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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai beaucoup aimé ce premier tome, j'ai vite été très prise dans l'histoire. Ici, on a le survival game et la question des réseaux sociaux. Et l'idée de départ est diabolique. On a tout le questionnement de notre rapport aux réseaux sociaux, à la notion d'amitié, des followers (qui hantent beaucoup de gens). Et des jeux avec des idées aussi brillantes que monstrueuses. le graphisme est assez moyen, mais au final pas si mal que cela et on s'y habitue bien.

On rencontre d'abord Ataru Kashiwagi qui cache autant sa situation familiale, que son appartenance au réseau ReA (le petit nom de real account). Il est aussi question de confiance, de savoir ce qu'on peut vraiment dire aux gens. Il vit avec sa soeur, dont il semble très proche.
Dans la vraie vie, il n'a pas d'amis, mais sur ReA, il a pas mal de followers. Ainsi se posent déjà la question de l' « amitié » sur les réseaux sociaux, des relations virtuelles nouées, et de pourquoi dans la vraie ça ne marche pas ?! Que cache Ataru ?
La question suivante immédiate qui peut se poser c'est l'apparence, les gens disent-ils vraiment la vérité sur les réseaux sociaux ou revêtent-ils un masque ?
Pourquoi on suit quelqu'un ? l' « aime » ? si des choses sont faussées, ça change vraiment tout ? etc.
Qu'est ce qui fait qu'on est bon ou pas dans quelque chose ?
On se retrouve très bien vite plongé avec la mascotte dans le jeu de survie. A bas les masques !

Ataru aura quelques idées et quelques paroles qui font bouger les choses et réfléchir.

On entre plus dans le manga mais pas tout, on le sait très vite, et je vous donne juste les jeux (comme j'ai fait pour dilemma je crois (eh oui il faut toujours que je lise les 2 derniers tomes et me les procurent)) :

Bien sûr, l'autre question cruciale est qui est cette mascotte ? Pourquoi faire ceci ?

Bref, l'idée aussi cruelle que géniale qui a décimé une bonne partie des 10000 participants. Déjà si vous mourrez dans ReA, vous mourrez aussi dans la vie réelle : « Si vous mourrez, vos followers meurent avec vous ». Et donc très « aimablement » (je suis ironique d'où les guillemets) la mascotte a offert la possibilité aux gens de se désabonner. Alors qui restera ? et même parmi les proches ?
Ensuite, le tout est suivi en temps réel, même sur les grands écrans de la ville (enfin en partie), et les gens ont toujours la possibilité de se désabonner. 0 follower = la mort. Ce premier jeu est appelé le verdict des followers.
Le 2ème jeu questionne plus cruellement l'apparence, comment on est perçu par les autres, et dévoilent certains faux semblant. le vote est soumis à un jury. Etes vous beau, ordinaire ou laid. Seulement le jugement sur la beauté des gens n'est pas si facile. le jury est parmi les participants, interdit de mentir, où ils y passent.
Le 3ème semble plus gentil mais met quand même la pression, les gens de l'extérieur ne risquent rien à le faire. Il s'agit de poster un message qu'on va RT au maximum (reposter sur sa propre page).
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Un jeu/réseau social qui absorbe les individus qui meurent dans la vraie vie s'ils meurent dans le réseau social... ce n'est pas l'idée novatrice du siècle. C'est traité et retraité depuis de nombreuses années, voire décennies. Ce réseau, c'est le Real Account, ou Rea.

La manière dont le tout est abordé mérite de s'y attarder.

Le maître de cérémonies est une sorte d'émoticone qui semble dépourvu d'émotions et énonce ses sentences de mort de manière presque comique. Ou tragi-comique.

D'abord, les followers d'un personnage qui meurt dans le Rea vont également mourir... D'emblée, tous les followers vont se désolidariser du personnage prisonnier du Rea... Mais si le personnage arrive à zéro follower... il meurt aussi. Dilemne cornélien. J'ai adoré ces scènes et l'intensité de la réflexion sur le sens du follow et de l'attachement à l'autre.

Ensuite, un jury va évaluer la beauté du personnage. Celui-ci est en même temps appelé à évaluer sa propre beauté. Trois choix: beau, moche, ordinaire... Si le choix de l'individu est le même que celui du jury, il survit. Sinon il meurt, et ses folowers aussi.

Mais l'émoticone va trouver dans Ataru Kashiwagi un redoutable adversaire, à même d'utiliser le Rea à ses propres fins, c-à-d survivre. Et Ataru, en fervent humaniste, altruiste, va partager ses déductions et astuces.

C'est bien foutu. OK, pas révolutionnaire. Mais les réflexions sur les réseaux sociaux, leur place dans nos vies, leur impact, etc., tout cela est bien vu. La dimension sociétale, quasi philosophique du manga est claire et salutaire.
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Pourquoi faire simple quand on a l'opportunité d'offrir le grand jeu à son public ? C'est ce que Kurokawa a fait afin de mettre en avant son nouveau survival : Real Account ! L'éditeur s'est donné à coeur joie avec une campagne marketing des plus originales jouant sur les réseaux sociaux, le thème principalement abordé dans cette série. Après de nombreux concours mis en place sur Facebook, les lecteurs ont pu mettre la main sur ce premier tome qui a su piquer ma curiosité. Je vous propose donc de faire le point sur cette nouvelle licence, Real Account, scénarisée par Okushô et dessinée par Shizumu Watanabe qui ont d'ailleurs eu l'audace de partager leurs véritables comptes Twitter dans cette série disponible aux éditions Kurokawa.

Résumé de l'éditeur :
Au-delà d'Internet, il y a Real Account, aka ReA. le Japon entier ne jure plus que par ce réseau social qui rythme l'existence de chaque habitant de l'archipel. Ataru Kashiwagi n'échappe pas à la règle, et ReA lui a permis de s'inventer une vie en ligne sans rapport avec la réalité. Une double identité qu'il gère sans problème jusqu'à ce qu'il se retrouve pris en otage par le réseau. Il n'est pas le seul : 10 000 personnes sont ainsi prisonnières de ReA et de sa mascotte. Et cette dernière a mis au point un jeu qui laisse peu de chances de survie aux participants.
Que le massacre commence…

Mon avis :
ReA est le réseau social le plus en vogue au Japon et il a la particularité d'unir tous les réseaux sociaux qui existent, ce qui fait de ReA le réseau virtuel le plus important. D'ailleurs, dès les premières pages, Marble, la mascotte de ReA indiquent que le réseau compte plus de 50 millions d'utilisateurs, ce qui est plutôt énorme. En plus de cela, ReA est soutenu par l'État et il est le réseau social indispensable, utilisé de manière quotidienne. Et bien qu'Ataru le cache à ses amis, il dispose lui aussi d'un compte ReA qu'il souhaite pour lors garder confidentiel aux yeux de ses camarades de classe pour une raison bien particulière. Pourtant, il s'avère que sur ReA, Ataru dispose d'un bon nombre de followers, 1 540 pour être plus précis, ce qui n'est pas rien. On comprend assez vite pourquoi Ataru garde secret son compte ReA, il n'a pas de réels amis dans la vie réelle, il ne s'ouvre pas aux autres alors que sur ReA cela lui est plus facile, il est d'ailleurs le quatrième meilleur joueur de No Answer, un des jeux disponible dans ReA. Par contre, il avoue lui-même ne pas être honnête sur le réseau, il ment de manière récurrente. En somme, il se crée une personnalité, un caractère qui n'est pas réellement le sien. Et c'est au moment où il démarre sa partie à No Answer qu'Ataru est propulsé dans le jeu, plus précisément son esprit et celui de milliers d'autres sont faits prisonniers de ce réseau. Tout cela se passe en quelques pages, autant dire que le lecteur est vite plongé dans l'univers, le scénario se met en place très rapidement et ça me plaît.

Marble explique directement les règles et ce de manière succincte, il choisit un gars, il le bute et montre aux autres joueurs que si leur esprit meurt alors le joueur meure dans la vie réelle mais ses followers meurent aussi. Suite à cette démonstration, on apprend de Marble que le jeu va commencer et que tout le Japon va pouvoir suivre ce jeu en direct. Une issue est toutefois possible mais il faut avant tout franchir tous les niveaux du jeu mais n'oublions pas qu'Ataru est suivi par 1 540 personnes, ce qui ferait un bon paquet de morts. de suite je me suis posé la question à savoir ce qu'il adviendrait si les followers venaient à se désabonner des joueurs piégés. Eh bien Marble apporte la réponse directement dans le premier chapitre.

Au sujet de Marble, je trouve très intéressante sa force de caractère, on découvre une mascotte au tempérament complètement dingue, il fait ce qu'il veut, n'ayant de compte à rendre à personne. On l'écoute, on lui obéit, sinon… c'est la mort ! On ne peut être plus clair. le plus drôle au sujet de cette mascotte c'est qu'il dispose d'un grand smiley en guise de visage et ce même quand il est en colère. du coup, le voir agir violemment avec un tel sourire est déroutant mais j'apprécie.

On a entre les mains un très bon survival qui prend vie dans un environnement clos, c'est très violent, sanglant et c'est là une des forces de ce premier tome. L'intrigue mise en place par Okushô met bien en avant certaines spécificités des réseaux sociaux tout en proposant des situations plus que stressantes. Les protagonistes doivent faire preuve de stratégie tout en jouant à ce jeu horrifique, malsain même. Real Account nous interroge sur les véritables dires ou actes des utilisateurs à se faire passer pour des personnes qu'ils ne sont pas vraiment. Toutes ces péripéties sont merveilleusement mises en scène au travers de dessins très précis, gores par moments mais c'est la survie qui veut ça. Shizumu Watanabe nous offre donc un chara-design et des planches bien détaillées avec une dose d'hémoglobine montrant l'horreur de ce jeu. Cependant, la découpe de vignettes reste assez standard, sans trop de prises de risques. L'action est tout de même plus dynamique lors de certaines scènes qui disposent à ce moment-là d'une découpe originale, entremêlée entre elles. D'un autre côté, pour en revenir au détail qui intègre une vignette, on peut tout de même ressentir les sentiments des protagonistes au travers d'expressions de visages réussies.

Kurokawa nous offre une édition de bonne facture avec quelques petites spécificités sur la couverture et celles à venir, les numéros de tomes correspondant au logo d'un réseau social. Par contre, j'ai constaté en début de tome qu'une vignette vient s'interposer sur une autre et le dialogue d'Ataru se voit ainsi coupé sur les bords. Cela reste minime mais je tenais à le préciser. Sans quoi, Real Account est un survival comme je les aime, d'autant plus qu'il aborde un domaine bien ancré de nos jours au sein de notre communauté. Ce premier tome plante bien le décor, nous dicte les règles à suivre tout en invitant même le lecteur à se poser certaines questions. J'espère vous avoir donné l'envie de vous prendre à ce jeu tout comme j'ai moi-même pris au piège et intrigué par la tournure des événements. La suite s'annonce des plus intéressantes et me concernant j'ai été saisi à de nombreuses reprises sur les actions menées aussi bien par les joueurs que par Marble.

« Ce premier tome de Real Account nous plonge en plein coeur des réseaux sociaux, où la survie de soi et de ses abonnés est en jeu. Avec un scénario très prenant et un trait de crayon à la fois précis et violent, Real Account s'annonce palpitant ! »
Lien : http://www.jegeekjeplay.fr/2..
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Comme j'aime beaucoup les survival game et qu'en plus, je suis bon public, c'est sans surprise que celui-ci m'a tout de suite interpelée et, surtout, que j'ai complètement adhéré. Mais plus encore que le genre, c'est ce dont l'auteur a fait du thème qui m'a réellement conquise. À voir par la suite, mais le premier tome est déjà bien prometteur !

Real Account, plus communément appelé ReA est un réseau social dont tout le monde se sert désormais ; le Japon en est totalement addict. Jusqu'au jour où des milliers de joueurs se font littéralement happer pour le réseau. Leur esprit étant connecté directement au réseau, ils n'ont d'autres choix que de se plier aux exigences de la mascotte officiel du réseau, Marble, s'ils veulent sortir de là... vivants ! En effet, par le biais de plusieurs jeux fatals, les utilisateurs devront réussir ou mourir. Et cela se joue à peu de choses...

Le genre en lui-même n'a rien de révolutionnaire, on le voit beaucoup maintenant. Un (ou plusieurs) jeu met la vie des participants en danger. Stratégie, tricherie, manipulation, courage ; il en faut pour s'en sortir. Ici, les réseaux sociaux sont mis en avant et c'est ce qu'en a fait l'auteur qui m'a carrément plu ! On retrouve beaucoup notre société actuelle dans ce manga.
La première condition de Marble pour que tout le monde reste en vie donne d'ailleurs rapidement le ton sur ce qui va suivre. En effet, il demande à tous les followers des participants de choisir entre rester abonnés ou se désinscrire, tout en sachant qu'ils mourront si le participant qu'ils suivent meurent à tout moment. Si un participant atteint zéro follower, il meurt... C'est dans ce genre de situation que l'on se rend clairement compte des amis que l'on a réellement ou non...
Je n'en dirai pas plus sur les autres jeux présents dans ce premier tome mais tout repose plus ou moins là-dessus. Que ce soit sur les apparences, les sentiments que l'on accorde à des inconnus, la confiance aussi... Tout est remis en cause par le biais de ce réseau social qui n'hésite pas à éliminer des participants ; Marble n'a aucune limite ! Tout comme les réseaux sociaux...
Le thème est donc plus qu'intéressant et, pour le moment, bien développé. J'ai hâte de voir ce que nous réserve les prochains tomes !
Les dessins sont très appréciables ! La réaction des personnages et leur physique étant très importants, on a pas mal de détails au niveau des expressions du visage et on a quelques particularités aussi qui différencient chaque participants, et toutes ces expressions sont appropriées aux situations. Bref, un régal pour les yeux, que ce soit au niveau de l'histoire que des illustrations !

Ataru est un personnage plutôt solitaire qui s'est inventé une vie sur Real Account. Si en vrai il n'a que peu d'amis, voire pas du tout, il est très suivi sur ReA et se lâche bien plus sur ce réseau que dans la réalité. Il résume sa vie entre boulot, dodo et jeux sur Real Account (comme beaucoup de personnes finalement... coïncidence ?). Je ne sais pas si Marble avait des critères bien particuliers lorsqu'il a décidé d'emprisonner l'esprit de toutes ces personnes dans ReA (heureusement, on ne connait pas encore la raison et l'objectif de Marble ; même si on peut déjà s'imaginer des raisons, rien n'a été explicitement dit) mais je ne suis pas étonnée qu'Ataru en fasse partie. Et je n'étais pas étonnée pour d'autres personnages non plus, j'ai donc ma petite idée sur la question mais on verra ça plus tard...

Un premier tome plus que prometteur pour la suite des événements, j'ai hâte de les découvrir ! Je suis pressée de découvrir les autres jeux macabres de Marble aussi, savoir jusqu'où il va aller et connaître les stratégies d'Ataru qui est un personnage très intelligent, humble et discret. Un manga que je ne peux que conseiller aux adeptes du genre.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Ce manga est aussi incroyable qu'addictif. Mélange de réseaux sociaux et de Squid Game, imaginez vous avalé par votre téléphone et apparaître à l'intérieur même de votre réseau social préféré. le jeu va commencer, avec plusieurs épreuves et des morts à chaque étape.

Vous n'êtes plus maître de votre destin, et les followers ainsi que ce qu'ils pensent réellement de vous vont bouleverser votre vie et surtout garantir ou pas votre survie.

J'ai adoré ce manga qui met en lumière les travers des réseaux sociaux, l'addiction et surtout la place qu'ils ont dans la vie de chacun,

Attention, il n'est pas à mettre dans toutes les mains car ce n'est que le début du massacre et certaines scènes peuvent choquer les yeux les plus jeunes.
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J'ai beaucoup aimé ce premier tome, mais accrochez-vous, tout va rapidement. Les auteurs placent le contexte à grande vitesse avant que l'action arrive. Les enchaînements se font ensuite à une allure essoufflante.
Peu d'espace pour respirer. le thème, très actuel avec l'omniprésence des réseaux sociaux, est bien choisi et, ma foi, addictif. Les clichés des réseaux sociaux sont exploités à leurs extrêmes limites. C'est bien fait et ce manga est un, dans mon cas, un véritable page turner.
Le seul bémol que je peux avoir ne concerne pas ce tome, mais le reste de la série. Je ne sais pas encore comment les auteurs vont faire pour ne pas tomber dans la redondance. J'ai bien hâte de voir comme l'histoire se développera.
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Je n'ai pas l'habitude de chroniquer les mangas, c'est un fait, donc je m'excuse pour la possible piètre qualité de cette dernière. Cependant je me suis engagée auprès de Babelio à le faire, je vais donc prendre mon courage à deux mains et essayer de vous faire quelque chose de bien !

Real account est un manga que j'ai trouvé percutant. Autant par le point de vu qu'il défend : Les dérives que pourraient engendrer notre addiction aux téléphones et aux RS, que par ses dessins.
J'ai beaucoup aimé l'argumentaire déroulé ici. En effet, on rejoint Ataru, un jeune lycéen qui cache son adhésion au réseau social REA pour pouvoir continuer à rester anonyme en son sein. Ainsi ses camarades ne le trouvent pas et il continue à avoir de nombreux amis en ligne. Cependant, un événement va tout changer ! REA devient vivant, REA devient un jeu. Ataru comme un bon nombre des utilisateurs de ce réseau va être aspiré dans un « monde parallèle », dans le réseau REA où il va devoir affronter plusieurs épreuves pour survivre. Vous avez bien lu : « survivre ». Chacune de ses épreuves est une sorte de jeu de popularité ou de remise en question qui aura pour récompense de survivre jusqu'à la prochaine épreuve ou de mourir dans d'atroces souffrances et grandes effusions de sang. le pire étant que ces jeux sont visibles par le monde entier et que les spectateurs sont invités à participer (on retrouve ici les dérives de la télé réalité autre sujet génialement traité). Je ne vous en dirai pas plus sur ces fameuses épreuves puisque tout cela risquerait de vous gâcher le plaisir de la découverte.
L'autre bon point ce sont les dessins, ou la plume du mangaka, j'ai beaucoup apprécié sa finesse, son souci du détail et sa représentation sanglante des conséquences de ces jeux. le gore est bien présent, mais par petites touches, ce qui rend ces scènes encore plus effroyables. Les mises à mort sont sanglantes et spectaculaires. Un régal pour les yeux des publics avertis.
J'ai beaucoup apprécié les personnages suivis lors de ce premier tome, leurs personnalités sont intéressantes et ils se remettent régulièrement en question. Les réflexions qui font avancer ce roman, nous montre la voie vers une utilisation plus raisonnée des réseaux, vers une utilisation moins abusive du jugement d'autrui. Ce sont de beaux messages qu'ils font passés.

En bref, un premier tome sympathique qui laisse présager une suite encore meilleure et que j'espère pouvoir découvrir. Une saga qui promet d'être sanglante tout en proposant une réflexion approfondie sur notre utilisation et les dérives des réseaux sociaux.
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Ceci est le premier tome d'un manga et donc, un tome d'introduction. Nous suivons Ataru qui s'est créé une sorte de double identité via les réseaux sociaux et qui a la masse d'abonnés.
Sauf que voilà, le plus grand réseau social du Japon, Real Account ou ReA, décide d'importer 10 000 utilisateurs dans son propre réseau (leur esprit y est bloqué en gros). Pour survivre, ils vont avoir besoin de leurs abonnés mais aussi de beaucoup de chance ! (s'ils meurent en réseau, ils meurent réellement)

J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui nous apporte un personnage très intéressant. Mignon comme tout, plutôt bien intégré mais avec une vie de famille compliquée. Ce premier tome démontre d'ores et déjà les dangers d'internet, c'est-à-dire, la possibilité de tomber sur une personne qui n'existe pas réellement tel quel, qui ment sur sa propre identité. Cela montre aussi bien sur l'importance que les abonnés vont vous donner. S'abonner, ça ne coûte rien en dehors d'un clic. le réseau dans ce livre parle de vie ou de mort…
Ce manga est très sanglant mais derrière tout cela, il fait réfléchir et c'est surement ce que j'ai le plus aimé.

J'ai essayé de faire très concis car il s'agit d'un manga qui se lit en un quart d'heure et le but est de ne pas tout vous raconter ! En tout cas, j'ai passé un très bon moment avec ce premier opus et j'ai vraiment hâte de me plonger dans le deuxième sorti en janvier 2017 !
Lien : http://vibrationlitteraire.c..
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