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Ce quatrième et dernier tome des Souvenirs d'enfance a paru à titre posthume en 1977. Marcel Pagnol avait apparemment préparé la sortie de ce recueil. Car c'est bien de cela dont il s'agit : le temps des amours est davantage un ensemble de dix portraits qu'un récit romancé comme ce fut le cas pour les trois premier tomes.
J'ai été déroutée par cette lecture que je n'ai pas su apprécier. Trop différent à mon goût, ces portraits de personnages masculins sont certes bien écrits, mais ils ne m'ont pas emportée. Peut-être ne suis-je pas sensible aux récits courts, aux nouvelles.
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Comme je l'avais déjà dis dans une précédente critique d'un livre de Pagnol, je l'adore !

J'aime ses récits simple, qui nous fait voyager loin dans l'insouciance et l'enfance. Surtout dans la série des Souvenirs d'enfance.

Ce volume 4, soit le temps des amours (à ne pas confondre avec la chanson de Françoise Hardy) m'a un peu déçu.
Je connaissais l'histoire de sa conception et de comment il a été publié, et même sans connaitre l'histoire, je me serait douté que tout n'état pas écrit par Pagnol.

Je trouve que certains passages sont long et sans intérêt, je me suis assez vite lassé et sincèrement c'est dommage parce que le début m'a beaucoup plu.
Masi au fil de la lecture, j'ai commencé à sentir un regret presque, de continuer ce livre.
Le terme est peut-être fort, mais par rapport aux trois premiers volumes j'ai vraiment ressenti un sentiment de déception en tournant les pages.

Alors, maintenant que j'ai fini ses Souvenirs de Vacances, je vais commencer la deuxième série de Jean de Florette, dont je n'ai jamais vu la série de films avec Depardieu/Montand/Auteuil.
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Le livre qui marqua la fin de l'enfance / adolescence de Marcel Pagnol. le livre n'est pas terminé, on sent bien un goût d'inachevé mais c'est normal car le livre a été publié à titre posthume et l'auteur n'a pu le livré comme il l'aurai voulu.
On retrouve le petit marcel au Lycée avec sa bande de copain, toujours aussi nostalgique.
A lire.
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« le Temps des amours » (1977) est le quatrième tome des souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol (après « La Gloire de mon père », « le Château de ma mère » et « le Temps des secrets ») Ce livre, paru après la mort de l'auteur (1974) fut composé par l'éditeur à partir des notes laissées par Marcel Pagnol et de ce fait ne présente pas le même « liant » que les tomes précédents. Mais, si la composition de l'ouvrage peut paraître un peu bancale, il n'en est rien concernant l'esprit qui l'anime, ni la nostalgie et la douceur dans lesquelles baignaient les trois premiers tomes, ni le ton familier plein de bonhomie, d'humour, de complicité avec le lecteur et de profonde tendresse qui est la marque de Marcel Pagnol.
Les dix textes proposés concernent pour la plupart des souvenirs de lycée, ainsi que des épisodes de vacances aux Bellons. Inséré dans l'ensemble, un long texte consacré à la Peste à Marseille en 1720, rappelle l'intérêt de l'auteur pour l'Histoire (on lui doit également une étude sur le Masque de fer ; parue en 1965). On retrouve l'humour et la truculence des volumes précédents, surtout à travers le personnage de Lagneau, son ineffable condisciple. Une belle ode à l'amitié, à l'attention de son ami Yves, et toujours la belle poésie « virgilienne » de ses balades dans les collines (Marcel Pagnol, rappelons-le, avait présenté en 1958 une traduction remarquée des « Bucoliques » dudit Virgile)
Le titre ne correspond guère au contenu du livre. D'amour, il n'en est question qu'une fois, dans le dernier chapitre, et il ne concerne pas Marcel, mais Lagneau. A la façon de Cyrano, il écrit pour son ami des lettres enflammées que celui-ci fera passer pour siennes. Un chapitre à la fois drôle et émouvant, où se manifestent les contrastes de l'adolescence : innocence et maturité, amour et amitié difficilement contrôlables, apprentissage de la sagesse…
Un autre thème parcourt en filigrane ce recueil : la vocation littéraire de Marcel. Elle ne fait pas de doute. Et lui, le premier n'en a jamais douté. Dans le chapitre « Je suis poète », il nous explique avec gourmandise cet amour de la langue et des mots qu'il a toujours eu (il y fait une première allusion dans « La Gloire de mon père » : « Ce que j'écoutais, ce que je guettais, c'était les mots ; car j'avais la passion des mots ; en secret, sur un petit carnet, j'en faisais une collection, comme d'autres font pour les timbres »). Petit clin d'oeil de Marcel Pagnol à lui-même : après avoir lu et expliqué à ses camarades son premier poème (« le grillon ») un de ceux-ci conclut gravement : « Moi, je te le dis sincèrement, si tu ne l'as pas copié, je suis sûr que tu seras de l'Académie Française ! » Ce que le jeune Marcel n'eut aucune difficulté à prendre pour argent comptant : « Je fus persuadé qu'il ne se trompait pas : la modestie ne vient qu'avec l'âge, quand elle vient ».
Ah ! Monsieur Pagnol, vous avez gagné le droit de n'être pas modeste. Oui, sans aucun doute, vous étiez poète, sans aucun doute vous étiez un grand auteur de théâtre et un grand écrivain. Et sans aucun doute vous étiez un grand metteur en scène de cinéma. Pour tous ces dons vous avez acquis l'admiration de millions de lecteurs et de spectateurs. Mais ce qui est plus important, c'est que pour beaucoup d'entre eux, je dirais même la quasi-totalité, vous avez acquis la reconnaissance et l'amour. Beaucoup d'écrivains sont des écrivains qu'on lit. Vous, monsieur Pagnol, vous êtes un écrivain qu'on lit et qu'on relit, mais surtout vous êtes un écrivain qu'on aime. Et pour l'éternité. Bien peu de vos confrères peuvent mériter ce titre.
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"Le temps des Amours" de @marcelpagnolofficiel à été publié après sa mort.
Ce roman sous formes de nouvelles, il nous parle de son enfance de la 6eme à la terminale.
C'est la suite de la trilogie "La gloire de mon père", "le château de ma mère" et "le temps des secrets".
Les nouvelles sont drôles et à la fois simples.
Il nous parle des études, de l'amitié, de l'amour, de la peste mais aussi de la naissance de son envie d'écrire.

Ce fut un véritable plaisir de retrouver le monde de Marcel Pagnol, sachant que j'avais 15 ans quand j'ai lu toute la collection (et là je me prends une petite claque lol)
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Dernier tome des souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol.

Ce n est pas porter ombrage à cet auteur qui sait nous emmener dans son délicieux univers provençal que de dire que ce dernier episode est en trop.

Je me suis un peu ennuyé.

L épisode sur la grande peste de Marseille en 1720 est intéressant mais qu est ce que ceci a à voir avec les souvenirs d enfance de Pagnol ?
De même, dans la partie "Les amours de Lagneau", il se parle bien plus de Lagneau que de l auteur.

Je trouve que Pagnol s est perdu dans ce 4eme opus.
Toutefois, souvenons-nous qu il a été publié après la mort de Pagnol et que le texte n avait pas été envoyé à l éditeur. Rien ne dit que Pagnol ne l aurait pas modifié avant envoi.

Au bénéfice de doute, et aussi parce que ce n est pas désagréable à lire malgré le hors sujet, je mets 3 etoiles.
Mais je suis content d avoir terminé les souvenirs d enfance : je n aurais pas mu un 5eme tome.
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Le titre me disait quelque chose, l'auteur aussi. Je l'ai trouvé et je me suis dit tiens ça a l'air d'être pas mal.
Je n'ai pas lu les précédents tomes, en fait je ne savais pas qu'ils existaient. Et ce livre a ce je ne sais quoi qui fait que je l'ai lu jusqu'au bout sans m'ennuyer, et avec beaucoup de curiosité
Les chapitres sont un peu décousus et avec des liens difficiles entre chaque, mais finalement j'ai adoré certains, notamment sur celui de la peste, sorti de nulle part.
Le temps des amours, mais finalement trop peu d'amour à mon goût, plutôt des amitiés, mais peu importe c'était pas mal.
Maintenant que je sais, je chercherais les tomes précédents, vu les critiques, ils ont l'air d'être au dessus.
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Livre concernant la jeunesse de Marcel Pagnol. C'est comme si nous y étions. C'est à la fois mignon, touchant et captivant. Quel beau livre. je l'ai dévoré. Selon moi, il s'agit d'un incontournable de la littérature. En lisant le texte, nous nous remémorons notre propre enfance et regrettons notre naïveté d'alors.
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Là aussi, comme pour le troisième tome, j'ai été moins convaincu: au risque de paraître iconoclaste, je pense que ce livre est dispensable et n'apportera rien de plus aux amoureux de Pagnol et de sa langue. Il n'est pas désagréable certes, mais on va de petit souvenir en petit souvenir, sans la "sauce" donnant tout le liant à un plat délicieux, comme pour les deux premiers tomes.
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J'ai bien sûr lu les trois premiers volumes, mais je n'avais jamais attaqué celui-ci, le livre étant signalé comme incomplet. Mais aujourd'hui je ne regrette pas de l'avoir fait.
Principalement, parce qu'il est souvent question du lycée Thiers, et des blagues de potaches.
Il faut savoir que j'ai fait mes études, de la sixième à la terminale, dans ce lycée, qui à l'époque n'était même pas encore mixte… à une année près !
Donc, le site me parle, bien sûr : le lycée Thiers, la Plaine, le cours Lieutaud, le rue Saint Savournin… ça aide de bien situer les lieux.
J'ai trouvé frappant que, à quelques années d'intervalle, on retrouve les mêmes amusements, comme les boules puantes, et le papier mâché collé au plafond ; à l'époque de Pagnol, il fallait avoir de la force pour coller une boulette avec un pantin, car la plupart des salles ont un plafond haut ; à notre époque, nous avions recours aux Bic désossés qui servaient de sarbacanes. L'humain progresse…
J'ai étais moins preneur des passages qui ne concernent pas le jeune Pagnol, comme l'histoire de la peste à Marseille ; mais j'ai trouvé ce développement passionnant

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