Le coeur n'est pas un genou que l'on peut plier

Awa doit passer son bac français cette année. Elle a toujours vécu avec sa famille dans la banlieue parisienne. Mais un jour, contre toute attente, son père lui annonce qu'elle doit rentrer cet été au Séné gal afin de se marier avec un cousin à qui elle a été promise dès sa conception. Il s'agit d'une dette d'honneur, de l'argent ayant été prêté pour faciliter l'installation des parents d'Awa en France.

Après le choc, c'est l'acceptation car elle ne souhaite pas être reniée par son père. Mais petit à petit le doute s'installe en elle... Et si un autre choix était possible? Car la vie à l'occidentale continue à bouillonner autour d'elle : sa soeur répète en boucle sa pièce de thélégeretéâtre de Molière et veut devenir célèbre, sa meilleure amie surfe sur les réseaux sociaux et sa tante est une femme libre !

Un récit rempli de bruit et de couleurs avec des personnages complexes et attachants. le sujet est ici traité avec et le dénouement le rapproche du conte de fée...

Lien : http://0z.fr/0nUaG

Emprunté au rayon littérature jeunesse, rien que pour le titre ! Un petit livre drôle, bien écrit sur le thème de la difficile conciliation des cultures et traditions. La famille Bocoum, d'origine sénégalaise, vit en région parisienne depuis longtemps, tous les enfants sont nés en France et bien inscrits dans leur environnement. Papa Bocoum a bénéficié de l'aide financière de son cousin pour immigrer, en échange de la promesse de marier son aînée Awa à Malick, son cousin. Même s'il comprend bien que ce projet ne fait pas l'unanimité dans la famille, il ne voit pas bien comment se défaire de cet engagement. Il est question d'honneur et on ne rigole pas avec ça.
Toutes les femmes de la famille, à commencer par Dado, la soeur de Mr Bocoum, vont se mettre en quatre pour faire échouer ce projet et trouver une solution pour ne pas ruiner la réputation de la famille. Rien de bien nouveau dans cette histoire, mais le manichéisme est évité : les traditions ne sont pas moquées ou remisées et, à l'inverse, l'indépendance durement acquise par Dado qui est une brillante chercheuse se paie également. Elle est seule et n'a pas fait famille. On comprend qu'il n'est pas simple de vivre harmonieusement les différentes influences et qu'il importe d'arriver à les faire cohabiter.
Les personnages sont vivants, plutôt attachants, on passe un bon moment - quelques proverbes africains méritent le détour, notamment ! - même si les ficelles sont un peu grosses et que c'est sans surprise. Un livre sympa pour les jeunes lecteurs.

Impression mitigée pour ce roman.
D'abord le positif. Son principal intérêt c'est de présenter de manière réaliste la cohabitation entre deux cultures, deux modes de vie, française et sénégalaise. Cohabitation parfois difficile tant les codes sociaux peuvent être différents. On voit vivre la famille d'Awa et Ernestine avec intérêt. Les auteures, Sabine Panet et Pauline Penot, savent rendre le récit vivant, les personnes attachants. Mais cette matière première riche, ce thème qui interpelle, sont desservis selon moi par plusieurs points négatifs. L'histoire manque de fluidité (est-ce du à l'écriture à quatre mains ?), la manière de raconter (le style) m'a souvent interpelé, agacé. Certains personnages sont un peu caricatural à l'exemple de M. Mérindol, le professeur de français d'Ernestine (en 6e) et d'Awa en 1ère (tiens, ça existe ça ?), qui aime son métier mais qui souffre de problèmes de peau et d'une grande maladresse vis à vis des femmes. Certaines situations aussi sont un peu caricaturales, comme celle du théâtre (la description du public endimanché, peu habitué à ce genre de lieu est presque désobligeante, ainsi que l'allusion aux chaussures, trop étroites et bruyantes du père des filles...). Autre question et sujet d'agacement : pourquoi Dado, la tante des filles, célibataire de 34 ans, qui a refusé un mariage forcé, est-elle considérée même par Awa (menacée de la même chose) comme "une vieille fille" ("je ne veux pas avoir 34 ans, comme toi, et être une vieille fille desséchée qui fait honte à sa famille", dixit Awa). Une femme, vivant en France, qui ne se soumet pas à cette coutume, peut quand même avoir une vie amoureuse "normale" !?
Enfin, certains passages manquent d'application, de précision dans l'écriture. Ainsi, chapitres 17-18, l'écriture donne l'impression qu'Awa découvre (le matin) ses résultats au bac pour se retrouver peu après au théâtre... le soir.
Un bon sujet, mais un peu gâché selon moi par l'écriture. Dommage.

Ce roman est de Sabine Panet et Pauline penot.

Résumé du livre : c'est une fille qui vient d'avoir 16 ans est qui s'appelle Awa, sont père qui lui est pour moi bête veut la marier aux Sénégal cet été avec son cousin à qui elle était déjà promise avant même qu'elle ne naisse. Elle veut refuser mais ne sait pas comment sauf qu'il y a sa mère Aminata, qui est capable de manoeuvrer lentement son mari,il y à Dado la tante célibataire célibataire qui elle est chercheuse à l'Inserm,et Ernestine, la petite soeur sûrement promise à une grande carrière d'actrice, pour l'instant bien sûre il sont tout simplement Agnès de l'école des femmes au collège. Ensemble on va dire que les trois « héroïnes » vont tout faire pour sauver Awa de ce mariage.

Avis personnel : Personnellement je n'aime pas vraiment ce livre car il est assez triste et égoïste de la part du père de vouloir faire marier sa fille à un homme qu'elle n'aime vraiment pas. Donc je n'ai pas aimé ce livre à cause de cet égoïsme acharné.

À qui on le conseille : je conseille ce livre aux personnes qui aiment en quelque sorte l'égoïsme, ou qui aiment l'action et la lutte sur quelque chose qui veulent obtenir.

Petit extrait du livre : «  son père s'était fait remplacer un genou bourré d'arthrose par une articulation en plastique » .

Une histoire réaliste et touchante
Un livre de Sabine Panet et Pauline Penot. "Ma sœur s'appelle prématurée" est un des autres succès de ces auteurs.
A Paris dans une famille d'origine sénégalaise Ernestine a treize ans et une vie de collégienne bien remplie. Sa sœur ainée Awa se prépare à passer son bac de français quand elle apprend qu'elle doit rentrer au Sénégal pour se marier avec un cousin, en vertu d'un accord conclu avant sa naissance. La tante des deux filles Dado, se révolte et va demander l'aide du professeur principal d'Awa.
Ce roman de société m'a plu car l'histoire réaliste est émouvante mais sait tout de même apporter des passages amusants comme les batailles de proverbes.
Ce livre fait réfléchir mais fait aussi rire.Ce livre est très facile à lire.
Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les histoires vraies, rire et découvrir d'autres cultures.
MA

Je trouve le sujet intéressant mais le début est un peu long et lassant, je vais, je pense, reprendre ma lecture...
India♥

Ce roman nous plonge dans une famille franco-sénégalaise très sympa. Découverte d'une vie familiale faite d'entraide mais aussi de contrariétés. Suite aux promesses prisent par les parents sans consultations des enfants.
Ernestine 13 ans suite à un prix gagné pour leur prestation théâtrale scolaire parviendra à éviter à sa soeur Awa 16 ans un mariage arrangé.

Je recommanderais la lecture du livre le coeur n'est un genou que l'on peut plier, écrit par Sabine Panet car le personnage du livre est touchant. Et comme le titre l'indique, le coeur n'est pas un genou que l'on peut plier; je trouve sue c'est une bonne métaphore : elle est parlante car elle permet de se faire une image. Dans l'histoire, je trouve que le père n'a pas à donner son avis sur le vie d'Ernestine.

Critiquer proposer par: L'inconnue

Awa, 16 ans, doit rentrer dans son pays d'origine, le Sénégal pour se marier avec un cousin à qui elle a été promise avant même d'être née.
Peut être que sa meilleure amie,les réseaux sociaux ou sa soeur qui adore le théâtre pourront l'aider à infléchir la rigidité paternelle ?

Un roman simple sur le thème des mariages arrangés. le ton est léger, les rebondissements pas toujours fins mais l'histoire reste prenante.
Une réflexion sur le rôle des femmes dans leur propre émancipation face à des traditions séculaires machistes.
Un bon moment de lecture.

Un petit roman bien sympathique, bourré de bonnes intentions (un peu condescendant parfois) mais malheureusement plein de clichés sur l'Afrique et les africains. (Et aussi sur les profs, la banlieue...)Tout les monde il est gentil et tout est bien qui finit bien... Une écriture fluide, une intrigue simple. Quelques incohérences flagrantes sur le système éducatif : du professeur collège/ lycée aux résultats du bac de français affichés au lycée et avec des mentions... A lire pour passer le temps, pour le plaisir des joutes verbales à base de proverbes. Peut-être un moyen d'aborder le problème des mariages forcés pour ceux qui n'y connaissent vraiment rien?