Les yeux jaunes des crocodiles

Il est le premier roman que je lis de l'auteur et c'est une bonne surprise.
J'étais invitée à faire la connaissance de Katherine Pancol lors d'une rencontre littéraire et j'ai choisi de lire ce roman pour m'y préparer.
J'ai apprécié le rythme et le style de son écriture et le portrait, sans concession, de ses personnages. Avec cette présentation chorale de l'histoire, chacun d'eux et à tour de rôle prend la parole et partage avec le lecteur, ses sentiments, ses angoisses, la vision de sa propre vie, ses erreurs, ses espoirs avec son propre langage.
Ainsi, nous évoluons dans le récit en l'appréhendant par différentes entrées et visions.
C'est riche, tantôt tendu, agaçant, souvent drôle et pathétique, parfois mélancolique et toujours réaliste.
Des situations ou personnages peuvent parfois résonner en nous, et nous rappeler que nos erreurs et nos failles nous rendent, finalement plus humains. Et ça fait du bien !

En vrai c'était pas mal du tout, un livre good vibes
Et puis c'est des personnages auxquels on peut s'attacher super facilement en vrai et puis surtout des personnages très humains et une véritable évolution de notre personnage principal qui fait plaisir à la fin.

Les 648 pages de ce roman se lisent aisément à la faveur d'un style d'écriture élégant et d'un récit fluide et passionnant. Avec beaucoup de sensibilité et de finesse, Katherine Pancol nous fait entrer dans l'intimité du parcours de vie des membres d'une famille, dotés de personnalités souvent opposées. Elle décrit, voire décrypte pour chacun d'entre eux, leurs joies et leurs peines, leurs désirs et leurs regrets, leurs succès et leurs échecs (toute ressemblance avec des personnages existants est purement fortuite).

Les pages défilent et s'égrènent au fil du temps et au rythme de l'évolution de leur personnalité et de leur existence. L'étude très détaillée des crocodiles s'impose subtilement, presque subrepticement comme le thème central du livre, tant les comparaisons entre les comportements du reptile et ceux de certains personnages sont implicites : un cuir épais et rugueux, une grande gueule et des dents longues, des yeux jaunes ardents qui brillent dans la nuit… et nous font verser des larmes de crocodiles. Attention, âmes sensibles s'abstenir !

K.Pancol a incontestablement de la facilité à écrire, et l'on sent que les mots comme les idées arrivent bien et vite. de plus, elle a parfaitement compris les travers de l'époque et de ses contemporains. Cela sent le vécu, et cela donne un ensemble efficace: une histoire familiale contenant tous les ingrédients nécessaires au succès. Un peu trop quand même, car il y a ici ou là des surcharges invraisemblables, comme cette bien peu crédible histoire de filiation royale. Mumm...
Avantage de la formule: le livre ne nous tombe pas des mains, on se laisse prendre. On peut même se trouver bon lecteur, car, beaucoup de situations étant très prévisibles, cela est flatteur pour celui qui a tout deviné et prévu.
Sur la plage, l'été, pourquoi se refuser cette lecture? Un mari en échec professionnel, une soeur égoïste et ambitieuse, deux filles adolescentes logiquement turbulentes, une poignée de personnages "normaux", c'est-à-dire pleins de défauts, et un zeste de sexe: voilà qui plaira à l'éditeur. La dame connaît son monde. Bravo l'artiste.
Bien, mais après ces crocodiles, allons-nous nous ruer sur les tortues et les écureuils? Rien n'est moins sûr.

"Les yeux jaunes des crocodiles " est une saga familliale qui se lit facilement et nous emporte dans son histoire.

On suit la vie de Joséphine CORTES historienne spécialiste du Moyen-age sans relations sociales, fille d'une mère acariatre, et soeur d'Iris modèle de bourgeoise parisienne vivant au crochet de son mari. Elle vit en banlieue parisienne avec ses deux filles et son mari qui la quitte au début du roman.

On suit donc son évolution de mère célibataire, l'écriture d'un roman pour sa soeur qui s'est vantée d'écrire un roman historique pour se faire mousser, mais aussi la vie de son beau-père avec son usine et sa maitresse.

On s'attache aux différents personnages, même s'ils sont assez classiques sans trop de nuances. Personnellement, j'ai apprécié les passages avec Marcel GROBZ, le beau-père de Joséphine mais aussi ceux avec Zoé, la fille cadette de Joséphine.


Autant le dire tout de suite, ce n'est pas de la grande littérature mais cela se lit trés facilement et donne envie de connaitre la suite et la fin de l'histoire.

C'est un bon livre de vacances qui se lira parfaitement sur la plage.

Joséphine ne s'aime pas. On le sait, elle se dévalorise constamment. Son besoin d'argent..... - le roman se situe dans la bonne bourgeoisie loin des besoins fondamentaux - l'amène à écrire un roman publié au nom de sa soeur Iris. Je vous laisse découvrir la suite . le roman très romancé se lit facilement mais que les personnages sont crispants, caricaturaux, Joséphine en auto-flagellation perpétuelle, Hortense une de ses filles, vénale à souhait que j'aurais baffée bien avant Joséphine et sans culpabiliser, Iris la soeur superficielle capable de tricher pour parader et les hommes alors ? et bien on a le loser, le winner et l'intello. Mon mérite est d'avoir été au bout du roman pour essayer d'en comprendre le succès. ... Pas compris.

J'ai découvert l'auteur avec ce livre : je les ai tous dévorés !
Je suis tombée dedans sans savoir en sortir comme happée.
J'ai adoré les personnes je m'y suis attachée.
C'est une lecture simple sans difficulté de langage ou de tournure mais pour autant bien écrit et captivant.
On a envie de lire les suites ...

Le roman s'ouvre sur Joséphine, chercheuse spécialisée dans le XIIème siècle, mère de deux filles. Son mari au chômage boit. Sa mère et sa soeur bénéficient d'un train de vie bien supérieur au sien et ont une fâcheuse tendance à la dénigrer. Bref, elle mène une vie plutôt terne.
Mais elle ouvre les yeux…

Alors pourquoi « Les yeux jaunes des croquodiles », me suis-je questionnée durant les 192 premières pages… Patience, la réponse arrive.

Une lecture savoureuse, une plume fluide, légère bien que travaillée.
Une galerie de personnages bien campés, souvent hauts en couleur.
Certains éléments ont quelque peu vieilli, mais le coeur de ce roman polyphonique reste intemporel : les problématiques familiales, deux soeurs que tout oppose, la renaissance d'une femme délaissée…

Roman de vie. Histoires de la vie de trois femmes une mère ”la cure dent” et de ses 2 filles .
Iris la "star" aux yeux magnifiques  mariée à un riche homme d'affaires pour qui elle a tout laissé tomber. Elle a un fils Alexandre de 10 ans
Joséphine, l'intellectuelle toujours critiquée  mal dans sa peau ,se sent moche .... Séparée de son époux, mère de deux filles Hortense l'aînée au caractère bien trempé et Zoé.
Roman d'amours, d'amitiés,d'argent,de trahisons,de rêves .

Je l'ai trouvé un peu long à démarrer, mais une fois l'hameçon mordu et bien coincé en bouche je l'ai dévoré avec bonheur, l'histoire est prenante, les personnages attachants (même si Hortense mériterait quelques gifles !) leur évolution est merveilleuse et tantôt bien méritée ...