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3,31

sur 159 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un Scripto de plus à mon actif !
Aimant beaucoup les livres de cette collection, et ayant suivit le conseil d'une amie pour lire du Isabelle Pandazopoulos, c'est sur un coup de tête que je me suis procurée "On s'est juste embrassés".
Même si ce livre ne tourne pas beaucoup autour de la rumeur que sous entend le titre et la quatrième de couverture, j'ai quand même accroché à l'histoire.
Aïcha, jeune fille scolarisé dans un collège classé ZEP (zone d'éducation prioritaire) et vivant à la frontière de la cité, seule avec sa mère, ce retrouve propulsé dés les premières pages dans le scandale que peu causé un petit dérapage (volontaire?) sur une réputation.
Alors qu'elle vivait sa vie, ou plutôt la subissait, elle se retrouve exclu à cause d'un baiser. Pourtant le livre n'est pas centré sur ce fait, mais plutôt sur les péripéties qui suivent.
Un livre traitant de sujets communs mais qu'on ne cite pas dans les conversation de tous les jours, comme la dépression, la monoparentalité invoulu, un peu l'exclusion social par les élèves d'un même établissement, les problèmes familiaux, et la rumeur... qui sont presque "normaux" selon les jeunes.
Cependant on constate que même si en apparence les jeunes et ce que j'appelle le "phénomène de groupe", considèrent ça comme normal, et en jouent par méchanceté ou pour rire, certains quand ils sont seul, en temps qu'individu, comprennent ce que cela implique vraiment.

Un bon livre, qui aurait pu être plus pointus sur certain sujet, mais quand même très bien écrit.
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Me revoilà de nouveau avec un livre de la collection scripto ! Quand je vous dis que j'aime cette collection. Les livres de cette collection ont l'art de me toucher et en commençant ma lecture, j'avais dans l'espoir que celui-ci ne fasse pas exception à la règle. Je peux déjà vous dire qu'il à dépassé toutes mes espérances !

Ce livre raconte l'histoire d'Aïcha, 15 ans. Elle vit dans la banlieue parisienne, mais pour la plupart, elle n'est pas considérée comme étant française à cause de ses origines. Depuis toute petite, elle est amoureuse de Walid, le grand frère de sa meilleure amie Sabrina. Aïcha ne sait plus que faire lorsqu'on l' accusé d'avoir couché avec Walid. Elle a beau démentir, personne ne veut la croire. C'est là que tout commence …

J‘ai été plus que touchée par cette histoire j'en suis même ressortie complètement bouleversée … Je ne m'attendais pas à tant de dureté dans l'histoire et les propos mais une fois la lecture commencée je ne pouvais pas m'arrêter! Ce roman est bouleversant et triste, il se doit d'être lu car il nous en apprend beaucoup sur la notion de courage, de vie et d'espoir.

Au niveau des personnages, Aïcha est un personnage qui ne peut pas être oublié. Et ce par son courage et par la vie qu'elle doit affronter.
On s'attache très vite à elle et on ne peut faire autrement que la comprendre dans l'épreuve qu'elle traverse.
Il y a également Korto qui est très attendrissant au travers de ses paroles douces et vraies. Son côté à la fois tendre et valeureux m'a complètement charmé.
La maman d'Aïcha est aussi un personnage ayant sa place dans l'histoire. Elle a un lourd passé. On est d'accord ou pas avec ses réactions, mais elle reste une maman.
Il reste Sabrina, la meilleure amie qu'on ne comprend pas toujours même souvent …

Au niveau des thèmes abordés, ce roman parle de la sexualité, du fait d'être une fille et de coucher avec un garçon, ce qui pour certains s'associe au fait d'être un« pute », alors que pour les garçons, on n'en parle jamais de cette façon.
Il y a heureusement les deux côtés de la sexualité, le bon et le mauvais mais ça vous le découvrirez vous même …
L'autre thème abordé ici, est le thèmedes différences sociales. Dans cette histoire, Aïcha vit dans un appartement de classe moyenne mais où à l'école, la majorité des élèves se situent dans le groupe des racailles.
Le contraste est étrange, inhabituel et déroutant, mais nous donne une réalité que tout le monde ne connaît pas.
Vient ensuite le thème de la famille. Il y a celle où règne l'honneur mais aussi les actes un peu plus cachés comme les secrets et la violence.
C'est un sujet encore tabou aujourd'hui et qui malheureusement existe dans quelques familles…
Ce tabou est dévoilé dans « On s'est juste embrassés ». L'auteur n'écrit pas d'une façon à nous dégoûter, mais plutôt de façon à nous empêcher d'être d'accord avec cette réalité. Et elle le fait avec beaucoup de subtilité !

En ce qui concerne l'écriture elle n'est peut être pas frappante mais elle est très agréable à lire. Aïcha est la narratrice de notre histoire, c'est donc au travers d'elle que nous vivons les descriptions de lieux et de personnages. Ces descriptions sont comme des gifles…
Vous ne pourrez que ressentir cela en lisant ce livre car ce sont les mots d'une adolescente qui n'a pas la vie facile et cela rend la lecture d'autant plus réaliste. L'écriture est fluide.

En conclusion, ce livre est un petit bijou ! Je vous conseille vraiment de le lire vous ne le regretterez pas !
J'en suis ressortie complètement bouleversée et l'histoire m'a suivie malgré que le livre soit fermé …
Vous ressortirez transformés de cette lecture.
Un coup de coeur pour moi !
Lien : http://addictionbooks.wordpr..
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J'ai beaucoup apprécié ma dernière lecture. Il s'agit du livre « On s'est juste embrassés ». Un mélange de vie dans les cités, de recherches d'identité, de mensonges et de secrets de famille. Aïcha vit seule avec sa mère depuis que son père est parti du jour au lendemain. Une vie d'adolescente qui se cherche, c'est la sienne. Sabrina, sa meilleure amie lui tourne le dos. Pourquoi ? Car Aïcha aurait couché avec Walid, son frère. Une rumeur qui aux yeux de tous est vraie, elle n'est plus que la traînée, la pute. Pour couronner le tout sa mère fait une tentative de suicide. La maman d'Aïcha a fait une croix sur sa famille lorsqu'elle est tombée enceinte d'elle. Une grossesse non acceptée par sa famille qui a mit un terme à leurs liens familiaux. Sa mère n'en a jamais parlé mais n'aurait-elle jamais essayé de reprendre contact avec eux ? Pour se sortir de cette situation Aïcha commencera ses recherches. Et son père ? Est-il réellement partit sans laisser aucunes traces ?
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J'ai acheté ce bouquin car il était dans la WL d'une personne pour un swap. Et j'avoue que j'ai été très intriguée, je me suis donc dépêchée de le lire. Vu sa taille, c'était carrément jouable.
On va donc rencontrer Aïcha, 15 ans, dont le père s'est carapaté 7 ans plus tôt et que sa mère élève seule. Pas de famille autre, rapport que la mère n'entretient plus de rapport avec la sienne. Elles vivent toutes les deux dans une cité, faute de mieux, et même si sa mère préfèrerait qu'elle n'en fréquente pas les habitants, Aïcha a une BFF de l'infini : Sabrina. Et Sabrina a un grand frère dont Aïcha est secrètement amoureuse.
Du coup, le soir où il l'embrasse, c'est joie, bonheur et allégresse dans son coeur.
Sauf que. Je sais pas si vous voyez, mais la couverture a franchement rien de jouasse. Il se trouve que Walid, le type en question, est plutôt du genre macho-salaud-blaireau. On va donc rapidement assister à la propagation d'une rumeur qui n'a plus grand-chose à voir avec le fait de départ puisqu'elle va se faire traiter de tous les noms pour avoir couché avec lui. Rappel de base : même si elle l'avait fait, c'est son droit le plus strict, et ce serait plutôt la réaction du jeune homme qui serait à blâmer.
On est donc parti pour du slut-shaming en bonne et due forme.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'autrice en fait un truc facile à lire. Une plume de fifou, je ne vous dis que ça. le sujet est ciselé, extrêmement bien abordé. Parce que c'est super facile de dire "le harcèlement, c'est mal" ou '"tu fais ce que tu veux de ton corps". C'est vrai, mais c'est facile. Qu'est-ce qu'on peut faire quand on se retrouve dans la même situation qu'Aïcha ? Très honnêtement, je me pose encore la question, et je ne suis pas pressée que ma fille arrive à cet âge délicat (et j'espère très fort que les mentalités auront un peu évolué d'ici 32 ans qu'elle passe à l'acte) (non, je déconne, j'espère qu'elle aura une vie sexuelle épanouie). Bref, ça donne pas mal matière à réflexion.
En ce qui concerne Aïcha, c'est pas compliqué : puisqu'elle traverse une passe qu'on pourrait qualifier de pleine de caca, il va lui arriver une catastrophe sur le coin du nez.
Et une pire, qui fait que finalement, c'est bien moins important que toute la cité crache sur son passage.
Tout ça va l'amener à aller chercher du soutien, ou au moins des réponses. Et ceux qui sont censés nous les apporter, c'est notre famille.
Tous ces évènements conduisent donc l'ado dans une quête identitaire, pour comprendre pourquoi sa mère s'est coupée de sa famille, et surtout comprendre qui elle est.
Si j'ai préféré la première partie, la deuxième est loin d'être dénuée d'intérêt, et surtout, autant me répéter, la plume d'Isabelle Pandazopoulos est exquise ! Ca sonne juste, c'est beau, et on n'a pas l'impression d'être dans un mauvais téléfilm de M6 du dimanche après-midi qui montre comment c'est trop dur la vie.
Si ce genre de récit est votre came, je vous le recommande clairement !
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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Aïcha vit seule avec sa maman entourée de ses amis, surtout Sabrina, sa meilleure amie, sa vie est plutôt agréable jusqu'au jour où tout bascule, le jour où Walid, le frère de Sabrina, dit à cette dernière qu'Aïcha et lui ont couché ensemble et là, Aïcha devient « la pute » et sa vie bascule.
L'histoire est très dure et très prenante. Aïcha est en colère, contre sa mère, contre ses amis du collège, contre Sabrina sa soi-disant meilleure amie, contre Walid qui a menti, contre son père qui est parti, contre sa vie.
Mais elle ne sait pas quoi faire de cette colère, ni comment la gérer, du coup elle s'en prend à tout le monde, se trompe de cible et s'enfonce toujours plus dans le noir.
J'ai dévoré cette histoire d'une seule traite, je me suis pris toute cette colère, toute cette peine que ressent Aïcha en pleine figure. Je me suis prise d'affection pour cette jeune fille perdue dans un monde qu'elle ne comprend pas et même si parfois, j'avais envie de lui en coller une pour lui remettre les idées en place, le plus souvent j'avais envie de la soutenir, de la cajoler et lui dire que tout irait bien, ce que sa mère aurait du faire, si seulement, elle n'était, elle-même, aussi perdue.
C'est une histoire d'aujourd'hui, dans un milieu où la femme est plutôt rejetée et le qu'en dira-t-on est plus important que tout le reste. Un monde et un milieu où la parole d'un homme vaut toutes les vérités.
Je me suis beaucoup attachée à Aïcha. Cette jeune fille perdue qui n'a rien fait d'autre que juste embrasser une seule fois Walid, sans savoir quel salaud ce gars était. Elle a envie de se battre mais malheureusement elle se trompe de combat et personne n'est là pour l'aider à diriger sa colère, ni même à la canaliser
Même si au final, elle me fait plus de peine qu'autre chose, j'ai vraiment eu du mal avec la maman d'Aïcha. Dès le départ, je l'ai trouvée lâche, on ne parle de rien et surtout pas de ce qui ne va pas. La suite n'a fait que confirmer ma première impression, de tous les gens que l'on croise dans ce livre, c'est elle qui fait le plus de tord à Aïcha.
Le ton est dur, les paroles aussi. Totalement en accord avec l'histoire. Isabelle Pandazopoulos nous entraine dans la dure réalité de la vie. Ici pas de petits oiseaux qui chantent, ne de fleur dans les prés. Non, ici, c'est la cité, le gris de Paris, le noir de la colère mais tout ça est écrit avec une telle sincérité que l'on est inévitablement entrainé dans l'histoire sans pouvoir s'en détacher. de plus, l'auteur rend ses personnages très attachant.
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Une histoire quelque peu dramatique qui, malheureusement, arrive tous les jours. La difficulté pour les jeunes filles des cités à s'intégrer, à trouver leur place entre coutume, religion et rumeurs.

Une descente aux enfers pour Aïcha mais également pour Sabrina.

J'ai été touchée par ce bouquin car je pense à toutes ces gamines qui ont peur car elles veulent simplement pouvoir "vivre comme les autres".
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Aïcha, 16 ans, vit seule avec une mère solitaire depuis que son père les a abandonnées. La jeune fille se pose beaucoup de questions sur cette absence de relations sociales, sur ses origines et elle ne comprend pas pourquoi sa mère lui interdit de fréquenter Sabrina, sa copine des tours d'à côté. La famille nombreuse de Sabrina est son refuge et elle est secrètement amoureuse de Walid, le grand frère. Un jour, elle accepte de l'embrasser mais le garçon s'empresse de répandre partout la nouvelle qu'elle lui a accordé beaucoup plus que cela. Aïcha devient une paria, une "fille facile", personne ne veut la croire, sauf peut-être Koto, son ami malien, qui est amoureux d'elle depuis l'école maternelle...

Un excellent roman sur un sujet qui touche de nombreuses jeunes filles, celui de la réputation. Mais il y a aussi plus que cela dans ce livre, qui parle aussi du mal que peut faire un secret de famille et de la liberté d'agir des femmes, notamment musulmanes. Sur ce sujet, très délicat, l'auteure a réussi à faire une histoire sensible et pudique, incisive et douce amère. J'ai beaucoup aimé le style, moderne mais sans tomber dans la facilité non plus. Bref, une jolie réussite !
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Aïcha a la cité pour territoire. Mais le soir, elle rentre seule chez sa mère. Et puis, un jour, tout part à la dérive : Sabrina la traite de pute, elle a la honte sur elle, elle ne sait plus quoi faire.
Lisez la suite en cliquant sur le lien !
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Ce roman est plein d'une réalité brute. Et cette réalité plus dure que le bitume des cités, Aïcha doit faire avec. On est bouleversé par la violence d'une simple rumeur et par la cruauté de la mise à l'écart par les autres. Aïcha est rejetée par ses amis, par ses camarades, mais aussi par sa propre famille, simplement parce que sa mère a eu l'audace d'attendre un enfant - Aïcha - alors qu'elle était censée s'occuper toute sa vie de ses frères et soeurs. L'émotion est donc très vive à la lecture de ce roman : on passe de la colère à l'indignation, puis de la tristesse à, heureusement, un peu d'attendrissement (devant l'amour naissant entre AÏcha et son ami Koto). Un roman juste qui sent le vrai.
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Aïcha a quinze ans. le même âge que moi quand j'ai lu ce livre pour la première fois.

Les phrases s'enchaînent, les émotions, les scènes, on est pris dedans dès le début. On a l'impression de vivre à travers les yeux d'Aïcha, sa façon de s'exprimer, sa façon de garder pour elle tous ces non-dits, ces tabous...

Comment un simple baiser peut causer autant de problèmes ? 🤣 Je me le demande encore 😆

Un roman poignant que j'ai pris plaisir à relire et à redécouvrir.

« Très vite dans ma vie, il a été trop tard. »
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