Lu, décu, refermé, oublié! Un livre porté par un nombrilisme désepérant. Oui il y a des bons sentiments à revendre mais franchement la mièvrerie a rarement donné des chefs d'oeuvres... Ici on a le nombril adulte auquel on ajoute celui du gosse! Et comme si cela ne suffisait pas quelqu'un - mais qu'il se dénonce bordel! - a jugé bon d'adapter un roman égocentré en bd égocentrée! Allons-y, soyons oufs, multiplions les plaisirs! Il y a ce monde et j'en suis le centre... 256 pages... vous y croyez vous, 256 pages! Limite l'éditeur va se targuer de ne pas vraiment être dans de la BD mais dans du "roman graphique" monsieur... Et pourtant bien des fois j'ai aimé des oeuvres guidée par le nombril mais pour se faire faut il avoir des messages à délivrer, des leçons de vie ou une petite philosophie de l'existence... (la série paul au québec de
Michel Rabagliati m'avait particulièrement marquée) mais ici comme disait feu ma grand mère "ça casse pas 3 pattes à un canard"!