Je suis déçue par cette auteure dont j'attendais plus (pour ma première auteure Islandaise, et avec une telle réputation/critique). Les débuts de ce roman sont prometteurs en termes de littérature. de belles tournures de phrase, de l'inattendu. Et puis très vite
Audur Ava Olafsdottir se perd dans la recherche de métaphores, ainsi que dans la redondance. Quand elle ne trouve pas de métaphore ad hoc, elle en colle deux bout à bout. Se dit-elle que deux moyennes feront une bonne ?
Ou alors elle revient plusieurs fois sur les mêmes blessures intérieures, les mêmes explications, répétées avec d'autres mots. Un peu comme ces feuilletons qui nous repassent toutes les dix minutes la scène de l'accident !
Le fait d'intégrer des sujets difficiles : la guerre, et son cortège de viols, d'extrême pauvreté, ne suffisent pas pour remuer aux tripes. Il ne suffit pas de nous jeter des bombes à la figure pour faire un bon roman. Soit on fait du journalisme, voire de l'essais, soit on fait du roman. Et un roman, qu'il rende heureux ou qu'il fasse pleurer, doit avant tout passionner. Celui-ci n'a pas eu l' Ör de m'émouvoir.
Et puis des fautes de frappe. J'en ai marre des fautes dans les livres, les pub, les journaux, à la télé…
Mis à part une ou deux citations intéressantes, par-ci par-là (où l'on apprend d'ailleurs qu'elles ne sont pas de l'auteure pour la plupart), ce livre aurait clairement, pour ma part, pu être écrit en cent pages de moins.