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3,9

sur 919 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir lu "Au pays des kangourous", j'ai eu envie de lire le premier succès de Gilles Paris "Autobiographie d'une Courgette". Je dois dire que j'ai préféré le précédent.

Le héros de ce roman est à nouveau un enfant de 9 ans, c'est lui le narrateur et il raconte donc son histoire comme un enfant de 9 ans mais un enfant de 9 ans qui fait pas mal de fautes de grammaire, c'est un peu lassant. Un enfant de cet âge sait que l'on dit, par exemple, des crayons de couleurs et non des crayons à couleurs.

A part ça, j'ai bien aimé l'histoire que je qualifierais de gentillette.

Icare que tout le monde appelle Courgette vit seul avec sa maman qui s'occupe plus de la télévision que de lui. Un jour, il découvre une arme dans un tiroir, le coup part et sa maman s'envole vers le ciel.

Courgette est amené par Raymond, un gendarme, dans un foyer où il découvre une autre vie. Même si Simon dit qu'il se trouve en prison, il découvre le partage, la joie, l'amitié et peut-être même plus en la personne de Camille qui n'a plus de parents mais une tante acariâtre dont elle ne veut plus entendre parler.

Les mois passent dans le foyer où l'auteur nous fait découvrir les éducateurs et autres personnages qui ont tous une tâche à accomplir (directrice, cuisiniers, ...). Raymond vient le voir régulièrement et l'emmène à la foire, à la mer, ... Camille ne quitte plus le petit garçon et le suit donc partout. le gendarme est veuf et vit seul avec Victor, son petit garçon.

Bientôt, des liens se tisseront entre les différents personnages et l'on parle d'adoption...


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Une histoire touchante, émouvante et profonde. Une tranche de vie qui s'écoule comme un fleuve, pas toujours tranquille. Un mélange d'espoir et de chagrin. Ça se lit très vite, la plume est fluide et pleine de douceur. Une porte ouverte sur les pensés des enfants à la vie chamboulée, avec ses orages et ses arcs en ciel
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Retour en enfance avec ce joli livre signé Gilles Paris. L'histoire de Courgette est à la fois dure et tendre. Malgré un bien mauvais tirage aux cartes de la vie, l'histoire d'Icare est pleine d'espoir. Sa vie est décrite au travers de ses yeux enfantins pleins d'innocence, d'humour et d'amour.
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Une histoire bien sympathique, lue en quelques heures. Son déroulé est super simple à comprendre et j'ai adoré suivre les aventures de Courgette.
Mais si toute cette lecture était amusante, la façon dont Gilles Paris restitue le monde de l'enfance est sincèrement poignante.
Une belle lecture, qui donne la 🥔 et dans laquelle on ne se prend pas le 🥬 !
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Icare a 9 ans. Il vit seul avec sa mère parce que son père est parti « faire le tour du monde avec une poule », comme lui a dit sa mère. Elle, qui l'a surnommé Courgette, passe ses journées devant la TV, n'a d'intérêt que pour les canettes de bière et d'énergie que pour les raclées qu'elle lui inflige. Un jour Icare s'ennuie et découvre un revolver en fouillant dans la commode de sa mère. Il l'emporte dans le jardin pour l'essayer. Sa mère tente de lui retirer l'arme des mains mais Icare ne voulant pas céder, s'agrippe à ce qu'il peut et appuie accidentellement sur la gachette. A 9 ans, Courgette a tué sa maman.

Dès ce moment il est interrogé par un gendarme, Raymond, et sera ensuite placé dans un foyer pour enfants. Là il va rejoindre de nombreux enfants, ayant tous leur problème particulier (inceste, mère prostituée, papa gangster, … ), placés là pour leur défense et leur protection. Cela pourrait paraître triste et morbide, mais Icare va s'y faire plein de nouveaux copains. Il se pourrait même qu'il tombe amoureux et que la triste histoire se termine très bien…

« Autobiographie d'une courgette » est, comme il se doit, écrit à la première personne du singulier, employant un langage et un mode de réflexion enfantins. Cependant les ficelles sont toujours les mêmes. Cela peut être lassant de lire en long et en détail toutes les petites anecdotes qui se passent au foyer. Pour ces raisons, j'ai nettement préféré le film d'animation réalisé par Claude Barras (Ma vie de Courgette, 2016) à la lecture du roman original de Gilles Paris.
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D'habitude, je fuis les histoires de gosses et leur sentimentalisme- guimauve, surtout celles de notre temps où l'enfant roi est nécessairement paré de toutes les vertus et de toutes les qualités. Quant aux parents en constante pamoison devant lui, ils me rappellent toujours le portrait d'eux qu'a croqué l'humoriste Alex Ramirès tandis que je ne peux m'empêcher de penser que probablement aussi, Landru, Hitler, Mao et Staline ont dû être de ravissants poupons puis de charmants bambins aux yeux de leurs géniteurs... Bref, il m'a toujours semblé que l'enfant n'est intrinsèquement ni pire ni meilleur que l'adulte.
Autant dire que la probabilité que je me retrouve avec un tel livre entre les mains était faible, et celle qu'il me plaise plus encore!
Mais cet Icare qui "n'est pas né du bon côté de la vie" a précisément un point commun avec moi et c'est sans doute la principale raison qui m'en a fait tourner les pages avec plaisir. Icare, oui, et pas Oreste, peut-être parce que l'auteur n'a pas voulu que l'effet soit trop marqué, mais certainement parce que le matricide est ici involontaire. Et bien plus qu'Oreste, Icare a les yeux tournés vers le ciel...
Involontaire et salvateur: le séjour en centre d'accueil consécutif au matricide accidentel se montrera in fine bénéfique à notre jeune héros. Est-ce à dire qu'il faut tuer sa mère pour pouvoir enfin vivre? Non, on est dans l'univers de la "Courgette", pas celui de Néron! Ouf!
Une histoire fort plaisante donc, drôle et émouvante. Attention toutefois! Je m'autorise ce conseil à l'intention des parents soucieux de transmettre le goût de la lecture aux enfants.
Même si, fléau des réseaux sociaux oblige, les gamins d'aujourd'hui sont bien plus informés que ne l'étaient leurs prédécesseurs, ce livre ne leur est pas forcément destiné puisqu'il y est question, par exemple, d'une prostituée. Ainsi quand sa pochetronne de mère lui explique que son "père est parti avec une poule", Icare/Courgette ne comprend pas! Il y a aussi la scène fatale du coup de feu bien sûr. Peut-être un livre pour lectorat "averti", alors? A chacun de se forger une opinion.
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C'est le second roman de Gilles Paris que j'ai l'occasion de lire, et c'est le second roman qui me perturbe. Cet auteur a une capacité à traiter de situations absolument dramatiques sous une voix d'enfant naïve et positive, ce qui donne des récits très particuliers. C'est particulièrement le cas dans Autobiographie d'une courgette, qui est un roman extrêmement touchant, mais très dur.

Est-il étrange de dire que je suis ressortie de ce roman avec le sourire, après avoir lu l'histoire d'Icare, placé en foyer d'accueil après avoir tué sa mère par accident ? Oui, ça l'est… mais c'est là que se cache le talent de Gilles Paris, cet auteur qui réussit à apporter beaucoup de lumière et d'espoir dans des récits très sombres, en s'appropriant la voix de ses jeunes héros, leur naïveté et leur regard positif sur la vie et le futur. Icare part de très bas dans la vie, mais cela ne l'empêche pas d'être émerveillé par le monde, et surtout par les autres; c'est un personnage rare, car toujours souriant, empathique, sentimental et doux. Icare, c'est une lumière dans un univers très sombre, et suivre son histoire fût émouvant et passionnant.

Car ce livre, ce n'est pas uniquement l'histoire d'Icare. C'est celle de Camille, de Simon, Ahmed et tous les autres. Ce sont des parcours de jeunes vies déjà trop durs, que l'on découvre petit à petit et qui nous brisent le coeur. Mais c'est aussi une histoire d'amitié extraordinaire entre tous ces enfants, qui s'entraident, s'entraiment et se soutiennent. Assister à leur capacité à s'attacher les uns aux autres, à exprimer leurs émotions à leur manière, et à affronter leurs problèmes familiaux, était extrêmement touchante, et surtout très inspirante.

J'ai passé un moment de lecture assez ambivalent avec ce roman, entre dureté du thème du récit, et l'espoir et la lumière que l'auteur y apportait. Une lecture que je ne suis pas près d'oublier !
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Le style d'écriture très particulier pourrait rebuter, c'est pourtant ce qui rend le livre si touchant. Directement de la bouche d'un enfant et dans sa tête, on suit sa vision des choses qui, si elle avait été vue d'un adulte aurait été pleine de jugement. Ce point de vue intéressant et différent justement permet de prendre des distances sur des sujets difficiles que l'on ne saurait que juger en tant qu'adulte mais qui, pour les enfants qui le vivent au quotidien, est une banalité sans nom. C'est court, c'est bien fait, c'est percutant, ça se lit rapidement.
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Icare, dit la Courgette, 9 ans et déjà un lourd passé de bleus au coeur (et ailleurs), se retrouve en foyer d'accueil.

Malgré les raisons de son placement, c'est peut-être la meilleure chose qui lui soit arrivée depuis bien longtemps.

Petit bonhomme attachant, il se fait rapidement des copains aux Fontaines, toute une bande même, des éclopés comme lui, des enfants à qui les adultes n'ont rien épargné.

Tendrement encadrés par des " zéducs " globalement ouverts et sympas, les gosses réapprennent doucement à vivre.

On oscille en permanence entre rire et larmes devant ce mélange de maturité et de candeur.

Une histoire bouleversante d'enfances traumatisées.
Des petits à qui la vie en a déjà trop fait voir.

L'innocence bafouée qui renâcle à se laisser dévorer.

Certains y laisseront des plumes, tous en garderont des traces.

Puissance du langage enfantin, force de l'auteur à nous faire basculer dans son monde, un roman qu'on referme à regret, un peu secoué.
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Le début est tragique.
Mais on lit tout le roman le sourire aux lèvres.
Parce que Courgette ne comprend pas tout. Il interprète le départ de son père avec "une poule"...

Soit, c'est touchant, émouvant et attendrissant.

C'est à lire. Je le recommande à tout le monde.

Le livre qui fait du bien. C'est lui.
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