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sur 236 notes
Comme une bouteille à la mer.

Une boite à bento échoue sur les rivages de Colombie Britannique. A l'intérieur un journal intime écrit en japonais qui appartenait à une jeune adolescente japonaise. En vieil obsédé que je suis, je l'imagine déjà dans sa tenue de lycéenne, jupe au-dessus du genou et longues chaussettes blanches.

« Donc, si vous êtes du genre à aimer les trucs bien dégueulasses, je vous le demande, fermez ce livre et passez-le à quelqu'un d'autre, votre femme ou un collègue. Vous vous épargnerez un mauvais moment. »

Autant dire que je referme de suite ce bouquin et que je refile le journal intime de Nao à ma voisine Ruth, d'autant plus que mon niveau de japonais connait ses limites.

Mais avant, je m'assois, la respiration posée. Posture de zazen pour laisser défiler les mots de Nao, laisser s'envoler les images de Ruth. Pour laisser m'imprégner de cette double atmosphère mi-japonaise mi-canadienne, la tristesse des êtres, la quête spirituelle des autres. Pour sentir le parfum irradié du Japon post-Fukushima qui s'entremêle à celui des pins et d'iode de la Colombie Britannique. Tabarnak – fallait bien qu‘il sorte, celui-là !

Et pour ressentir les émotions de ce témoignage.


A l'instar de Ruth, je découvre, au rythme des pages, la vie de Nao, cet être presque impersonnelle ignorée de tous, transparente pour tous, humiliée par tous. Pourtant, elle trouve la force de survivre, grâce à sa grand-mère Joki, une bonzesse centenaire, adepte de textos, son grand-oncle kamikaze dont elle découvrira certains carnets secrets datant de la guerre ou son propre père, tendance hikikomori porté fortement sur le suicide.

Un roman qui s'effeuille comme quand on ouvre un tiroir et qu'on renifle les dentelles d'une jeune femme. Chacune a son propre parfum, son histoire, ses images, et ses fantasmes. Entre la réalité et l'onirisme, les mots se mélangent et s'emmêlent, je pense forcément à Murakami en version féminine, même si je n'aime pas comparer les auteurs entre eux.

« En même temps, toute la terre et le ciel » est une histoire zen. Elle y parle de la société contemporaine et de ses travers, de Fukushima catastrophe tout aussi traumatisante que Nagasaki, de la Colombie Britannique à la limite d'une déforestation intensive, de la seconde guerre mondiale et de ses kamikazes, du onze septembre, du mal-être des hommes et des petites culottes de Nao – bon, je crois que sur ce dernier point, mes fantasmes prennent l'avantage sur ma spiritualité.

Entre les pages de ce carnet intime, confession d'une adolescente et d'un bouddhisme à portée de mon esprit, aux évènements du quotidien se mêlent les préceptes de maître Dogen ; je ne peux que m'assoir en zazen, attendant sans l'attendre le fameux coup de kyosaku.

Et au fil de l'histoire, l'esprit se libère, les idées s'envolent, le corbeau croasse et les mots deviennent fous. Ils s'enchainent et se défilent comme les pensées de mon esprit ne s'accrochant ni à la cime des arbres ni au sommet des montagnes, tels des nuages flottant inlassablement dans l'atmosphère. Ils naviguent au-dessus des flots, ils volent au-dessus des monts, ils s'élèvent, les lettres se mélangent entre elles comme une partouze littéraire avant de s'évaporer dans le silence.

Où vont les mots lorsque je les lâche ? S'envolent-ils dans le ciel au grès des courants d'air. S'enracinent-ils dans la terre pour faire de nouvelles pousses de phrases qu'un esprit passant pourra cueillir à sa bonne volonté ? Se déverseront-ils dans le grand océan azuréen qui sépare la terre mais relie le ciel, ou dans l'urinoir que les carreaux de faïence reflètent de son éclatante blancheur ? Est-ce pour cette raison que je suis avare de mes mots… Mais mon silence, où s'échappe-t-il ?
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Vous avez envie d'une belle histoire, avec une jolie écriture, beaucoup d'émotions et une pointe de magie ?
Ce livre est peut-être fait pour vous, mais pour cela, il faudra que vous ayez un moral d'acier car l'histoire racontée ici n'est quand même pas bien gaie.
Ruth, une femme écrivain qui vit au Canada, découvre un sac échoué sur la plage, il contient notamment un journal rédigé par une jeune japonaise maltraitée dans son école.
Ruth va tenter de trouver qui est cette jeune fille et elle fera tout pour savoir ce qui lui est arrivé, car elle pense qu'elle a probablement été victime du tsunami.
Les thèmes abordés ne sont pas joyeux : exil, harcèlement et suicide en sont les principaux.
Mais l'écriture est de toute beauté et l'intrigue nous prend aux tripes.
Un roman que j'ai eu du mal à lâcher malgré des thèmes difficiles.
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Ruth a quitté sa trépidante vie new-yorkaise pour suivre son mari au Canada sur une île de Colombie britannique. Bien sûr elle aime son mari et sa nouvelle vie mais éprouve tout de même une certaine nostalgie et connait une panne d'inspiration dans son travail d'écrivain. Un jour, lors d'une de ses promenades le long de la plage, elle trouve un étrange paquet rejeté par la mer, sans doute un de ses rebuts provenant du Japon comme il y en a souvent depuis le tsunami. Au milieu d'objets hétéroclites, Ruth découvre le journal intime de Nao, une adolescente japonaise qui couche ses réflexions dans un carnet, installée dans un maid café tokyoïte. Très vite, Ruth est emportée par le récit de cette jeune fille hors du commun qui raconte ses jeunes années en Californie, le difficile retour au Japon, le harcèlement dont elle est victime au lycée, la déprime de son père, son grand-oncle kamikaze, son arrière grand-mère nonne bouddhiste, sa vie de l'autre côté de l'océan. Par delà la distance et le temps, un lien très fort se tisse entre l'auteure américaine et l'adolescente japonaise.


Foisonnant et audacieux, le dernier roman de Ruth OZEKI est un saut en chute libre dans la société nipponne, entre traditions ancestrales et modernité. Inclassable, mêlant rêve et réalité avec bonheur, il est complexe sans être compliqué et fait la preuve que l'auto-fiction, si elle est bien maîtrisée, peut être autre chose qu'une étude attentive de son nombril. Ruth OZEKI, portée par sa double culture, américano-japonaise, crée un monde parallèle où tout est possible : croiser un kamikaze de la deuxième guerre mondiale, une nonne centenaire qui pratique le zazen, un homme qui se met à l'origami pour éloigner son désespoir, et -pourquoi pas ?- changer la fin de l'histoire et sauver l'adolescente et sa famille. Il faut lire ce roman, apprendre à connaitre l'attachante Nao et se laisser emporter dans ce voyage onirique. Une lecture surprenante mais magique, à ne pas rater !
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Voici un roman qui m'a particulièrement plu. Premièrement pour l'onirisme qui se dégage du bouquin, mais également pour le style particulier où deux mondes à deux endroits différents se mélangent pour n'en former qu'un à travers le prise confidentiel d'un journal intime d'une jeune fille. Une jeune fille qui, victime de harcèlement, écrit son histoire et celle de sa famille dans son journal. Un journal intime servant de lien métaphysique entre les protagonistes. Jamais Proust n'aura autant retrouvé son temps que dans cet ouvrage poétique où les deux personnages liés par un phénomène quantique se croisent et se décroisent sur une ligne du temps qui se distord à coup sûr.

On y ressent une forte influence du style Murakami et plus particulièrement de Kafka sur le rivage. Il y a cette même poésie, ce lyrisme et une douce mélancolie qui flotte et qui rendent la lecture agréable. Peut-être est-ce dû à l'histoire de Nao, victime de harcèlement qui ajoute cette touche mélancolique ou bien cette envie de sauver et de découvrir le sort réservé à Nao qui font que Ruth brasse toute la terre et tout le ciel ?

L'ambiance et l'effet humidité de la lecture (il y a assez bien de relation avec l'eau dans la narration) ont fait que ce livre m'a emporté comme une vague du naufrage. Aussi, il faut reconnaître que l'on a une impression d'avoir échoué soi-même dans tout cela. Passager du bateau qui sombrera. Autant de sens au livre qui s'échoue sur la plage, que pour Ruth qui reste dans le doute avec cette sensation d'avoir perdu à l'avance dans pas mal de choses. Là, encore le temps se distord. Le livre amène à quelques réflexions et pensées sur nos choix et l'influence de ceux-ci sur notre existence. On sent beaucoup d'interrogation de la part de l'auteure au niveau de l'écologie avec les références sur le tsunami, mais on y sent également un vécu personnel à travers le personnage intéressant de Jiko qui vit dans un temple bouddhiste retiré dans les montagnes, comme le fut Ruth Ozeki. Le réel se mélange à l'irréel et c'est beau.

C'est un livre que je conseille à ceux qui ont lu Kafka sur le rivage et qu'ils l'ont apprécié. Ceux-ci devraient peut-être trouver celui-ci intéressant. C'est un des livres que j'emporterais sur une idée déserte. Autre point intéressant est le grand soin du traducteur à annoter le vocabulaire lexical spécifique du Japon, ainsi que l'appendice qui accompagne la fin du livre. Ce qui donne un aspect éducatif et instructif intéressant supplémentaire.
Lien : https://uneodeurdevieuxlivre..
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Ecrit par une romancière mi-américaine, mi-japonaise, devenue nonne boudhiste, ce livre, qui fait penser à l'univers de Murakami, par son oscillement entre réalité et imaginaire,m'a captivée.

Deux personnages nous sont présentés, en parallèle.Tout d'abord Nao, une adolescente japonaise, dont la famille est revenue désargentée ( et mal considérée) au Japon, après avoir vécu dans l'opulence aux Etats-Unis.Elle raconte dans un journal son quotidien difficile à Tokyo.Son père, qui ne supporte pas sa déchéance tente plusieurs fois de se suicider.Les relations de Nao avec sa mère sont tendues.Et surtout, elle subit un harcèlement moral dans son école.Heureusement, elle trouve du réconfort auprès de sa grand-mère, nonne boudhiste.

J'ai beaucoup aimé les confidences écrites de Nao, son humour, son désarroi, ses souffrances, sa quête d'identité.C'est un personnage très émouvant.

L'autre personnage est une romancière , prénommée Ruth, comme l'auteur.Elle vit sur une île, au Canada.Elle est en panne d'inspiration.Quel lien, me direz-vous, avec Nao ? Eh bien, elle va découvrir sur la plage un sac en plastique, contenant , entre autres, le journal de Nao .Sans doute un rejet du tsunami de 2011.Elle n'aura cesse de la retrouver...

Le livre est riche, à tous points de vue: non seulement il présente des destins intéressants, surtout celui de Nao, mais il offre de multiples réflexions ( et questionnements)sur des sujets importants comme l'écologie, le temps ( la physique quantique notamment), la méditation, le harcèlement.

Voilà un roman passionnant, étrange, fourmillant d'émotions et de pensées.
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Ruth, américaine, écrivain en mal d'inspiration recueille sur une plage du Pacifique un paquet échoué...
A l'intérieur, elle découvre entre autres le journal intime de Nao, jeune lycéenne de Tokyo, de retour au Japon (après une enfance heureuse vécue aux Etats Unis).
Dès lors Ruth développe une connexion quasi "karmique" avec cette jeune fille, au fil de la lecture de son journal, lui permettant de découvrir sa vie quotidienne, son mal de vivre...mais aussi son éveil à la spiritualité, au zazen, à l'être temps et autres concepts de la physique quantique.
Une immersion dans la culture nippone et son histoire. Une belle découverte.
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La rencontre de deux femmes, Ruth et de Nao, a lieu sur une plage canadienne. Ruth trouve le journal intime de Nao parmi les déchets échoués après le tsunami.

Dans ce roman, écrit à la première personne, l'auteur mélange une part de réalité autobiographique et la fiction dans la tradition des I novel japonais. L'histoire de la jeune fille japonaise Nao, personnage de fiction, vient s'insérer dans celle de l'écrivain américano-japonaise Ruth Ozeki, personnage réel.

Ce récit enchevêtré est l'occasion d'une réflexion sur le temps, le suicide et la mort. le journal de Nao, bouteille à la mer, apporte sur les côtes canadiennes un fragment de la culture japonaise ; Ruth ressent le besoin de sauver Nao, symbole de la partie asiatique qui est en elle.

Le passé de Nao et le présent de Ruth sont deux mondes parallèles qui se rejoignent dans l'esprit de Ruth, au point qu'elle se demande si elle peut changer le destin de Nao en réécrivant la fin de son histoire. Ozeki compare cette situation à celle des particules selon la physique quantique, dont l'état n'est pas défini tant qu'il n'est pas observé.

Ruth Ozeki, avec ce roman qui se lit à plusieurs niveaux, livre une réflexion philosophique et métaphysique qui n'est probablement pas étrangère à son ordination récente de nonne bouddhiste. Ses personnages surmontent le harcèlement et la torture physique, ce qui les transcende et donne un sens à leur vie.

Les deux cultures de l'auteur, occidentale et orientale, lui permettent de prendre le recul nécessaire pour comprendre leurs contradictions et les siennes. de cette réflexion naît une philosophie personnelle où le temps retrouvé peut être consacré à la méditation pour appréhender « en même temps, toute la terre et tout le ciel ».

Ce roman, très inventif, peut par moments paraître un peu confus. L'auteur donne l'impression de vouloir aborder trop de sujets, ce qui nuit aux idées qui y sont développées.
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Euh, c est du pur ressenti car il est possible que je mette mes grosses pattes dans un truc immense que je ne maitrise pas du tout : la culture japonaise.
En même temps c est mêlé de beaucoup d occident.
Ruth, canadienne d origine japonaise trouve le journal de Nao, collégienne japonaise, sur une plage de Colombie britannique. Elle commence à le lire, et le lecteur pénètre dans leurs deux histoires. Il y a plusieurs niveaux de lecture, certains m ont plu, d autres beaucoup moins.
Le niveau réaliste : récit de l adolescence au Japon. Harcèlement au college subi par la petite absolument ahurissant. Tout le monde y participe, les adultes n interviennent pas ou même participent...incompréhensible et inimaginable sous nos latitudes. La moindre des attaques qu elle subit journellement vaudrait ici à son auteur une mesure conservatoire et un conseil de discipline...quant aux grandes actions ça finirait au tribunal. Mais là, il ne se passe rien. J en reste coite. C est intéressant.
Niveau historique : le grand oncle fut kamikaze. Ce qui se rapporte à lui est aussi intéressant.
Niveau culturel : la grand mère est une nonne bouddhiste qui vit dans un petit temple. le récit du séjour de Nao dans ce lieu est très bien écrit, apaisant, et donne envie de méditer en posture de zazen.
Niveau spirituel : fantômes, esprits et démons ...j ai commencé à me perdre.
Niveau métaphysique : haut et bas pareil, combats la vague, tu es la vague ...je décroche.
Niveau physique quantique rattachée au zazen interférant dans le récit et les pages qui s écrivent toutes seules avec le chat de Schrödinger attaqué par des ratons laveurs du Canada : ça me gonfle.
Et je n aime pas trop la fin non plus.
Bref, des passages fort intéressants - à ma portée ? - et de la confusion - la mienne ?
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J'ai aimé ce roman qui aborde la sagesse zen d'un point de vue inattendu, avec une analyse spécifique du rapport de l'individu au temps. On y trouve d'autres thèmes rarement explorés en littérature tels la question de savoir pour qui l'auteur écrit et plus généralement le rapport entre l'auteur et le lecteur, l'ambiguïté de ce rapport, comment on peut être à la fois auteur et lecteur et se nourrir des écrits d'autrui, quel rôle joue la langue maternelle dans la construction de l'individu …. Sont abordés aussi certains concepts scientifiques reliés à l'informatique mais surtout à la mécanique quantique et là, je suis moins sûre qu'ils aient leur place ici. Il ne m'apparaît pas pertinent d'appliquer les concepts d'intrication et de superposition d'états à la vie quotidienne; sans parler de la théorie d'Everett qui n'a pas été retenue par l'Histoire et me paraît plutôt soutenir une certaine science-fiction. Je doute, en outre, que les références et les appendices qui tentent d'éclaircir ces notions en fassent une bonne vulgarisation. Il n'empêche que je comprends les intentions de l'auteur qui, par ce biais, nous fait toucher du doigt l'incertitude de toute chose ainsi que la subjectivité de l'observation. Il y a d'autres choses aussi: l'intimidation, l'abus, les rapports difficiles entre les parents et leur enfant adolescent pour ne citer que quelques-uns des thèmes abordés qui le sont toujours avec un réalisme frappant même si on s'écarte quelquefois de la rationalité pour entrer dans des moments où la magie est de mise.
Mais ce qui m'a plu justement, c'est que c'est un roman et que je l'ai lu « comme un roman » que j'avais hâte de retrouver, de le finir pour que se dénoue enfin l'intrigue digne à certains égards d'un roman policier.
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C'est un livre qui jette des ponts entre le Japon et le reste du monde.
Il y aborde des sujets difficiles :
苛め - いじめ - Ijime : Nao est harcelée à l'école. Ayant passé son enfance en Californie, elle est la cible de vexations, d'agressions ... Les adultes ne font rien. Ils sont soit indifférents, soit pas au courant.
Au Japon encore plus qu'ailleurs, la victime se tait.
Les kamikazes : L'oncle de Nao fut enrôlé de force dans les forces aériennes pour être kamikaze.
Le suicide
La très grande difficulté de trouver sa place dans la société.
L'auteure ne se contente pas de la société japonaise, mais de sa propre place.
Le roman aborde aussi le zazen. Les passages avec Jiko la grand-mère de Nao sont de véritables rayons de lumière dans un livre parfois sombre et sans autre issue que le suicide. Ce sont des passages emplis de poésie, de sagesse et de tendresse.

Le roman est bien documenté (les kamikazes, le zazen ...)

Le style est très bien équilibré et la trame du récit fait qu'on ne lâche qu'à regret le roman.

Très prenant et émouvant, c'est un livre que je conseille.

Ce que j'ai moins aimé

Le roman est écrit à la première personne et le narrateur est "Ruth" elle-même. Je sais bien que les "I-Novels" sont justement des romans écrits à la première personne entre fiction et autobiographie. Mais ne pas savoir ce qui relève de la fiction de ce qui relève de l'autobiographie me gêne un peu. Cela m'aurait moins gêné si les thèmes abordés n'avaient pas été si graves.

Une fois de plus, la mécanique quantique est amenée dans la narration pour servir d'attelle au côté fantastique du récit.

Le côté trop exagéré des personnages. le père s'enfonce corps et bien dans la dépression sans jamais parler. Jiko est trop sainte.
Note sur le format

Le livre est disponible en numérique.
Mais l'éditeur Belfond impose deux choses :

Le livre est vendu 21€ en papier et 15€ en eBook.
C'est au-delà de mes critères d'achat en numérique.
Je n'achète plus en papier.
Certes l'ebook est moins cher qu'en papier, certes c'est une nouveauté.
Mais quand le poche sortira, je doute que le prix de l'eBook soit revu à la baisse.

L'eBook est vendu avec des DRM
C'est inacceptable et donc je ne l'ai pas acheté.
J'ai donc emprunté ce livre à la bibliothèque.
S'il en avait absent, j'aurais lu autre chose tout simplement.
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