Citations sur Puissance et décadence (47)
Dans le même esprit, le grand Élie Faure disserte dans Découverte de l’archipel (1932) sur « L’âme juive ou la fureur d’être », « L’âme française ou la mesure de l’espace », « L’âme allemande ou l’annexion du temps », « L’âme italienne ou l’affût de l’objet », ou bien encore, de nouveau horresco referens, il entretient dans D’autres terres en vue (1932) de « L’âme noire ou la vertu du rythme », de « L’âme islamique ou de l’érotisme à l’abstraction », de « L’âme américaine ou “conditions” de la vie future ».
Pester contre les publicités wokistes ne suffit pas : décider, par exemple, de ne plus acheter ces voitures électriques, puis, et surtout, le faire savoir par de véritables campagnes de boycott, voilà ce que craint le capital : que nous ne consommions plus ses produits. Ne plus acheter de véhicules hybrides vendus par les écologistes parce qu’ils fonctionnent in fine au nucléaire qu’ils refusent est une action qu’entendrait bien le capitalisme.
La logique du cheval de Troie permet aux acteurs de la décadence d’avancer sous couvert de bons sentiments. L’écologie urbaine, qui ignore tout de la nature et de ses liens avec le cosmos, s’avère le bras armé du capitalisme vert qui, à coups de promotion de l’hybridité en tout, y compris sexuelle, d’économie durable et responsable, de métissage et de cosmopolitisme, dissout dans son acide ce qui restait de communauté républicaine au profit d’une juxtaposition d’individualités narcissiques, égotistes, incultes mais, c’est ce qui importe, consuméristes à mort.
L’écologie est un mot récent, on connaît sa date de naissance, 1866, et son créateur, Ernst Haeckel, un biologiste philosophe qui définissait ainsi une « science qui étudie les milieux où vivent et se reproduisent les êtres vivants, ainsi que les rapports de ces êtres avec le milieu ».
Le cas de l'immigration massive, donc non raisonnée, sinon déraisonnable, qui fait affluer dans le grand corps malade d'une civilisation judéo-chrétienne bien abîmée quantité de personnes n'ayant pas le projet de changer de valeurs pour épouser celles du continent qui les accueille mais qui revendiquent en revanche d'imposer leur mode de vie à ceux qui les accueillent, voilà qui pose un problème.
(p.192)
[La revue Front populaire] n'est pas non plus perfusée aux aides à la presse qui permettent aux journaux détenus par des milliardaires d'accumuler d'incroyables subventions, qui sont tout bonnement les impôts du contribuable, une manne sans laquelle leurs journaux mourraient faute de lecteurs. La presse écrite, peu lue, sert de référence à la presse radio et télé, très entendues ou très vues, de sorte que le sonore fait plus l'opinion que le papier. Voilà pourquoi posséder des journaux reste une entreprise idéologiquement, donc politiquement, c'est-à-dire économiquement, rentable.
Pester contre les publicités wokistes ne suffit pas : décider, par exemple, de ne plus acheter ces voitures électriques, puis, et surtout, le faire savoir par de véritables campagnes de boycott, voilà ce que craint le capital : que nous ne consommions plus ses produits. Ne plus acheter de véhicules hybrides vendus par les écologistes parce qu’ils fonctionnent in fine au nucléaire qu’ils refusent est une action qu’entendrait bien le capitalisme.