J’ai aussi découvert que les oignons, et les légumes de la même famille ont longtemps posé problème aux traducteurs, car il n’existait en islandais aucun mot pour désigner le poireau ou l’ail, si bien qu’ils les escamotaient tout bonnement dans leurs traductions. Par ailleurs, ils recouraient à un seul et même terme, apaldur, pour désigner les pommiers et autres arbres fruitiers.
Activités qui échappent aux règles du langage
Marcher dans la nature.
Travailler dans le jardin.
Biner les rangs de pommes de terre.
Respirer.
Regarder le ciel au-dessus de la montagne.
Écouter les oiseaux.
Le sexe.
(P. 177)
Il me vient brusquement à l'esprit que le besoin le plus fondamental de l'être humain est d'avoir un foyer. Quiconque perd son chez -soi essaie aussitot de recréer un havre où se mettre à l'abri. Quel que soit le matériau de construction utilisé, bois, pierre, tente, voire bâche en plastique ou carton, sable séché au soleil, arbres ou branches, cela constitue quoi qu'il en soit un foyer.
(P. 111)
_Nous parlons de poèmes qui décrivent comment il est possible de supporter cette chose qu'on appelle la vie.
Il m’arrive de plus en plus souvent en relisant les textes de rencontrer des termes qu’on n’employait pas il y a quelques années, j’ai justement trouvé ces deux expressions, compenser son empreinte carbone et honte climatique dans le recueil de poèmes d’une jeune femme, Trace de suie, dont j’ai relu le manuscrit il y a peu .
Puis il me dit qu'il s'est exercé à décliner le mot enginn - personne,aucun, nul -, il lui semble étrange qu'il existe autant de versions pour un terme qui ne signifie pratiquement rien.
•Nous sommes à chaque instant au centre de notre existence.
(P. 187)
Nous sommes à chaque instant au centre de notre existence.
(Page 53)
Lorsque Alfur a parlé du chuchotis des ruisseaux en poésie, il a ajouté que l'eau des glaciers ne coulait dans les veines de personne, hormis ceux qui s'y noie.
Il me vient brusquement à l'esprit que le besoin le plus fondamental de l'être humain est d'avoir un foyer.