Regarde ma peinture, elle pue l'artifice. La vérité, c'est qu'on fait semblant de vivre!
Tu baises comme tu peins. Tout en surface, rien en profondeur.
L'excentricité de façade des artistes me séduisait, mais ils étaient tellement prévisibles... prisonniers qu'ils étaient des convenances et de leurs rêves de gloire sociale à deux sous. Aucun ne me faisait envie.
La décence m'avait enseigné qu'il fallait toujours passer une chemise propre par dessus la sale. Restée seule dans l'atelier, comme je n'avais ni draps ni linge, j'ai dormi nue, emmitouflée dans une peau de bête. En imaginant la tête de ma tante si elle me voyait ainsi, j'ai eu un fou rire. Pour la première fois de ma vie, j'étais libre.
Un visage comme un ivoire sans pli, un regard de feu sous la mèche de Corbeau
On habitait au-dessus de la fabrique, dans un appartement laid et exigu où même les rais de soleil étaient tristes.
La jeunesse à Montmartre en 1900, c'était la cruauté, la violence, la folie. Dans cette crasse, dans ce bidonville où une bande d'immigrés loqueteux inventait l'art moderne...
Picasso m'a aimée, Picasso m'a peinte...
Il a beau avoir voulu m'effacer... Il m'a rendue éternelle.
C’est ça que je veux peindre : la vérité pourrie sous les habits de fête.
S'il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème.
Max a raison : les femmes ne comprennent rien à la poésie.