Nous nous montrons très oublieux de ce qui tisse la magie de la vie. Le miracle en question est l'un des plus précieux. Cerise sur le gâteau: il s'agit d'un des plus fréquents!
Les gestes anodins - manger, avaler mécaniquement - que l'on remarque à peine et oublie presque aussitôt prennent soudain un relief, une saveur étonnante lorsqu'on a songé qu'on en serait définitivement privé. Il en va souvent de même pour les êtres. On les croit acquis, à disposition, on les néglige, les oublie un peu même lorsqu'ils nous accompagnent au cours de notre vie. Et puis, un jour, la menace de leur départ, de leur disparition nous tombe dessus, bien réelle. Brusquement, leur importance cruciale nous saute à nouveau aux yeux.
Enfin, l'un découle en grande partie de l'autre. On ne survit jamais aussi bien que lorsqu'on aime et que l'on est aimé. Nos émotions nous façonnent ou nous détruisent. Tout cela nourrit notre cerveau, modifie notre biochimie qui à son tour modifie nos émotions. Bref, notre biologie tout entière et nos émotions interagissent à la vitesse de l'éclair avec pour conséquences de créer ce que nous sommes, ce que nous deviendrons... ou pas.
Qu'il est joli, ce terme presque desuet de "fiancé", de l'ancien français fiance : un serment de fidélité. À son goût, bien plus évocateur que "petite amie".
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C'est grâce à la littérature qu'on apprend le monde, le sens de l humain, son esprit, ses contradictions.
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Les choses disparaissent-elles lorsqu'on refuse de les voir, de les craindre?
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Qu'il est joli, ce terme presque désuet de "fiancé", de l'ancien français fiance: un serment de fidélité. A son goût, bien plus évocateur que "petit(e) ami(e)". Pourquoi "petit"?
Une mauvaise menteuse, Hélène. Un de ces êtres qui ont si peu l'habitude de duper qu'ils ne parviennent pas à mémoriser leurs bobards. Ils ne se souviennent que de la vérité. Touchant.
C'est dingue les proportions que peut prendre l'amour de certaines mères. Dingue et terrorisant. Des proportions anthropophagiques. Une destruction silence et sans effusion de sang.
Tu sais, on écoute rarement celui ou celle qui est en face. on rabat les écoutilles parce que, en réalité, on est déjà en train de penser à ce qu'on, moi-je, va dire après. Bien souvent, nous ne nous intéressons qu'à ce que nous pensons, voulons dire, affirmer, asséner. Pas à ce que l'autre souhaite répondre. Cela constitue le socle des plus gros malentendus.