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Le Tome 2 de la route de la soie porte cette fois sur l'Iran. Pays plein de contraste : entre les habitants accueillants et les mollahs répressifs, Bernard Olliver nous captive par son écriture légère et précise à la fois. Ses affres avec la police iranienne et sa traversée du désert sont particulièrement intéressantes. Je recommande chaudement les 3 tomes !
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Notre auteur reprend du service après quelques mois pour récupérer et se retaper!
Et une étape de plus de 2700km de l'Iran jusqu'à Samarcande ! D'abord une très grosse étape en Iran qui donne vraiment envi de découvrir ce pays et ses habitants, puis le désert de Karakoum où les températures flirtent les 50 degrés ! Puis le Turkménistan et l'Ouzbékistan ! Bref j'ai hâte de démarrer le troisième tome pour continuer à voyager et rêver au côté de Bernard Ollivier !
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Bernard Ollivier a repris sa route là où, malade, il l'avait laissée 8 mois plus tôt, à l'est de la Turquie, à deux pas de la frontière Iranienne. Et ce deuxième parcours devra le mener à Samarcande: toujours seul, et toujours à pied.
Il se retrouvera - en plein été - dans un désert torride et face aux reliefs d'immenses chaînes de montagnes. Entre le "grand" Iran et l'immense Chine, 3 "petits" pays: le Turkménistan, l'Ouzbékistan (fin de ce second livre à Samarcande), et (mais ce sera pour le troisième livre), le Kirghizstan. Il rencontrera, encore et encore, toujours les mêmes embûches: tracasseries des policiers et des douaniers, parfois corrompus, filous petits et grands prêts à fouiller son sac, prix multipliés par dix, cadeau à l'étranger. Mais la force de B.Ollivier est qu'il sait se détacher de ces aléas, et ne voir, ne retenir, que ce qu'il y a de positif dans son expérience. Il y a des filous, mais aussi beaucoup de gens généreux, simples, souriants, accueillants, désintéressés: ce sont ceux-là qui l'intéressent, et il est probable que cela se sent, car la facilité avec laquelle il obtient presque chaque jour le gite et le couvert de la part d'inconnus est certainement du à son attitude, sa façon d'être, naturellement tournée vers les autres.
Aussi ce second tome apparait-il plus intéressant que le précédent. On comprend au fil des pages que l'expérience de B.Ollivier, folle, évidemment, a un sens, et que ce n'est en rien par vantardise qu'il nous la conte. Il a voulu voir le monde, le sentir au plus près. Et pour cela, en marchant. A la fin de ce second volume, il nous conquiert davantage, et sa générosité, ressentie par ses hôtes éphémères tout au long de son parcours, agit aussi en séduction, finalement, vis-à-vis de ses lecteurs.
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Passionnant. On suit les angoisses, les inquiétudes, les attentes du marcheur. Sesdéceptions et ses incroyables rencontres. On découvre un pays fascinant, riche de ses habitants et de sa culture, l'Iran.
Je vais poursuivre avec B. Ollivier la marche vers Xi'An dans le tome 3, mais d'abord, je fais une pause, comme lui!
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Que c'est dure de quitter Bernard Ollivier... Refermer ce livre, c'est un peu stopper l'aventure. Heureusement il y a encore un autre tome !
Dans ce deuxième volet on retrouve Bernard Ollivier dans son périple sur la route de la soie. Tantôt au Turkménistan, tantôt en Iran, c'est toujours un réel plaisir de suivre son aventure. Nous le voyons évoluer au fils de ses pas. Il ne s'agit pas d'un long fleuve tranquille où tout se passe comme prévu. L'auteur-voyageur commence même par regretter d'être parti ! Il n'hésite pas à décrire ses états d'âme, son moral parfois en berne, ses rencontres avec les douaniers... Mais il met un point d'honneur à retranscrire ses rencontres, la plupart du temps très chaleureuse. Avec ses rudiements de persan ou encore de russe, Bernard Ollivier montre bien que la langue n'est pas un obstacle. Ce qui est frappant dans ce livre, comme dans le premier d'ailleurs, c'est l'hospitalité que l'on retrouve. Les gens n'hésitent pas à ouvrir les portes de leurs maisons, à donner à manger, à faire un petit bout de chemin avec ce drôle d'occidental.
Je lis très souvent des récits d'aventure. La quasi totalité des ouvrages, il s'agit d'hommes ou de femmes beaucoup plus jeunes. Il est donc très intéressant de voir comment Bernard Ollivier raconte et vit cette aventure. Humble, direct, franc, il marche et marche encore. Pourquoi?... Pour voyager, pour découvrir...
Vivement que je me procure le tome 3 !!
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Lecture fort agréable.
Alors qu'il ne se passe rien (il marche et marche et marche encore ...), le récit est vivant, varié, intéressant.
Une très belle aventure (un peu folle quand même !).
Ce parcours en 3 actes est encore mieux construit en livre que dans la réalité que l'auteur a vécue.
Chaque tome donne envie de connaitre la suite ...
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Encore un véritable bonheur de suivre l'auteur - quel personnage ! - dans sa longue marche, et quelle marche !!!

C'est amusant de se demander si de nos jours (20 ans plus tard par rapport à l'histoire), cette traversée serait encore possible, si l'auteur oserait tenir tête de la sorte à des policiers.
Utiliserait-il les mêmes termes pour décrire les femmes ?
(le seul minime bémol du livre - mais encore une fois, l'histoire se passe au début des années 2000…)

Et que sont devenus tous ces gens croisés ?

Quelle température fait-il maintenant dans les déserts du Dasht e Kavir ou du Karakoum ?

Ça donne le vertige !
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Après la traversée de l'Anatolie, Bernard Ollivier poursuit son voyage à pied l'année suivante, et cette fois il traverse l'Iran. Changement de tenue vestimentaire : malgré la chaleur accablante, il doit porter un pantalon et une chemise à manches longues. Les Islamistes ont posé une chape de plomb sur le pays et toute la vie tourne autour de la religion. Rares seront ceux (mais il y en a quelques uns), qui oseront se confier à Bernard Ollivier en les critiquant. Et celui-ci passera trois mois dans ce pays sans voir le corps d'une femme et sans voir de vêtements de couleur.

Ce fut un voyage triste me direz-vous ? Pas du tout, car la tradition d'hospitalité qui était omniprésente en Turquie l'est encore plus ici ! Partout on l'accueille, on le questionne, on l'invite, on le gave, et bien sûr on refuse de le faire payer ! Les Iraniens apparaissent à l'auteur comme un peuple curieux, cultivé, attaché certes aux traditions, mais avide de nouveauté et de modernité. Bernard Ollivier sera d'autant plus regardé et interrogé car il a construit une espèce de chariot à roulettes pour porter son sac et les bidons d'eau dans le désert du Karakoum et il ne passera jamais inaperçu !

Comme dans le premier volume, celui-ci est passionnant, jamais lassant. Jour après jour on découvre avec l'auteur un pays dans son quotidien. Bernard Ollivier n'est jamais blasé, toujours enthousiaste (ce ne sera pas toujours le cas pour la suite en Chine) et aussi ouvert aux rencontres que le sont les Iraniens. C'est une magnifique voyage à pied (3.000 km cette fois encore) et une très belle leçon de vie que nous offre l'auteur !
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Bernard Ollivier raconte sa Longue Marche d'Istanbul à Xi'An en Chine. Deuxième tome : le 14 mais 2000, il repart de Dohoubayazit (Turquie) pour arriver le 9 septembre à Samarcande , ayant parcouru à pied 2532 km. Journal de bord du marcheur à travers le Kurdistan, l'Iran, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.

Commencé sous l'orage, il rencontre d'abord des galères pour trouver à se loger sur une route où le tourisme n'existe pas. le trek sur la route de la Soie commence mal. le marcheur ne trouve son rythme et le plaisir de la marche qu'après la rencontre avec des braves gens qui l'accueilleront avec une gentillesse extraordinaire. Toutes les préventions contre le régime des mollahs qui entravaient la marche sont balayées par la gentillesse des Iraniens. Sans tomber dans l'angélisme: le policier voleur, le mollah rigide, les tracasseries douanières, les boîtes à lettres grises pour les dénonciations, la savak ne sont pas passés sous silence. Cependant, la sympathie s'accroît au fur et à mesure que le marcheur avance en Iran.
Depuis les Achéménides, des caravanserails servaient d'étapes journalières aux caravaniers de la Route de la Soie. On s'attend à ce que le marcheur s'y arrête. Il fait d'ailleurs des détours importants pour les rejoindre quand ils ne sont pas sur le goudron de la route des camions. Émerveillement de leur découverte, déceptions parfois.

Pour traverser le désert de Karakoum, Bernard Ollivier aurait aimé transporter ses bagages et surtout l'eau à dos de chameau de Bactriane comme au temps des caravanes. Il trouvera une solution moins poétique et se bricolera une petite remorque qu'il tirera lui même...Ce désert lui apparaît tout d'abord comme une épreuve, épreuve de la soif, de la chaleur, possibles rencontres avec des scorpions, des serpents, avec la terrible veuve noire. Là aussi, la traversée se passera bien. Leçon d'optimisme!

Les tracasseries aux frontières procureront au voyageur des haltes forcées, encore des occasions de rencontre, de baignades de plaisir de vivre. Encore une leçon de vie.

Ollivier semble jouir de l'ivresse de la marche qui le conduit à faire des étapes d'une cinquantaine de km par jour.

Seule déception pour moi qui pars bientôt pour l'Ouzbékistan,le voyageur arrive dans ce pays un peu blasé. Boukhara dont j'attendais avec impatience la visite est pour lui, le domaine des touristes.Il aborde Samarcande rêvée, destination ultime, avec une certaine lassitude. Après 4 mois de solitude, il aspire au retour à sa Normandie natale.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Véritable invitation au voyage... L'auteur nous embarque avec lui dans son périple (dans ce deuxième tome : l' Iran) et nous fait partager avec style ses découvertes et ses réflexions. Passionné par la Route de la Soie, il nous fait partagé ses connaissances sans transformer son carnet de voyage en livre historique. Bref, carnet de voyage très bien écrit, nourri de descriptions géographiques, de découvertes, d' anecdotes et de rencontres émouvantes, drôles et parfois effrayantes.
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