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3,57

sur 392 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je n'ai pas du tout aimé ce roman. Pourtant, il était, avec ce titre alléchant, plein de promesses.

L'écriture, d'abord, totalement dépourvue d'émotion. Les débuts larmoyants – ces plaintes interminables et toujours sur le même ton m'ont très vite irritée - et tellement creux qu'il était difficile d'y croire … J'ai été gagnée par une impression de vide qui s'est confirmée quelques pages plus loin où l'auteur nous gratifie – ô toi pauvre lecteur ignare - de ses connaissances en étymologie, en mythologie et en littérature antique, le tout arrosé (ou plutôt noyé) de citations latines et grecques, d'extraits de l'Iliade ou de l'Odyssée (tant qu'à faire) et agrémenté de propos sur le dernier designer à la mode et sur les curiosités touristiques de la côte amalfitaine et des iles espagnoles …

Que de science déployée pour noyer le poisson, pour jeter de la poudre aux yeux et masquer ainsi le manque de cohérence de cette histoire, l'absence d'imagination et la pauvreté du style.

Reprenons dans l'ordre. le manque de cohérence: le roman s'ouvre sur les souvenirs du protagoniste qui ne pense qu'aux cendres de l'être aimé flottant sur l'eau. Plus loin, il sera fait plusieurs fois allusion à la noyade dudit être aimé. Alors quoi ? Noyade ou pas ? Ensuite le choix des prénoms. Un détail, me direz-vous ? Oui, peut-être mais quand on prétend faire du merveilleux, on fait attention aux mots, aux images, aux couleurs, car derrière eux ce sont les leviers inconscients de la symbolique qu'on actionne (et combien hyperpuissants, demandez aux publicitaires et aux dictateurs ce qu'ils pensent de la symbolique … ). Alors donc ces prénoms : Paz pour l'être aimé disparu, qui visiblement était loin d'être quelqu'un d'apaisé … un comble, quand même. Et puis Nana comme prénom pour l'héroïne, cette jeune fée, belle, intelligente, riche et bienveillante. Nana, vraiment ? N'y avait-il pas d'autre possibilité ? Malgré la tonne de connaissances accumulée, l'auteur n'y a trouvé que ce diminutif passe-partout (et que je trouve très réducteur) ?

L'absence d'imagination : résumer l'Italie à la mer bleue, à l'odeur de basilic, de romarin et de thym (plusieurs fois citée dans le roman d'ailleurs …), à la saveur de l'huile d'olive sur les tomates mozzarella et aux espressos, c'est d'une triste banalité … Comparer les nuages à des particules de mousse à raser qui flottent dans l'eau bleue d'un lavabo géant est à désespérer de la poésie. Et j'en passe et des meilleures … La seule note d'originalité, la toute fin, tombe malheureusement comme un soufflé, pâtissant de la médiocrité de l'ensemble. Et on en ressort encore plus déçu.

Le style enfin … Quand je lis que le sculpteur avait installé une table avec son tour de potier environné (oui, environné … qui parle comme ça aujourd'hui ? qui écrit comme ça ?) de pots de peinture, j'ai du mal à retenir un bâillement. Quand ensuite l'auteur parle du formidable progrès technologique auquel nous avons assisté ces dernières années, les yeux me picotent. Et quand je l'entends au loin jubiler de son sens de la formule (« Je ne mets pas fin à mes jours, je mets fin à une longue nuit») et de ses bons mots (« je sais ce qu'elle aurait dit devant ce plat. Elle n'aurait rien dit » et «Je n'ai pas à faire attention à celle qui m'accompagne puisque personne ne m'accompagne » méritent une place de choix dans l'anthologie de la littérature à deux balles, je crois) le livre me tombe des mains et non, décidément, je ne crois plus ni au merveilleux …. ni à Gallimard …
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J'ai lu Plonger et je n'ai pas vraiment aimé, sauf la fin. Je m'étais dit que je ne lirais pas Croire au merveilleux. Et puis, je l'ai vu à la bibliothèque et finalement je l'ai emprunté. Tout ce que je n'ai pas aimé dans Plonger se retrouve ici, en pire.

Je n'avais pas aimé l'étalage de culture, toutes les références à la mythologie car trop, c'est trop. Et bien là, c'est pire. L'auteur a choisi un personnage féminin grec, Nana, comme ça il a un prétexte (si besoin est) pour en rajouter des louches sur la culture grecque. Il nous cite des phrases en grec. Mais rassurez-vous lecteurs incultes comme moi, il en donne la traduction. Et il rajoute ici sa culture sur les meubles de designers. L'égo de Christophe ODB va sûrement en prendre un coup si je le compare à Guillaume Musso, mais pour l'étalage de culture, je les mets dans le même sac. En effet, comme chez Musso, quand César entre chez Nana, il commence par nous donner le nom des créateurs des meubles, très connus peut-être, mais pas de moi.

Je n'avais pas aimé le monde de bobos. Et bien là, c'est pire. Sa Nana vit dans un appartement luxueux plein de meubles de grands designers et on a l'occasion d'assister à des repas et soirées entre gens qui vivent dans un monde de nantis tellement superficiels.

Je n'avais pas aimé l'écriture pompeuse. Et bien là, c'est pire avec de nombreuses phrases ridicules que je ne citerai pas, n'ayant pas le courage d'aller les rechercher dans le roman et de me les farcir une deuxième fois.

Je n'ai pas aimé les descriptions de guide touristique à Chambord, à Chenonceau, en Italie (il y a du basilic, vous le saviez?), aux Canaries.
Je n'ai pas aimé les nombreuses références au terrorisme dont beaucoup sont discutées avec son fils de 6 ans.

L'histoire est sans queue ni tête, même si cela s'explique à la fin. Il m'a quand même fallu me coltiner toutes ces pages avant de comprendre. J'ai encore ici survolé tous les moments d'étalage de culture, les soirées entre bobos, le passage quasi final en Grèce, summum du sans queue ni tête (là on se dit, mais c'est quoi ce délire ?). Et j'ai trouvé la fin au Japon complètement sortie du chapeau et ridicule.
Si vous aimez l'étalage de culture, les fêtes chez les bobos, les histoires sans queue ni tête, ce livre est pour vous. Mais ce n'est que mon humble avis. Après deux romans, ma découverte de ODB s'arrête ici.
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livre bien écrit mais sans intérêt
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C'est vous voulez approcher le bobo parisien , les intellos précieux , alors ce livre est pour vous.
Pour les autres, un conseil passez votre chemin ! L'écriture est suffisante d'un pseudo romantisme affligeant .




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Un homme se souvient de son histoire d amour en Italie. le même homme, quelques années plus tard, rencontre une jeune femme dans son immeuble.
Personnellement, je n ai pas accroché. Les ficelles sont grossières. l'ecriture médiocre. Les thématiques trop marquées.
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