Le livre est court, donc il ne souffre pas de longueurs. À l'époque des romans policiers de plus de 500 pages, il est reposant de lire un petit livre sans prétention, qui n'a pas besoin de s'étendre sur des tonnes de pages pour être agréable et palpitant.
Le lecteur tique un peu lorsqu'au départ, Douarel est le seul qui trouve l'histoire étrange, mais après tout, c'est un topos du genre.
Bien sûr, on éprouve une grande pitié pour le personnage de François Claudier, et en même temps, on admire sa droiture. On aurait aisément compris qu'un homme ayant connu tant de malchance devînt criminel ou fou. C'est donc un personnage admirable, même si on me rétorquera qu'il est trop parfait. D'habitude, la perfection m'agace, dans les romans, mais ici, il y a un tel contraste entre François et les aspirations malheureusement banales de Raoul, qu'à tout prendre, on préfèrera louer la perfection.
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