Les Liens du sang, tome 2

Seiichi est toujours sous le choc de la chute de son cousin. Il essaie de se remettre mais la visite d'une camarade de classe chez lui le laisse hésitant... mais la réaction de sa mère est plus étonnante... Toujours dans l'observation, peu de mouvements, il y a peu de personnages : surtout le jeune Seiichi et sa mère. Celle-ci est assez dérangeant dans ses réactions, on sent qu'elle n'est pas tout à fait saine d'esprit. On reste sur un malaise en fermant ce second tome...

La fin du premier volume de "Les liens du sang" nous avait laissés sur une scène absolument dramatique. Alors que Seiichi passait une journée en famille à randonner, Seiichi et son cousin Shigeru s'éloignent sur une corniche au moment du pique-nique. Comme ils tardent à revenir, Seiko vient les chercher. Alors que Shigeru fait le malin sur le bord de la falaise, Seiko le retient avant de le pousser dans le vide.

Ce deuxième tome s'ouvre directement sur cette scène. Seiichi est bien sûr tétanisé par le geste de sa mère qui, elle, semble détachée du drame. Cette suite nous plonge dans l'effroi de la première à la dernière page car si l'acte de Seiko est déjà terrifiant, la suite de l'histoire nous laisse entrevoir combien cette femme est gagnée par la folie et son fils incapable d'y faire face.
De nombreuses pages laissent la place à des planches sans texte où seuls les dessins traduisent les émotions de Seichi et en même temps les insondables pensées de Seiko. Certaines scènes nous plongent presque dans un récit d'horreur.
Ce manga est d'une efficacité permanente en terme d'ambiance, mais aussi en terme d'histoire. le malaise est grandissant et étouffant, et l'inquiétude monte à son maximum. le cauchemar ne fait que commencer pour Seiichi pris totalement sous l'emprise de cette mère toxique et castratrice, absolument terrifiante dans son comportement.
Hâte de connaître le dénouement avec le tome 3.

Seiichi a été témoin de la chute de son cousin poussé par sa mère de la falaise. Seiko est retrouvé en bas. Il est gravement blessé mais vivant.

L'ambiance lourde et malsaine est de retour dans ce deuxième tome qui nous en montre un peu plus sur la relation fusionnelle entre la mère et son fils mais aussi l'influence qu'elle a sur lui.

Les liens du sang est un manga qui fait passer les émotions par le dessin, ce que est renforcé par le peu de texte. Un bon manga qui tient en haleine car on aimerait déjà savoir jusqu'où tout cela va aller et nous mener.

Dans la même lignée que l'introduction du tome 1, la relation mère/fils est glauque ! Nous sommes dans la forêt et Shige a survécu à sa chute qu'on pensait mortelle. Je suppose suite à ce drame que la mère est schizophrène.. mais il y a qu'elle entraîne son fils dans ses délires ! Celui-ci se sent obligé de la protéger, soutenir. On se pose beaucoup de questions, pourquoi tant d'amour ? Comment est-ce possible ? D'où cela vient ? Surtout, pourquoi Sei ne s'émancipe pas plus? Ne se rend-il pas compte de la gravité de la situation ? le père est-il aveugle ? Les dernières scènes sont vraiment malsaines. Ça m'a mise mal à l'aise..et énervée par le caractère de Sei.

Ce deuxième tome poursuit directement la fin du premier. Après sa chute provoquée, le cousin de Seiichi est à l'hôpital, dans un état dramatique.

Suite à ce qu'il a vu, Seiichi est perdu : doit-il parler et condamner sa mère, ou se taire et vivre avec ce mensonge ? Ce n'est plus un petit enfant et il se questionne sur le comportement de celle-ci. Mais, totalement sidéré et insécurisé, il ne peut que la suivre et plonger plus profondément avec elle dans sa folie. Son monde, déjà fort restreint, silencieux et calfeutré, se réduit encore. Et la petite bouffée d'oxygène apportée par son amie Yuiko se trouve vite réduite à néant par l'intervention de sa mère. Celle-ci semble littéralement dévorer, incorporer son fils.

Ce manga prend son temps mais à juste titre. Il arrive à créer une ambiance malsaine sous une douceur de façade et nous fait entrer en même que Seiichi dans un monde de peur. Encore une fois, tout passe par le dessin qui est d'une grande efficacité pour exprimer les émotions et les états intérieurs des personnages. Il y a peu de mots mais tout est dit par les mouvements des corps et les gros plans qui en sont faits.

J'ai toujours aussi hâte de poursuivre ma lecture !

"Les Liens du sang" est un manga atypique où l'emprise psychologique de la mère sur son fils devient vraiment flippante.

J'aime beaucoup les graphismes de l'auteur. Il est extrêmement doué dans la réalisation des portraits. C'est d'un réalisme frappant.

En soi, on a l'impression qu'il ne se passe pas énormément de choses dans ce volume 2 et puis arrive la fin du volume et là... Cette fin laisse planer un malaise désagréable. Je me suis vraiment sentie mal à l'aise...

Quelle horreur ! le sentiment d'oppression est si bien retranscrit (la gestion des ombres vient s'ajouter à la liste des qualités du dessin). Je n'arrive pas à trouver des informations sur l'auteur, mais quand on voit ce qu'il fait dans ses différentes oeuvres, c'est à se demander s'il n'a pas subi lui-aussi des sévices.

Entre sentiment de culpabilité et conflit de loyauté, Seiichi découvre Shigeru et ne peut pour l'instant prendre position contre sa mère. Son esprit le fait questionner en associant le souvenir du chat et de son cousin pour en faire un nouveau traumatisme.

J'avais dit que le personnage de Yuiko aiderait certainement notre personnage principal. Je ne m'attendais pas à cet élément déclencheur aussi intense (et aussi vite !). Cela va provoquer une véritable frénésie chez la mère et une emprise d'autant plus marquée.
Tout le tome est d'une qualité remarquable, mais les deux derniers chapitres sont brillants.

Seiichi est profondément choqué et troublé par la tournure qu'a prise la randonnée familiale. de retour chez lui, nous sommes témoins de l'étendue de l'emprise que sa mère exerce sur lui.
Il ne se passe finalement pas grand chose dans ce deuxième volet. L'auteur prend son temps pour distiller les regards et les gestes qui donnent toute la profondeur dramatique et malsaine à ce duo mère-fils. Les paroles sont peu nombreuses, mais tranchantes. Jusqu'à un final pour le moins dérangeant…
Le graphisme de Shuzo Oshimi est impeccable, l'histoire simple et prenante.

TW: incestes présente dans le tome
Une lecture plus qu'étrange j'aime beaucoup ce deuxième tome qui répond à quelques une de nos questions et a la fois qui en rajoute tellement plus

On est sur une fin et des très froid et flippant je trouve les planche travailler et détaillé avec énormément de blanc pour rendre l'histoire moins sombre

J'aime beaucoup la relation de seiichi et yuiko même si je le doutais que yuiko aller lui déclarer ça flamme


La mère de seiichi me fait peur et m'intrigue a la fois notamment avec la fin du tome

On trouve l'illustration de couverture au moins trois fois dans le second tome des "Liens du sang" de Shuzo Oshimi : sur la jaquette, en noir et blanc sous la jaquette et dans l'album photo à la fin de chaque tome, où on découvre Seiichi bébé avec sa maman, avec la légende "J'aime les livres d'images..." Image glaçante sur papier glacé.
Le livre d'images que nous venons de lire quand nous découvrons cette légende est un manga sur la relation toxique entre une mère et son fils devenu adolescent, et les photographies les montrant plus de dix ans plus tôt accroissent le malaise. À quels meurtres va-t-on assister dans les tomes à venir ? L'ambiance est suffocante, avec un chapitre justement intitulé "regards" : peu de texte dans ce manga, mais plusieurs gros plans, un jeu constant sur l'implicite, sur l'ombre et la lumière aussi (une image nous montre Seiichi entouré par sa famille et son visage est le seul qu'on distingue alors que la main de sa mère est posée sur son épaule).
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