entre hommes ?

Mais toute "zizologie" mise à part et malgré quelques erreurs dans les dessins (qui font autant "tache" que les coquilles dans un texte), l'impressionnant et bavant extra-terrestre à la fin de ce tome 1, a suffisamment titillé ma curiosité pour aller zyeuter la suite...
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Keï attend son train quand il voit un ancien camarade d'école porter secours à un ivrogne tombé sur la voie. Les deux adolescents n'ont pas le temps d'éviter le métro. Surprise, ils ne sont pas morts mais apparaissent dans une pièce vide. Avec d'autres personnes, ils reçoivent l'ordre de tuer un être qui ne semble pas humain…
Très étrange ce manga de Hiroya Oku. Mais j'aime ça les histoires qui sortent un peu de l'ordinaire. J'avais déjà lu de ce cher Hiroya Oku, Last Hero Inuyashiki, un vieil homme et un adolescent qui subissent des transformations étonnantes. Ici, une bande de personnes d'origine diverse, mais tous « morts », apparaissent dans une pièce. (D'ailleurs, il y a une fille avec beaux arguments et une scène très étrange avec un chien…)
Qui donne les ordres au groupe ? Est-ce un homme ou une entité extraterrestre ? Autre ? Après, je ne pense pas que l'auteur va chercher à montrer au lecteur qui est derrière tout ça... Sans doute, devront-ils combattre des créatures de plus en plus étranges (à une fin précise ?). Beaucoup de questions se posent, j'ai hâte de connaitre la suite ! (Il parait qu'il y a 32 tomes à cette série, non ?!)
(Les dessins, comme dans Last Hero Inuyashiki, montre bien les émotions des uns et des autres. KeÏ me fait penser à Hiro… comme souvent quand je lis d'autres mangas d'un même auteur, je retrouve des ressemblances entre personnages…) Merci Manero pour m'avoir fait découvrir ce manga !
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En sauvant un sans abris tombé sur la voie du train, Kei et Masaru, deux anciens amis trouvent la mort… leurs corps semblent disparaître sur le quai.

Ils se réveillent dans un appartement avec des inconnus : "Voilà des nouveaux". Ils sont tous enfermés dans un appartement avec une étrange sphère noire. Une nouvelle arrive morceau par morceau : "une vrai bombe".

Une sphère noire dans la pièce se réveille et leur ordonne de tuer "l'homme poireau" , la boule s'ouvre et chacun reçoit une mallette avec des armes.

La chasse à l'Alien à la tête de poireau démarre.

On rentre sans problème dans ce Manga fantastique, les personnages : deux étudiants, des Yakusas, un homme d'affaire, un professeur, une jeune fille aux formes généreuses et un chien ...

Ils sont morts, mais en est on bien sûr ? Ne sont-ils pas dans une émission de télé avec de bons effets spéciaux ? ...
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Gantz est un manga de science-fiction qui connait un véritable succès au Japon depuis une dizaine d'années maintenant.

Adapté sur tous supports, c'est grâce au premier film tiré de l'oeuvre originelle d'Hiroya Oku que j'ai fait la connaissance de cet univers étrange mêlant SF et jeux-vidéos. L'adaptation cinématographique étant d'un dégout sans nom - comme c'est le cas pour la grande majorité des mangas ayant subit ce sort - j'ai tout de même était intrigué par l'histoire. L'immersion est rapide, la situation est facile à comprendre et va tout droit à l'essentiel de telle manière à ce que l'on soit imprégné par l'étrangeté du scénario dès les premières pages.

Deux lycéens se font écraser par une rame de métro alors qu'ils aidaient un sans-abri. Pourtant, au lieu de mourir, ils se retrouvent enfermés dans un étrange appartement dont ils ne peuvent pas sortir en compagnie de 7 autres personnes. Alors que ces derniers tentent de comprendre comment ils sont arrivés jusque ici, une mystérieuse sphère noire sadique - probablement d'origine extraterrestre - apparaît et les somme de se lancer dans une chasse à l'Homme dans les rues de la capitale sans plus d'explications.

Il est à noter que le premier tome de Gantz n'est qu'une forme d'amuse-bouche puisque sa fin donne s'ouvre sur une seconde partie. Difficile à ce stade de donner un avis objectif sur l'oeuvre sans avoir lu la suite. Une chose est sûre: une tonne de questions reste en suspens à ce stade.
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Un quai de métro. Un homme tombe sur la voie par inadvertance. Un, puis deux adolescents se portent à son secours. L'homme est sauvé, les adolescents n'ont pas le temps de s'extirper de la voie avant la collision… Un appartement anodin. Les deux adolescents se retrouvent au milieu d'inconnus, sans comprendre l'enchainement des évènements… Une imposante sphère noire leur révèle une mission qu'ils devront accomplir s'ils veulent vivre… à leur disposition une combinaison, un arsenal personnalisé et une poignée de minutes pour comprendre ce qu'il leur arrive…

Hiroya Oku, également auteur de Zero One ou encore de Last Hero Inuyashiki, nous offre avec Gantz un bijou de science-fiction. Proche dans son ambiance d'un jeu vidéo, la série met en scène des individus, une première fois décédés, à qui l'on propose de revenir à la vie. La condition sine qua non : qu'ils se plient aux règles d'un jeu meurtrier à la limite de l'absurde. Dotés d'une armure décuplant leur potentiel athlétique et d'armes futuristes, ils sont projetés dans une aire urbaine qu'ils ne pourront quitter sous peine de perdre la partie et disparaître définitivement cette fois. Chasseurs et proies, leur objectif, qu'ils doivent impérativement atteindre, est d'anéantir des créatures extra-terrestres, à l'origine inconnue, plus étranges et violentes les unes que les autres. Chaque action rapporte les points nécessaires à leur salut. Leur présence dans le jeu semble due entièrement au hasard, hommes, femmes, enfant, vieillard, faible, puissant… Autant d'occasion pour l'auteur d'imaginer une palette de réactions à son inconfortable scénario, de la peur absolue à l'exaltation, à l'image d'un Walkind Dead où rapidement la menace des zombies n'est plus qu'un prétexte à l'exploration de l'âme humaine. Faut-il ajouter qu'Hiroya Oku se vautre dans une violence absolue, déverse des litres d'hémoglobine et n'hésite pas à relever le tout d'une touche d'érotisme par le truchement de créatures à la plastique surréaliste propre au hentaï.

Cette série au-delà de ces qualités intrinsèques doit sa notoriété à la technique utilisée par l'auteur. En effet avant d'être reproduit sur les planches les corps des personnages sont entièrement modélisés sur ordinateur. le sentiment premier est un rendu figé, et froid. Plus avancé dans la lecture, la rigidité clinique de ces personnages engoncés dans leurs armures semblent être la parfaite traduction du cynisme de l'auteur. Après quelques volumes, le lecteur attentif perçoit une progression régulière du mangaka, pour finir par découvrir d'inextricables lacis de corps dénudés dont la justesse de posture, de proportion et d'expression ne peut plus être mise en doute.

Gantz est une oeuvre à part, aux frontières du fantastique, de l'horreur, de la science-fiction l'auteur n'offre aucune explication ou justification à son récit (en tout cas pas avant de très nombreux volumes). Comme dans le film Cube le lecteur est amené à s'interroger sur la complémentarité des individus sélectionnés dans le jeu… Mais les morts et leur inexorable remplacement rend vain toute réflexion en ce sens. Reste l'essentiel : un voyage dans les pires turpitudes de la nature humaine.
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En voulant sauver un SDF tombé sur une rame de métro, Keï Kurono et Masaru Kato se font tous les deux écraser. Quelle n'est alors pas leur surprise de se retrouver dans un appartement tokyoïte en compagnie d'autres personnes décédées... décédées, vraiment ? Et si tout cela n'était qu'un canular télé ?

Ca fait pas mal de temps que j'avais envie de tenter Gantz, et le moins que l'on puisse dire c'est que ce manga est assez particulier. Son dessin assez froid dégage une ambiance assez spéciale, encore renforcée par le gore de certains passages. La manière de rejoindre/quitter l'appartement a ce petit quelque chose qui rappelle une imprimante 3D, sauf que le plastique a été remplacé par la chair. L'idée est intéressante !

Concernant l'histoire, je dois bien avouer qu'après avoir lu ce tome 1, je ne sais pas trop quoi en penser. Fantôme, extra-terrestre, canular télévisé, Battle Royal dans les rues de Tokyo... pour le moment, je suis aussi paumée que les personnages eux-mêmes, et j'aime assez cette sensation. La sphère noire est extrêmement mystérieuse, et bien que l'un des persos prétendent que tout ça n'est qu'un jeu télé organisé par son père, je doute que la réponse soit aussi simple. Avec 37 tomes, j'imagine que nous ne sommes pas au bout de nos surprises !

Mention spéciale aux armes distribuées par la sphère, le fait qu'elles agissent avec quelques secondes de décalage est une excellente idée, qui renforce encore le côté horrible de la situation.

En bref, je ne sais pas encore quoi en penser, mais je lirai la suite justement pour en découvrir davantage !
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Il s'agit ici d'une relecture car je reprends cette série un peu laissée de côté et que je voudrais m'y mettre pour de bon.
Dans ce manga, le personnage dont on connaît les penséES, Kei n'est pas un héros. Au contraire, il porte un regard blasé et cynique sur la vie et le monde jusqu'à ce que son ancien meilleur copain le pousse à sauver un sdf tombé sur les voies au péril de sa vie.
Il y a un tel contraste entre ce qu'est Kei et ce qu'il était dans le souvenir de Masaru qu'on a envie de savoir comment il en est arrivé là.
et ce n'est pas les seules questions que l'on se pose. L'entrée en matière dans le vif des personnages qui ne comprennent pas plus que nous ce qu'ils font là crée un vrai suspense et l'envie de connaître la suite.
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Gantz est un univers mêlant science-fiction et jeux-vidéos. le graphisme est très intéressant (bien qu'on y retrouve les éternelles poupées à forte poitrine... mais c'est un genre, on aime ou on aime pas). C'est aussi une intrigue particulièrement alléchante : qui est Gantz? Pourquoi cet appartement? On ne sait jamais où se trouve la frontière entre la réalité et l'imaginaire...d'ailleurs, elle finit bien par exploser par la suite... Aussi violent que Battle Royale mais bien plus intéressant...
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Si vous voulez votre quota de morts et de démembrements, vous avez sonné à la bonne porte ! Vous l'aurez vite compris, Gantz n'est pas une oeuvre grand public.
Elle dépeint une violence crue et souvent inhumaine, mettant en scène des humains contre des aliens. Avec ce qu'il faut de scénarios et de mystères pour tenir le lecteur en haleine, Gantz nous offre une dose d'action qui défile à 200 à l'heure.
Ce n'est pas vraiment le genre d'oeuvre que j'apprécie en général, mais il y a un je ne sais quoi de très captivant dans cette histoire de survie ! Au point que j'en ai dévoré l'ensemble des tomes…
Parfait pour se vider la tête et profiter d'une histoire haletante sans trop de réflexion.
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J'ai adoré ce manga, très prenant, alors même que, si l'on prend un minimum de recul, on se dit "wow, cette histoire tiens vraiment la route ?!". Eh bien oui, ça fonctionne, et ça nous happe !!
Et mention spéciale aux dessins, qu'apparemment l'auteur retravaille sur ordinateur pour plus de finesse : ils sont sublimes, et participent pleinement à l'ambiance.
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