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3,63

sur 522 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le grand brûleur d'églises Asser Toropainen, quatre-vingt-neuf ans, vieux communiste athée au couteau entre les dents, se préparait à mourir. Il fit venir son petit-fils, Eemeli Toropainen, afin de lui confier ses dernières volontés : élever à sa mémoire une fondation propre à y édifier une église.
Eemili sillonne la Laponie du Nord et décide que le sanctuaire de paix dont rêvait son oncle, homme fatigué par le rythme de l'existence, s'élèvera dans le Kainuu, en bordure du marais du Hibou, tout proche du lac Ukonjärvi.

Grâce à son opiniâtreté et ses compétences, le projet d'Eemeli prend peu à peu forme, au point qu'autour de l'église une petite communauté prend corps. Communauté dont les principes consistent en un retour à la nature - fondé sur le bon sens paysan - et à vivre en quasi-autarcie - séchage d' herbes aromatiques, pêche, ramassage de champignons... Loin de toute civilisation, malgré la troisième guerre mondiale qui menace, ainsi que l'apocalypse annoncé, le village d'Ukonjärvi résistera-t-il à l'invasion…?

Ce roman, drôle parfois, est intéressant pour les valeurs écologiques qu'il défend. Il souffre cependant de quelques longueurs. Au final, ce n'est pas le meilleur des romans d'Arto Paasilinna.

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C'est le quatrième roman que je lis de cet auteur et je pense que ce sera le dernier, à moins que… Je me suis ennuyée. J'avais accroché à son style barré, mais n'ai pas retrouvé son humour dans cette histoire de finlandais qui construisent une église et une communauté au milieu de la forêt. Reste toujours beaucoup d'imagination propre à cet auteur.
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Planète Terre, XXIe siècle.
La fin du monde approche, le chaos est partout.
Alors que l'économie s'effondre, le pétrole vient à manquer, les communications sont coupées, les villes croulent sous les déchets et la famine s'étend, aggravée par l'explosion d'une centrale nucléaire russe.
Des hordes de miséreux sillonnent les continents.
La troisième guerre mondiale est sur le point d'éclater...
Pourtant, quelque part au fin fond des forêts du Kainuu, dans l'Est de la Finlande, un étrange havre de paix et de prospérité demeure.
C'est là que, quelques années plus tôt, au seuil de la mort, un vieux communiste militant, grand bouffeur de curés, a chargé son petit-fils Eemeli Toropainen de construire sur ses terres, pour le rachat de son âme, une église en bois copiée sur un modèle du XVIIIe siècle.

Autour d'elle, une communauté de joyeux et délirants Finlandais s'est peu à peu formée : ensemble ils revisitent les techniques de subsistance de leurs ancêtres et la vie en autarcie, loin d'un monde en déconfiture.

Avec l'humour qu'on lui connaît, Arto Paasilinna plaide pour un certain retour au bon sens paysan, à une vie plus simple et plus proche de la nature, loin des diktats de la société de consommation.
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source : http://www.bibliomonde.com/auteur/arto-paasilinna-759.html
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Note :
Fan de Paasilinna, je me suis précipitée pour acheter son dernier roman... toujours de belles trouvailles, mais nettement moins réjouissant que ces précédents romans... un peu déçue tout de même.
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Sentiment mi-figue, mi-raisin pour ce drôle de roman écrit en 1992 par Arto Paasilinna. L'histoire se déroule entre la fin du XXè siècle et l'année 2023, dans les forêts de l'est de la Finlande. Suivant les dernières volontés de son grand-père, ancien communiste et bouffeur de curés, Eemeli construit une église en bois pour le rachat de son âme. Autour de ce modeste édifice s'établit progressivement une petite communauté indépendante, affranchie de toutes règles, alors que le chaos menace la planète.
Passilinna nous livre, dans un premier temps, une épopée savoureuse, libertaire où une poignée de personnes tentent de construire un nouveau monde utopique, basé sur la communion avec la nature, la liberté individuelle et un hédonisme affirmé. On y retrouve sa verve, sa plume truculente souvent désopilante, un sens pointu de la formule et une critique ravageuse sur notre époque. L'auteur, mi-ogre, mi-nounours, nous entraîne dans un conte aussi féérique que politique où tous les aspects de notre monde libéral globalisé sont mis à bas.
Peu à peu, le récit oblique vers la science-fiction ou plutôt l'anticipation. Et c'est assez troublant, voire hallucinant, tant les évènements décrits sont devenus depuis, en partie, réalité pour un lecteur de 2013. L'apocalypse économique et nucléaire éclate, la 3ème guerre mondiale ravage la terre entière. Mais notre petite communauté résiste vaillamment, à l'instar d'un certain village gaulois. C'est là que le bât blesse, à mon goût. Voulant créer une nouvelle société plus libre, Eemeli, mine de rien, établit rien de moins qu'un clan structuré autour d'une église, d'une école et d'une milice. Comme idéal progressiste, on a vu mieux, d'autant que sa politique s'articule essentiellement autour d'un art consumé du repli sur soi. L'altérité est clairement un gros mot. Enfin, certaines situations ou remarques (peut-être pas prises au bon degré…), frisant la misogynie et le racisme, m'ont laissé un goût amer.
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J'attendais beaucoup de ce livre, noté sur ma LAL depuis un bon moment.
Cette lecture a été ma première "rencontre" avec cet auteur.
Malheureusement, je me suis ennuyée ferme en lisant ce roman.
Cela a probablement un lien avec le style que j'ai trouvé lourd sans parler des redondances en citant le nom des personnages.
Est-ce habituel dans les romans nordiques de citer à chaque fois le nom, le prénom et la fonction de la personne ?
Ceci dit, l'idée du retour à d'anciennes méthodes de vie principalement pour l'agriculture est très intéressante surtout quand on voit l'avenir sombre que réserve l'auteur au monde.
Sans oublier le parcours de l'écrivain qui maîtrise très bien le sujet.
Le mode de vie dans cette communauté si particulière n'est cependant pas très éloigné de ce que l'on vit dans les villes habituellement. Je n'y ai pas vu une grande originalité.
La critique du monde moderne très présente dans le livre reste superficielle et peu élaborée à mon sens. Même l'humour souvent utilisé ne m'a pas du tout touchée.
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La quatrième de couverture parle, de manière alléchante, d'un humour ravageur et d'un plaidoyer pour une vie plus proche de la nature et loin des diktats de la société de consommation. Je ne dois pas être dotée d'un humour finlandais, celui-ci devant être très différent de l'humour belge, pourtant pas réputé pour sa finesse cela dit en passant, car je n'ai pas ri ni souri à la lecture de ce roman.
Lien : http://www.chaplum.com/le-ca..
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Entre ressource mise en commun, retour au travail à l'ancienne de la terre, usage très libéral de la religion, ce livre nous présente une vision un brin communisme idéal. Bref on touche là à la politique et j'arrêterai donc mon commentaire.

Si je me retourne sur un strict point de vue littéraire, cette dernière lecture d'Arto Paasilinna fut une véritable déception. Certes il reste fidèle à lui même, le style est identique, il crée et accumule les situations toutes plus cocasses et surprenantes les unes que les autres. Seulement cette recette qui réussi tant dans ses précédents ouvrages tombe complètement à plat ici (...)
Lien : http://des.cases.a.vents.ove..
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Dystopie écrite dans les années 90 et situant la fin de l'histoire en .....2023!!! Comme tous les romans de cet auteur, on est dès le début embarqué dans une histoire un peu foldingue. Eemeli Toropainen, la quarantaine, ancien PDG d'une société spécialisée dans la construction de chalet en bois qui a fait faillite, est appelé au chevet de son grand-père Asser, qui est mourant. Ce dernier, connu pour ses idées anticléricales, considéré comme le plus grand bruleur d'église du pays, a une demande déroutante: il veut qu'une fondation soit créée avec l'argent de l'héritage pour construire.... une église. S'en suit une série d'évènements abracabrans comme Paasilinna nous a habitué, sur fond de réflexion sur la nature, la vie en autarcie, les lourdeurs administratives et les petits arrangements à la marge de la légalité.....bref! comme dans tous ses romans, il égratigne quelque peu l'image de son pays, tant idéalisé par les autres nations. Autant j'ai adoré les précédents romans lus de cet auteurs, dont "La douce empoisonneuse", "Prisonniers du paradis", ....., autant je me suis très vite ennuyée avec celui-ci. Il y a des longueurs sans intérêt. Les évènements s'enchaînent dans un style journaliste essentiellement descriptif. Les histoires rocambolesques des personnages ne sont pas vraiment drôles. C'est une approche un peu prémonitoire des crises économiques et des problèmes climatiques qui vont émergés à la fin du XXème siècle et au début du XXIème mais la réflexion m'a paru un peu courte. Bref! ce livre là ne restera pas dans ma bibliothèque.
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'ai lu ce bouquin, un peu forcé (on me l'a prêté).
Sorte de roman d'anticipation écolo-humoristique-positive, déjà datée…

Il y a un côté trop gentillet dans ces populations abandonnées après la déliquescence du monde moderne : je pense que cela (nous) transformera en loups, plutôt qu'en spectateurs passifs.
Et que dire de ces catastrophes nucléaires et apocalyptiques, qui ne durent pas et laissent des survivants ?

Néanmoins, ce livre se lit vite et est fort amusant, il faut juste passer la barrière des noms propres un peu compliqué à retenir pour les francophones.
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