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sur 178 notes
Le FBI fait régulièrement appel en tant que consultant à un écrivain spécialiste des tueurs en série, Nicholas Foster.
Sa spécialité est né d'une circonstance tragique: lorsqu'il était jeune, sa petite amie s'est fait assassiner par le père Patrick Hollman, prêtre séjournant alors à Rome.

Une relation particulière s'est établie entre les deux hommes. Aujourd'hui, Holman a été exécuté, et Foster peut se targuer d'arriver à entrer dans la tête des tueurs. Mais jusqu'où? Peut-on rester indemne lorsque l'on s'approche trop près du mal?
Les réponses à ces questions vont refaire surface lorsque des cadavres vont recommencer à fleurir, selon un mode opératoire qui rappelle dangereusement celui du prêtre assassin.

Voilà un thriller qui avait tout pour me plaire: enquête, profilage, criminologie. Et le fait que le tueur soit un homme d'église, ainsi que la façon dont l'auteur exploite cette donnée, apporte vraiment quelque chose à l'histoire.

J'ai aimé le contexte, j'ai aimé l'intrigue et j'ai aimé la fin, que j'ai trouvé audacieuse et bien amenée.

Cependant, ma lecture a pâti de longueurs tout au long du roman. Il a fallu attendre le dernier tiers pour que je rentre vraiment dedans. Et c'est dommage, car tous les éléments étaient là pour en faire un excellent thriller. J'aurais aimé moins d'introspection et de détails sur la vie privée des personnages, pour mieux se focaliser sur l'enquête ou sur le profilage.

J'admets néanmoins que la fin a vraiment relevé la sauce, et me permet de finir cette lecture sur une bonne note.
J'ai également apprécié de suivre le point de vue des différents personnages, et notamment celui de Holman lui-même.

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Après le froid et la neige de Yule, je me suis plongée dans la chaleur écrasante de la Californie. On entre directement dans le vif du sujet, avec la découverte d'un corps dont les sévices subis rappellent étrangement un tueur en série condamné à mort plusieurs années auparavant. Comment sa "méthode signature" peut-elle apparaître à nouveau ?

A travers les chapitres, on suit à la fois Ventura (enquêtrice du FBI), Foster (écrivain/profiler), mais aussi Hollman (le fameux tueur en série exécuté). Malgré les 600 pages au format poche, j'ai bien avancé dans ma lecture, voulant toujours en savoir plus ; j'ai vraiment dévoré les 100 dernières pages, tant je voulais connaître le dénouement !

Et pourtant, j'ai été déçue. Par la fin, mais aussi par d'autres choses : je n'ai pas accroché à la place omniprésente de la religion dans l'ouvrage, ou encore au fait qu'on tourne pas mal autour du pot (on a plein de teasers qui, au final, sont plutôt des pétards mouillés). Certaines choses ne sont pas assez développées, ou apparaissent comme par magie à la fin pour dénouer deux fils.

Sans compter qu'on voit directement que c'est écrit par un homme, avec des passages parfois assez "inutilement" affreux (certes, écrits du point de vue du tueur, mais c'est pas une excuse). Ou alors une "révélation", tout à la fin, complètement insensée et qui n'apporte rien à l'histoire (ça se voit que j'essaie de ne pas spoiler ?).

Ce ne sera pas mon favori ce mois-ci, même si le style m'a rappelé Grangé (que j'adore, et qui a justement donné son avis sur ce livre !). En résumé, beaucoup de bruit pour rien.
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Nicholas Foster est un écrivain qui travaille comme consultant pour le FBI pour élucider des crimes commis par des tueurs en série. Il travaille avec Michelle Ventura et ensemble ils vont enquêter sur un crime qui a eu lieu à Los Angeles. Mais la scène du crime ressemble à la signature de Patrick Hollmann, un tueur en série qui a commis beaucoup de crimes dans plusieurs pays mais qui a été arrêté et exécuté. Mais Foster connaissait Hollmann et le meurtre lui est attribué.

Un livre psychologique où l'auteur, Franck Ollivier, rentre dans l'esprit du tueur pour comprendre ses meurtres, ses actes. Nous suivons aussi la vie des enquêteurs où l'on retrace leurs jeunesses difficiles. Il y a une analyse profonde de l'esprit de chaque personnage.

Dans la première partie, la description de la vie antérieure des personnages est très longue à certains moments malgré l'importance de l'histoire. J'ai l'impression que c'est rébarbatif et j'ai même un peu lâché le livre.

Ensuite nous rentrons plus dans la nouvelle affaire où Ventura et Foster enquêtent sur le nouveau tueur en série. Là c'est plus entraînant, on rentre dans l'enquête et les pages défilent plus vite.

Les journalistes sont très présents dans ce roman. Ils essaient par tous les moyens d'avoir les dernières nouvelles. Ils peuvent nous donner des informations mais aussi détruire une personne, une enquête. de plus, de nos jours les journaux se font marcher dessus par les réseaux sociaux, les nouveaux médias qui peuvent circuler des fausses informations et qui n'hésitent pas à attaquer, critiquer n'importe qui jusqu'à détruire une vie.

L'ombre est le gros sujet du roman. Il est tout d'abord le titre du livre mais aussi le tueur. L'ombre est celle qui nous suit, celle qui nous fait peur, qui nous angoisse. L'ombre est synonyme d'obscurité, d'inquiétude, de mystère, de solitude, de mort. Voilà où le roman nous emmène. Foster cherche l'Ombre qui tue les femmes, l'homme sans visage qui est mystérieux et introuvable, l'Ombre qui le connaît et qui veut le faire souffrir et le condamner et l'Ombre qui le fascine. Ventura cherche l'Ombre un tueur en série monstrueux qui commet des actes ignobles, sans humanité, sans conscience. L'ombre qui crée la peur des gens qui le voit, qui l'aborde. Mais aussi l'Ombre qui hante son enfance, son passé, qui l'empêche d'avancer dans la vie.

"On poursuit tous une ombre"

La limite entre le bien et le mal est très proche. Patrick Hollmann se prenait pour Dieu. Ce roman nous rentre dans la religion catholique profonde où un homme qui à l'esprit trop grand se risque à pêcher pour se croire Dieu. Les tueurs en série veulent laisser un souvenir d'eux, une signature par leurs crimes comme "les religieux des siècles passés qui consacrait leur vie à recopier les pages du Livre Saint" car leurs écrits traversent les siècles. Ils sentent en eux la présence de Dieu, ils se sentent divins. Ils se croient au-dessus de Dieu.

Une enquête palpitante malgré des passages longs et complexes. Une fin qui est révélateur sur la part d'ombre que nous avons tous au fond de nous. Un mélange entre horreur et sublime où la fascination du mal est décortiquée.
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💥L'APPEL DU MAL💥
En Californie, le corps d'une femme est retrouvé atrocement torturé. le tueur s'est acharné sur elle et semble l'avoir martyrisée pendant des mois. Pour Nicholas Foster, profiler et écrivain de best sellers, ce meurtre porte la signature de Patrick Hollmann, un prêtre serial killer qui a sévi dans le Wisconsin et en Indonésie. Problème : ce dernier a été exécuté plusieurs années auparavant...

Franck Ollivier est scénariste et spécialiste des États-Unis. Avec ce premier roman brillant et terrifiant, il rend un bel hommage aux classiques du genre. On sent que l'homme a été nourri par les bios de serial killers et les films tels que "Le silence des agneaux" ou "Zodiac". Ici on suit les traces sanglantes d'un tueur en série au modus operandi atroce mais surtout on plonge dans la psyché de celui qui le traque, Nicholas Foster, un profiler qui a d'abord été victime d'un tueur avant de consacrer sa vie à étudier et pourchasser les pires prédateurs. La fascination pour le Mal, c'est le grand sujet de ce polar sombre et cruel qu'on a dévoré passionnément jusqu'à son final vertigineux qui nous promet une suite. Hâte !!!

Si vous aimez les thrillers noirs comme l'enfer, foncez ! Il vous tente ?

Bisous 😘 Fran & Flo 🍍
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L'ombre est un thriller machiavélique et noir à souhait qui prend son temps. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire. C'est un roman dense et exigeant à la construction particulière. le récit alterne les temporalités, les lieux et les points de vue des différents personnages. On se retrouve tantôt dans la tête du tueur, tantôt dans celle du profileur. C'est à la fois malaisant et quelque part fascinant.

L'auteur a travaillé la psychologie de ses personnages. Il met l'accent sur les relations ambiguës entre Foster et Hollmann, laissant souvent de côté l'enquête et les meurtres. C'est très intéressant mais parfois beaucoup trop introspectif. Il revient souvent sur les mêmes choses, les mêmes pensées, créant des redondances et des longueurs inutiles.
Pour ce qui est de la fin, Franck Ollivier a beau multiplier les rebondissements et tenter de nous égarer, elle est hélas trop prévisible.

À mon avis, ce livre souffre d'un rythme très lent et de beaucoup trop de longueurs. Il y avait du potentiel mais il ne sera pas le page-turner escompté et c'est tellement dommage. Si la thématique, profileur/ tueur en série et loin d'être une nouveauté, j'ai aimé la façon de l'aborder. Les questionnements de Foster, la dualité entre le bien et le mal, faut-il différencier le tueur, le monstre de l'humain ? Sa recherche perpétuelle de l'ombre. Est-elle en chacun de nous ?

Un thriller qui n'a pas répondu à toutes mes attentes mais qui n'en demeure pas moins intéressant et efficace. Malgré les petits bémols évoqués, j'ai néanmoins passé un bon moment.

Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Aujourd'hui, je vous parle de «L'ombre» de Franck Ollivier.
J'ai eu la chance de gagner ce livre grâce à BePolar et les Éditions Albin Michel
L'auteur vous propose un thriller sombre qui vous emmène flirter avec le Mal.
*****
Si vous n'étiez pas parano avant d'entamer cette lecture, sachez que vous risquez fort de le devenir.
Il émane de cette histoire un climat très anxiogène dans laquelle chaque personnage semble avoir quelque chose à cacher, un secret inavouable. Je reconnais que je ne savais pas à qui accorder ma confiance tant l'ambivalence est ancrée dans tous les coins.
L'auteur se fait un malin plaisir à vous mettre sous pression afin de moduler, un tant soit peu, ce potentiel attrait que vous pourriez accorder à l'un des personnages principaux. Il vous fait douter de la stabilité psychologique de chacun d'entre eux et vous plonge, de façon systématique, dans un sentiment de mal-être en leur présence. Les ressentis sont tronqués et mis à mal régulièrement.
Franck Ollivier réussit le tour de force de rendre omniprésent l'assassin, qui est déjà mort au début de l'histoire, grâce au procédé de retours dans le passé. Ces derniers nous aident à saisir qui sont les protagonistes mais ne vous attendez pas à comprendre le pourquoi du comment en amont tant l'auteur contrôle totalement sa trame ainsi que les informations qu'il veut vous révéler et le moment précis où il veut vous les révéler.
Nous sommes plus dans une atmosphère psychologique dans laquelle chaque personnage a une place importante, un rôle à tenir, reste à savoir lequel !
L'auteur maîtrise incontestablement la mise en scène dans ce thriller qui va vous secouer méchamment car les rebondissements sont nombreux et inattendus.
Il a réussi à me faire éprouver de l'empathie pour ce prêtre alors même que c'est un serial killer ceci notamment parce que la partie psychologique, extrêmement bien travaillée, le rend profondément humain et éloigne toute potentielle notion de folie alors même que ses actes le sont ! C'est là toute la duplicité qui est mise en avant et qui est, du coup, très déstabilisante pour le lecteur. Exit toute vision manichéenne. Vos croyances vont être mises à mal.
Le twist final quant à lui ne manquera pas de vous ôter tout espoir.
C'est extrêmement bien joué et réussi !
Au final, une lecture sombre à la plume maitrisée que je vous conseille fortement.
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Reçu dans le cadre du Prix des lecteurs 2024 des éditions le livre de poche, j'ai eu la chance de découvrir "L'ombre" de Franck Ollivier.

Le thriller tourne autour de deux personnages majeurs : Patrick Hollmann et Nicholas Foster. L'un est un criminel exécuté, l'autre, un écrivain fasciné et ami d'Hollmann.
Précisément, le roman retrace le passé d'Hollmann avant de sombrer dans la mécanique du crime atroce alors qu'il était au plus près de Dieu, en étant prêtre. Ses rencontres amoureuses, son périple et sa confession catholique y sont pour quelque chose.
Bien qu'il ait été exécuté, Hollmann continue de fasciner au-delà de son ami Foster qui a écrit plusieurs ouvrages à son sujet. Un ou plusieurs criminels ont adopté son mode opératoire en insérant une statuette dans l'utérus des victimes. Un "modèle" s'en va, il faut par conséquent lui "faire honneur", même de la pire des manières. Les morts s'enchaînent d'une façon incontrôlable. L'agent Ventura va faire en sorte de mettre un terme à cette mascarade abominable.
Mais qui peut idéaliser à ce point les crimes ignobles de Patrick Hollmann ?

Grâce à Foster, il nous est permis de rentrer dans la tête du criminel pour mieux comprendre ses motivations. En se consacrant beaucoup à cette personne, Nicholas Foster nous donne l'impression d'être son complice mais également un psychopathe.
Exceptionnellement et temporairement au FBI, Foster va s'attirer les foudres et avoir des ennuis. Jusqu'à quel point ?

Concrètement, l'enquête était beaucoup trop lente. L'intrigue tourne à 95% autour de Foster et Hollmann sans se concentrer davantage sur les crimes commis dans le présent du récit. Même si c'est nécessaire de comprendre les motivations d'un meurtrier, il n'était pas nécessaire de faire trois quarts autour de ces deux principaux protagonistes. L'intérêt pour l'enquête, les enquêteurs du FBI et les victimes est pratiquement réduit à pas grand chose, ce que je trouve vraiment dommage, car elles ont plus souffert qu'eux.
Enfin, le thriller débute de façon fastidieuse avec l'égo majeur de Nicholas Foster bien plus mis en avant que les autres éléments importants de l'intrigue.
C'est donc avec beaucoup de déception que je termine ce livre.
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Patrick Hollmann était un prêtre, qui avait pour passe-temps, le meurtre. Il fut arrêté et condamné à mort.

20 ans plus tard, un cadavre est retrouvé au coeur des montagnes Californiennes.

Ventura est chargée de l'enquête et demande l'expertise de Nicholas Foster, écrivain et profiler pour le FBI, qui s'est construit grâce à Hollmann.

Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans ce thriller.

En effet, il y a plusieurs flash back, à des époques différentes, et j'ai trouvé qu'on perdait un peu le fil de l'enquête actuelle. Les liens avec le présent peinent un peu trop à venir.

J'ai commencé à être embarquée au bout de 250 pages environ. J'ai trouvé davantage de rythme. Les liens ont commencé à se faire, bien que prévisibles pour certains, d'autres m'ont davantage surprise. J'ai trouvé la construction finalement assez originale.

En effet, la psychologie des personnages est bien travaillée, notamment celle d'Hollmann. On comprend son cheminement dans le meurtre, la fascination que certaines personnes peuvent avoir pour des tueurs en série etc...

Il me manquait tout de même ce côté addictif qui te donne envie de revenir au roman.

Bref, au final j'ai aimé, même s'il ne m'a pas transcendé.
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J'ai tout de suite accroché avec ce profiler, Foster. Torturé psychologiquement avec un passé traumatique, il a facilement attiré ma sympathie.

L'auteur possède une plume cinématographique qui nous immerge facilement et rapidement dans ses enquêtes et dans cette quête, que nous avons tous de nous trouver nous-même.

Un roman hyper addictif qui nous tient en haleine grâce aux nombreux rebondissements et à ce passé / présent très instructif !

J'avais deviné certains faits assez rapidement mais j'ai quand même douté jusqu'au bout.

Un thriller parfaitement réussi avec du rythme et des tensions qui nous maintiennent en alerte pendant toute notre lecture !

J'ai adoré !
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Un nouveau meurtre arrive quelques temps après la mort de Patrick Hollman. Est ce une personne qui le copie ? un admirateur ?
Ce qui est sûr c'est que le FBI a besoin de Nicolas Foster un célèbre écrivain un artiste à part entière qui décrit les meurtres sur lequel il travaille de manière complète.
Un joli thriller qui nous fait traverser bien des péripéties
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