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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Shannon est un mannequin superbe à qui tout réussit. Et hop, une balle perdue, son joli minois laisse place à un steak tartare. Shannon devient alors un monstre invisible, et sa laideur un passeport pour une virée glauque et grotesque accompagnée d'un transsexuel nommé Brandy, vers un final et des révélations…incendiaires.

Nous ne sommes pas au niveau des indépassables Survivant ou Choke, mais il s'en faut de peu. le style Palahniuk est encore un peu vert dans celui-ci, ses thèmes encore en gestation. Avec en plus, une traduction médiocre.

Et pourtant, comme souvent avec l'auteur, on se prend bien un bon uppercut là où ça fait mal. Lire du Palahniuk, c'est toujours un peu physique, on a parfois l'estomac noué ou carrément au bord des lèvres.

Le roman a une structure aussi éclatée que le visage de Shannon. La chronologie nous parait au premier abord totalement aléatoire, on s'y perd, les anecdotes semblent innocentes, gratuites voire sans intérêt. On devine aussi légèrement que l'auteur, qui est à ses débuts, complique un peu trop cette structure par envie de montrer sa virtuosité. Tout ceci sent un petit peu la sueur, l'effort de l'écrivain. Et puis, même si cela semble un peu forcé, si la trame affleure parfois sous le motif du tapis, ça commence à fonctionner à plein régime (avec moi tout du moins), grâce à cette énergie, cette rage du style, et un humour noir et pervers totalement irrésistible. Cet homme est un génie pour dénoncer par l'absurde les monstruosités de l'Amérique, voire du monde occidentalisé contemporain, son vide et son autosatisfaction.

Ayant lu dans le désordre tout Palahniuk (Avertissement : ne faites pas comme moi qui ai commencé par en lire 7 à la suite, l'excès de noirceur même couplée à un humour ravageur peut-être nuisible pour votre santé mentale et votre rapport aux autres), si je ne m'abuse, Monstres Invisibles à ceci de très particulier dans l'oeuvre de l'auteur : il est le seul à surtout parler d'amour(s), de manière tordue et douloureuse certes, on ne se refait pas. Mais quand même, dans une oeuvre vouée à un cynisme incisif et radical, c'est à noter !
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Un livre impossible à résumer, d'une forme intrigante et originale, comme un magazine de mode. Palahniuk est, comme à son habitude, dans le noir, le cynique, le déjanté et le morbide. le tout est parfois sans queue ni tête, improbable, onirique et même parfois impossible... c'est dommage, mais ce n'est pas grave, tant la critique de la mode, de la "société de la beauté" et de la chirurgie plastique est acerbe et virulente, sèche, mais surtout masquée par un récit intelligent, aux nombreux twists, mais malheureusement parfois trop répétitif.
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La première fois que Chuck Palahniuk me déçoit. La faute a une narration vraiment trop fragmentée. C'est expérimental, comme toute son oeuvre, mais pour le coup l'expérience est ratée. Venant d'un primo romancier, j'y aurais placé tous mes espoirs, mais Chuck Palahniuk n'a pas vraiment le profil d'un bleu.
Bon, c'est quand même bien cynique et féroce comme je l'aime, mais impossible d'éprouver de l'empathie - ou même de l'antipathie - pour les personnages.
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Monstres Invisibles est le premier roman de Pahlahniuk et ça se sent ! Tous les ingrédients sont déjà là mais quelques longueurs affaiblissent l'ensemble. Bien entendu, cela ne l'empêche pas de faire exploser les pseudos valeurs des pseudos bien pensants américains de façon percutante, trash et par moment hilarante. A noter que ce premier roman a été refusé par tous les éditeurs qui l'ont reçu parce que trop trash. La réponse de l'auteur, être encore plus trash, aller encore plus loin et pondre le fameux Fight Club !
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Du Palahniuk classique, cru et dérangeant.
Tout commence par un incendie volontaire commis et raconté par un ancien mannequin défiguré. Suit le récit de l'errance hallucinée, reflétée par le découpage en scène courtes et désordonnées comme autant de clichés, qui a mené à ce désastre. Identités mouvantes, drogues, ambiguïté sexuelle et chirugie plastique sont au rendez-vous, pour se poser cette ultime question : dans un monde ou personne n'est ce qu'il paraît, jusqu'où faut-il altérer son image pour accéder à un destin personnel ?
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