Nous pourrons nous regarder face à face en hommes libres.
« Ces paroles le mirent à nu, révélant la vérité. Il voulait le prouver, comme si, sans parler, il pouvait combler le fossé qui les séparait. Il entendait le souffle court de Laurent, identique au sien : chacun respirait l’air de l’autre. Il tendit la main, scrutant les yeux de Laurent pour y déceler toute trace d’hésitation.
Son contact fut accepté, là où il ne l’avait pas été auparavant, ses doigts caressant doucement la joue de Laurent, son pouce courant sur sa pommette, tendre. Le corps de Laurent, que celui-ci maîtrisait si soigneusement, était durci par la tension, son pouls rapide appelant à la fuite, mais Laurent ferma les yeux dans les dernières secondes. Damen fit glisser sa paume sur sa nuque tiède ; lentement, très lentement, transformant sa haute stature en offrande et non en menace, Damen se pencha et embrassa Laurent sur la bouche. »
– Pour obtenir ce qu’on désire, il faut savoir exactement ce qu’on est disposé à sacrifier.
Sans doute, les dieux lui parlent-ils D’une voix sereine
D’un seul regard, il fait ployer les hommes Son soupir fait s’écrouler les cités
Je me demande s’il rêve de s’abandonner Sur un lit de fleurs blanches
Ou n’est-ce que le fol espoir De tous ceux qui veulent le conquérir ?
Le monde n’est pas fait pour une beauté comme la sienne
Arrêtez, supplia Jord. Ce n'est qu'un jeune garçon. Ce n'est qu'un enfant, il est trop jeune pour cela, il a peur. Il pense que vous allez anéantir sa famille.
J'avais oublié, tu ne baises pas les petits garçons.
D'abord, écraser le régent puis le faire prendre des vessies pour des lanternes
Votre visage est équilibré. Vous avez de très longs cils. Comme une vache.
Face à une atmosphère aussi pressente, un souverain prudent aurait envoyé un diplomate plus expérimenté prendre la tête des opérations, et non Laurent qui arrivait comme une guêpe sur un pique-nique, irritant tout le monde.
- Où est la capitaine ?
- Le capitaine est dans une stale, enfoncé jusqu'à la taille dans le valet d'écurie.