Klaw, tome 3 : Unions

Voici donc le dernier tome du tryptique d'Ozanam / Jurion, qui est finalement le premier cycle d'une série qui ne va pas s'arrêter en si bon chemin, le récit fait un saut dans le temps et nous amène sept ans plus tard, un bond temporel assez surprenant qui marque une sorte de rupture avec le tome précèdent...
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A la mort de Dan, Ange a absorbé son dizhi. Il trouve refuge chez Horacio, qui parfait son entraînement. Sept ans après, Horacio est tué à son tour, et Ange absorbe son dizhi chèvre. Il mène alors une lutte acharnée contre le crime et se retrouve affublé du statut de super-héros par les médias, qui le surnomment "The Klaw".
Le bond en avant de sept ans, nourri de flash-backs, est très habile et donne un second souffle à la série, si tant est qu'elle en ait eu besoin. Ange, comme tout super-héros qui se respecte, nourrit des doutes sur sa mission, surtout quand des êtres chers à son coeur sont touchés. Et comme tout super-héros, il devra lutter contre un "villain"... et peut-être aussi contre lui-même. Passionnant !

Après une fuite pendant 7 ans avec entre autres un nouveau mentor, Ange revient à Chicago, et devient THE KLAW, un super-héros. Mais rien ne se passe comme prévu, et les retrouvailles avec son ancien copain membre du FBI, et surtout avec la belle Lisa risquent d'être plutôt brulantes...

Avec un trait plus affirmé, et des couleurs plus vives, ce troisième tome suit la montée en puissance d'Ange et de ses nouveaux pouvoirs.

Sept ans après les terribles évènements, Ange Tomassini revient en ville. Il espère pouvoir rendre Chicago plus sûr, mais les vieux démons ont la vie dure.

Après deux tomes prometteurs, qu'allait réserver l'ultime tome de Klaw ? Résumons : on parlait métamorphose animale, mafia et amour adolescente. Pour que tout s'emboîte, les auteurs ont fait le pari le plus fou et le plus logique. le troisième tome parlera du super-héros qu'est devenu Ange Tomassini. En moins de cinquante pages, on parcourt les sept années des personnages principaux. le récit garde l'essentiel pour garder une dynamique. le résultat va vers un "comics" coup de poing. On emprunte aux meilleurs récits policiers, aux super-héros, sans oublier un sentiment qui plane sur cette trilogie : l'amour ! La fin est surprenante, mais clôt de façon magistrale l'histoire de Klaw.
Joël Jurion reste fidèle à lui-même avec son dessin. C'est réaliste tout en empruntant un style "jeunesse", souple. Côté couleurs, Yoann Guilé est indispensable avec sa palette. Ses couleurs sont sublimes et illuminent les dessins de Joël Jurion.

Un troisième qui termine un premier cycle. Tout n'est pas raconté, mais cette trilogie peut se suffire à elle-même. Un excellent travail des auteurs ! Un futur classique !
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