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4,09

sur 1086 notes
Franchement j'ai adoré le film (oui je sais ça commence mal comme critique) mais je n'ai pas retrouvé l'ambiance dans le livre. Je me demande si ce n'est pas lié à la traduction ou simplement au fait que j'avais trop le film en tête... Pourtant j'adore l'auteur, j'ai adoré Peste. Mais là non... je ne suis pas rentré dedans, je ne parlerais donc pas du Fight Club.
Si le film vous a plu, passez directement à Fight Club 2 .
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L'heure de lire un autre roman de Chuck Palahniuk est venu et qu'es ce que j'aime toujours autant sa plume, c'est corrosif, reconnaissable de loin au style.

Je suis tombée sur Fight Club un soir et je n'ai vu que la deuxième partie du film et pourtant très vite, j'ai eu le sentiment de trouvé quelque chose de familier ayant déja lu d'autres récits de l'auteur et comprenant assez rapidement sans avoir vu la première moitié du film.

Dans un récit assez court, l'auteur fait une critique sur la société et la place que chacun d'entre nous prend dans celle-ci, d'où le Figh club ou tout le monde part avec un pied d'égalité, ici il n'y pas de hiérarchie sauf celle des combats gagnés à la force des points.

D'ailleurs par la suite les critères de recrutement vont peu à peu dérapé, trop âgés ou trop gros pour faire partie du Fight Club.

Nous suivons également notre personnage dans les groupes d'entraides pour les personnes étant atteintes de maladies incurables, sous ses airs de bon samaritain sa véritable raison de sa présence dans ses réunions et tout autre.

Je pense qu'ici il s'agit de mon roman préféré de l'auteur tant la critique de la société actuelle parait juste et pertinente alors que ce récit à près de 25 ans.

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Si vous avez aimé le film, lisez le livre, il vous apportera d'autres éclaircissements sur l'histoire.
L'écriture, ou du moins la traduction, est facile et le texte est très intéressant avec ce narrateur qui reste anonyme tout du long. le livre a été plutôt fidèlement adapté, pourtant, les deux restent complémentaires.
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Peut-on lire le roman qui a inspiré le film culte du même nom?
Oui.
Peut-on parler du Fight Club?
Non. première règle: ne pas parler du Fight Club.
Violent- Un style brutal, direct, parfois tranchant.
Subversif, le réquisitoire contre la société de consommation.
Le récit d'une imposture? d'une hallucination d'un être en quête de sens? d'une épopée tragique virtuelle?
Un coup de poing, pas virtuel celui-là.
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N'ayant jamais vu le film, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en ouvrant ce roman... j'étais loin de me douter à quel point il était peu commun, cru, sauvage et déroutant, j'en ressors avec un avis mitigé mais plus de perplexité que de dépréciation.

L'auteur écrit comme on parle à l'oral, c'est à la fois très immersif et dérangeant, dans le sens où l'on s'attache au personnage principal en suivant les récits de ses nombreuses aventures, ses échanges tout en voulant lui taper sur la caboche pour toutes les fois où il radote ! Où pire encore quand il saute du coq à l'âne au cours de ses souvenirs.

Très viré, je me suis posé la question, le personnage principal me semblait vivre avec plusieurs personne dans son esprit et tous avaient l'air de vouloir prendre la parole le premier, de fait c'est très confus dans la narration, désordonné au possible mais j'ai adoré cet aspect du roman.

Pour ce qui est des thèmes abordés, j'en ai cautionné beaucoup mais on découvre un personnage poussé à l'extrême dans ses idéaux et ses rêves de révolutions, à tel point qu'il en perd toute notion de bien et de mal.

C'était un bouquin sur ma Liste des livres à lire au moins une fois dans une vie, et je ne regrette pas ce choix.

C'est pas un coup de coeur, mais presque.
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FIGHT CLUB de CHUCK PALAHNIUK
Un livre hallucinant, texte syncopé, illogique fait de retours en arrière et de répétitions en boucle. Changer le monde par le chaos et l'autodestruction. Brillant, pas facile à suivre, le film qui en a été extrait est absolument culte.
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Véritable livre coup de poing (sans mauvais jeu de mots).

Quelle ironie que de vous parler de Fight Club...
Obligée d'enfreindre la première règle pour vous, mais un peu seulement car ce livre ne s'explique pas, il vous retourne le crâne de la plus jolie des façons : grâce au pouvoir des mots et de l'écriture.

C'est un voyage halluciné (et hallucinant), une prose barrée et chaotique à l'humour acide sur fond de satire sociale.
Quel travail d'imagination, quel travail de montage et d'écriture, quel talent !

Faites le vide, accrochez-vous et rdv au Fight Club !
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Eh bien moi j'ai eu du mal avec ce bouquin... La littérature subversive ne me dérange pas, au contraire. Mais là j'ai dû passer à côté de quelque chose... Je n'ai pas réussi à entrer dans la logique proposée et me suis demandé quels produits l'auteur prenait pour écrire des trucs pareils. J'aime souvent les auteurs un peu déjantés, mais là impossible d'entrer dans le délire de Palahniuk. Je me suis emmerdé sérieusement et ça m'a coûté un gros effort de parvenir jusqu'au bout de ce bouquin. J'aurais mieux fait de m'abstenir.
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Un roman vif, rapide, cru et provocateur qui souffre peut-être un peu de la comparaison avec le film de David Fincher dont le succès a été planétaire, mais qui est une parfaite entrée dans l'univers sombre et provocateur de Chuck Palahniuk.
Si j'ai préféré certains de ses autres livres sortis après et dont il faudrait que je prenne le temps de faire la critique je trouve que Fight Club, pour un premier livre, est véritablement une claque et qu'il est un incontournable pour tous les lecteurs à la recherche de livres hors du commun.
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Bon, mis à part la collection du livre (science-fiction, je suis dubitatif), je dois dire que le reste est surprenant. Quand on a vu le film, et quand on ouvre le livre.

Pour commencer, je me dois de faire un petit aparté avec vous sur le film qui en a été tiré. Tout simplement parce qu'il est difficile de dissocier les deux tant la promiscuité est grande entre eux. Je dois dire que j'ai rarement vu un film aussi proche du livre. En fait il est proche jusqu'aux phrases et expressions (et je parle ici de la version française dans les deux cas). de fait, lorsque vous avez vu un des deux supports, vous aurez non seulement le spoil de l'autre, mais en plus vous aurez une vision très orientée sur les personnages (en clair les têtes sont assez proche de ce qu'on peut lire). du coup, je pense que le fait d'avoir vu l'un ou lu l'autre peut suffire, mais c'est intéressant de faire un comparatif, même s'il est très maigre en fin de compte. le plus, c'est que l'un est un livre et se trimballe plus facilement dans sa poche pour le retrouver. Mais bon, le film à aussi ses qualités. Mais ici, c'est bel et bien l'ouvrage dont il est question.

Alors pour ceux qui n'auraient pas lu ou vu le film, je pense qu'il est plus simple de vous dire immédiatement de le télécharger ou le chercher dans votre librairie la plus proche pour ainsi avoir ainsi vu/lu ce petit monument de la culture actuelle. Ensuite, revenez lire tranquillement. Maintenant, je passe vraiment à la critique.

Pour faire court, j'ai résumé ainsi, car en fait le livre (plus encore que le film) est très déconstruit. Il navigue entre le passé et le présent, entre les situations, les descriptions de personnages et de lieux. On n'est jamais perdu pourtant, et j'avoue que j'ai un grand respect pour l'auteur. le style d'écriture est juste génial, avec un suspense qui est mis en mots de façon superbe. Les phrases, la mise en page, la façon d'associer les mots et les idées … On est dans une écriture totalement personnelle, maîtrisée, mature … Les adjectifs qualificatifs manquent pour décrire le tout. On ne peut que tirer son chapeau devant l'ingéniosité. D'ailleurs il est tellement bien construit que le film reprend texte des phrases complètes du livre ! de façon impressionnante.

Donc, Gros point positif numéro 1 : le style.

Ensuite, l'histoire est évidemment géniale, d'autant plus lorsque vous n'avez pas eu le spoil du film. Et même lorsque vous l'avez lu, vous ne pouvez que admirer l'ingéniosité dont l'auteur à su faire preuve. Il surprend avec un roman qui s'affranchit de quasiment tous les codes. Ce n'est pas vraiment de l'anticipation, ni de la chronique sociale. Ce n'est pas non plus de la chronique noire ou du thriller. C'est un roman curieux et unique en son genre. J'avoue que j'ai rarement lu un style d'écriture aussi bref et direct. En fait direct c'est l'adjectif le plus évident pour décrire ce roman. C'est également l'impression qui est donné avec le fond du livre.

Là par contre, nous abordons un sujet qui est très différent entre le livre et le film. Pour cela, je vais devoir faire quelques petits spoils. Ainsi j'ai mis le reste du texte de la même couleur que le fond. Si vous n'avez jamais lu/vu le livre/film, ne lisez pas le reste. Sinon, vous pouvez tout simplement sélectionner le texte avec la souris :

Donc en fait, la différence entre le livre et le film, outre la fin des deux, c'est surtout le fond de la pensée. L'auteur s'acharne plutôt à faire une dénonciation de la société et de ses composants, des quadragénaires perdus qui n'ont pas de but ni de vraie vie. le personnage principal est vraiment fou dans le livre, et Tyler transpire la folie (au point de paraître inquiétant, contrairement au film). Marla est une vraie psychopathe et pas seulement une fille paumée. D'ailleurs la fin est assez peu joyeuse, contrairement au film, et propose une lecture très différente de l'ensemble du livre. Tout ressemble finalement juste à un délire d'un dément, et pas tellement à un plan complet avec une lecture révolutionnaire. du coup, l'ensemble du livre prend une autre lecture : ce n'est plus quelque chose de classe, Tyler semblant un chef incontournable, le projet chaos quelque chose de génial et qu'il faudrait réaliser vraiment. de même, les gens qui suivent l'ensemble deviennent alors des moutons qui veulent se rebeller contre cette pensée unique en … suivant un chef sans réfléchir. La lecture est considérablement différente et fait plus réfléchir que le film, qui est trop souvent pris comme un exemple de ce qu'il faudrait faire par les jeunes. Là nous touchons plus au problème : la société dérive, ses composants sont perdus et ne savent plus à quel saint se vouer, prenez garde à ce qui peut se dresser. le livre pose plus un avertissement qu'une solution. Je trouve que la lecture est très différente de l'ensemble, alors que la structure, les mots, les phrases, les personnages sont identiques. Je ne sais pas comment cela se fait, mais la lecture est largement moins optimiste que le film.
En fait, ce livre est à rapprocher de Orange mécanique qui posait en son temps aussi les dangers de la société qui naissait en la projetant un poil dans le futur. Dans un cas, c'était la violence d'un jeune qui s'en foutait de la société et des autres. Ici ce sont des gens paumés, des gens qui attendent quelque chose qui rende leur vie excitante, et cette chose ne vient pas. Ce ne sont pas des gens qui rejettent la société comme dans les années 70, pas des gens qui s'en foutent de tout comme dans les années 80, ce sont des gens qui recherchent un sens à leur vie. Un sens que personne ne leur donne plus.

Un parallèle intéressant est à faire avec la Révolution française (en ce moment c'est le sujet des cours de moderne). Un parallèle qui donne une idée très noire de l'avenir. le livre pose beaucoup de questions, soulève de débats et donne à réfléchir.

Fight Club, c'est un livre qu'on lit et qu'on décortique ensuite. L'écriture, le découpage, l'histoire sont géniaux. Mais tout l'intérêt de Fight Club, c'est tout ce qu'il en ressort lorsqu'on a fini. Pas mal de questions, de réflexions, de projections sur l'avenir. Fight Club résonne en tant que livre comme un avertissement au monde quant à ce qui peut se passer. On en tire ce qu'on veut, mais c'est sûr qu'il ne laisse pas indifférent, qu'on l'aime ou non. La sensation de malaise qui en sort est très curieuse, sans doute parce que le roman touche un fil qu'on a bien présent dans notre esprit. Et malgré le fait que le roman ait 17 ans, le fait qu'il résonne très actuel montre que l'auteur avait visé juste dans son anticipation. Je pense qu'en la matière, c'est un immanquable de la lecture. À lire, c'est sur.
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