Ce livre est un best-seller. D'excellents lecteurs et de grands critiques l'ont loué. C'est donc, a priori, un très bon livre. Sa construction est très astucieuse : deux narratrices, l'une ayant écrit un journal jeté à la mer (dans un sac plastique) et l'autre, étant l'auteur, le trouve et même l'enquête pour essayer de retrouver la première.
« L'éternité c'est long, surtout vers la fin », disait
Woody Allen. J'ai tenu 108 pages. Je jette l'éponge (mais pas le livre !). Qu'est-ce que c'est long, bavard, ça tourne en rond pour finalement avancer mais tellement lentement. Résumé de 108 pages : Ruth a trouvé le cahier de Nao et il va bouleverser sa vie. Rien d'autre. le bouleversement est à venir.
Certains ont vu dans ce roman un certain éloge de la lenteur, qui serait la marque des romanciers japonais. Ah bon ? Je ne vois pas cela chez Murakami ou Yasuhi
Inoué par exemple. Je ne vois pas ici (dans les 108 premières pages) une once de poésie non plus.
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