Le Potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison

J'ai bien aimé ce livre !Un peu délirant certes mais bien original dans le sujet ! Je me demandais comment ce pauvre inspecteur allait pouvoir se sortir de cette histoire sans que le lecteur soit trop frustré et ma foi j'ai trouvé que la chute était acceptable!je suis pourtant une lectrice très terre à terre j'aime le plancher solide sous mes pieds !

L'inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé par la Sécurité Nationale Finlandaise dans l'ouest de la Laponie. Alors que des rumeurs font état de mystérieuses disparitions, il doit enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en florissante exploitation agricole...

Même si je n'ai pas ri comme une bossue à la lecture de ce livre de Paasilinna, l'histoire ne m'a pas déplu pour autant. Je me demande où l'auteur va chercher toutes ses idées d'histoires plus hillarantes les unes que les autres. Ici, nous suivons Jalmari Jyllänketo, agent de la Sécurité Nationale de Finlande qui vient enquêter dans une explotation agricole suite à des rumeurs de disparitions. Arto Paasilinna invente à travers cette histoire une façon "écologique" d'utiliser les pires ordures que la terre puisse engendrer en les emprisonnants au fond d'une mine, à 100 mètres sous terre, afin de cultiver des champignons qui seront ensuite commercialisés. Une fois au parfum, Jalmari Jyllänketo, qui s'est infiltré comme contrôleur bio, va marcher à fond dans ce système révolutionnaire et devenir un membre à part entière de l'exploitation. Les entourloupes pour attrapper les criminels m'ont bien plu surtout celles des Hells et des PDG. Cette expérience au fond de la mine (plus ou moins longue suivant les cas) leur donne matière à réfléchir sur leurs agissements. Difficile de sévader lorsqu'on est 100 mètres sous terre. Un système totalement illégal mais finalement pas si bête.

Un enquêteur de la sécurité nationale finlandaise arrive à l'étang aux Rennes, une exploitation agricole à propos de laquelle court les plus folles rumeurs. L'enquêteur se rend rapidement compte que la main d'oeuvre n'est peut être pas volontaire.

J'ai été un peu déçu par ma lecture je m'attendais plus à un genre d'enquête je pense. C'est assez humoristique mais j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose.

Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et peine un peu à terminer la lecture de ce livre. Arto Paasilinna ne s'est pas foulé ou bien il a écrit ce roman très vite sans soin ! Mis à part le nain au bonnet rouge sur la couverture ça manque d'enchantement.

Petit roman finlandais assez drôle et sympathique mais qui ne va finalement pas très loin... Les 100 premières pages suffisent à décrire l'ambiance du curieux camp de concentration privé biologique qui sert de cadre au récit. Par la suite, le roman, en se perdant dans des péripéties aléatoires qui s'épuisent en s'accumulant, perd de son souffle en même temps que l'enthousiasme du lecteur. La partie réellement intéressante du livre (la question de philosophie morale: la justice peut-elle être privée ? Avec quels risques, quels bénéfices ?) n'est malheureusement plus abordée après l'exposition initiale. de même, l'enquête annoncée n'est jamais vraiment résolue, l'auteur mettant un point d'honneur à faire éviter à son héros toutes les petites bricoles qui auraient normalement dû lui tomber dessus en subissant autant d'événements critiques.

Dans une ferme où tout semble organisé pour une culture des champignons bio, la suite réserve son lot de surprises qui éloigne la lecture du simple roman écologique. A quoi répond le sort réservé aux différents acteurs de la vie civile? Mais les invraisemblances (bien connues de la part de Arto Paasilina) se fondent bien dans les décors et les aventures de ces héros qui ne devraient pourtant pas tous nous paraitre aussi sympathiques. Et si l'empreinte carbone de ces champignons parait grandement aléatoire, la fin reste assez convenue mais bien dans le ton de cette lecture .

Quand l'inspecteur Jalmari Jyllänketo, la besace pleine de questions, arrive dans cet ancien kolkhoze de l'ouest de la Laponie, il ne sait pas à quoi s'attendre. Pourquoi faudrait-il suspecter des horticulteurs qui s'acharnent à faire pousser des herbettes et des champignons shitaké ? D'autant que le chef des agriculteurs est une femme, et qu'elle n'est pas désagréable à regarder. Seulement voilà, rien ne justifie la présence d'un aérodrome ni celle de hauts barbelés censés protéger les cultures de la voracité des rennes. Plus le mystère s'épaissit, plus la sévérité de Jalmari s'étiole. Il y avait le syndrome de Stockholm. Voici le syndrome de Laponie. Un roman à lire en mangeant des mûres, si possible.

Arto Paasilina a le chic d'inventer des histoires originales, pleines de situations et dénouements inattendus. C'est le cas ici : on passe par des moments sérieux, émouvants ou au contraire parfois loufoques.
C'est ici un bon divertissement, mais ses propositions d'ordre social (punition par l'enfermement en camp de travail) ternissent l'évolution de l'histoire.

Un bouquin drôle et décalé, entre absurde et impeccable logique, qui questionne les limites de la volonté de justice.Sans doute pas exceptionnel, mais très sympathique, il m'a donné envie de mieux découvrir cet auteur que je n'avais jamais lu.

Livre ubuesque dans lequel j'ai eu du mal à rentrer.
Les personnages mis en situation sont tellement burlesques que j'ai peine à les décrire.
On arrive à s'y intéresser néanmoins grâce aux paysages décrits mais aussi à certains personnages, notamment le personnage central, l'inspecteur Jyllänketo qui me semble un peu perdu lorsqu'il lâche prise du travail pour lequel il était envoyé dans cette exploitation agricole.
A noter aussi l'humour qui se dégage à certains passages.