Kintsugi

Récemment, j'ai brisé un bol auquel je tenais beaucoup. Ça m'a rendue triste. Et j'étais prête à le jeter quand m'est revenu en tête le kintsugi, l'art japonais de réparer ce qui est brisé, en le sublimant. de laisser visibles les cassures, mais de les rendre belles grâce à de la poudre d'or. Et c'est cette histoire, ce bol, qui m'ont donné envie de découvrir ce roman, croisé peu de temps après... "Tout ce qui est cassé peut être réparé."

La cassure, dans la vie de Lorna, c'est sa mère, qui est partie sans rien dire, qui les a laissé.es là, elle, sa petite soeur et son père, avec leurs doutes et leur chagrin. Cette mère - bipolaire, peut-être ? - qui a rempli son enfance de moments de joie absolue, et de violence absurde.

Et puis c'est son groupe d'ami.es qui se délite, des relations qui se font et se défont, des habitudes qui se perdent... Et ça fait beaucoup. Ça fait trop. Lorna n'y arrive plus. Lorna est colère, fuite, angoisse, violence aussi - et peur : et si elle était comme sa mère ?

C'est sous l'eau, en apnée, que Lorna retrouve paradoxalement son souffle. Qu'elle perd lorsqu'elle croise le chemin de Sam, dans la forêt, puis lors de cette fête où elle sort les poings pour répondre à des mots blessants, terrifiants. Sam et ses propres blessures, qu'il soigne avec le kintsugi. Sam qui croit que tout ce qui a été cassé peut être réparé.

C'est un très beau roman, que nous offre Mathilde Paris, des personnages fêlés, qui laissent entrer la lumière. Un regard porté sur la culture japonaise, le kintsugi - évidemment - mais aussi le haïku ou les pêcheuses ama... Tout n'y est pas beau, tout ne s'y finit pas bien, mais on y grandit, on y pleure aussi, mais ça fait du bien, de pleurer. C'est un roman de l'espoir, qui nous dit aussi que si l'on ne répare pas nous-mêmes nos blessures, personne ne le fera pour nous.

L'objet-livre est aussi beau que son contenu, que cette histoire d'amour et d'amitié, qui reprend des thèmes classiques de la littérature adolescente, mais parvient à nous apporter autre chose, une subtilité, une rugosité à adoucir, patiemment.

« Parce qu'elle est bien là, ma peine.
Doucement, elle s'installe.
Le lit se creuse légèrement à côté de moi, elle prend sa place. Je sais qu'elle sera là tous les soirs, fidèle.
Tout à coup, j'entends des sanglots. C'est Papa qui déverse la sienne. Chacun la nôtre. C'est triste, cet homme qui pleure. Et en même temps, ça m'énerve. Je voudrais qu'il se batte, qu'il remue ciel et terre pour retrouver Maman »

Quel triste roman ! Des les premières lignes de ce roman, nous sommes confrontés à la détresse de Lorna, de sa soeur et de son père.
Leur mère est partie en laissant un mot assez énigmatique « je reviendrai, je crois »

Un très beau roman jeunesse mais pas que - on parle de reconstruction, d'amour, d'amitié, de pardon.
Le livre se lit très facilement, l'écriture est fluide est assez poétique.

Un très beau livre - la couverture est sublime et la mise en page très agréable.

À offrir autour de soit pour jeune et moins jeune !

Waouhhhh ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman ado aussi touchant et percutant !
Une belle découverte aussi que le kintsugi, cette méthode japonaise de réparation de porcelaine au fil doré qui apparaîtra comme la bouée de sauvetage de Lorna, cette jeune fille pleine de vie et de colère, qui doit faire face au départ de sa mère... Car tout ce qui est cassé, peut-être réparé... N'est-ce pas ?
Un magnifique récit de vie d'adolescente, poignant, émouvant, porté par l'entraide, l'amitié et l'amour...
Ce récit moderne, plein de justesse, se dévore, les larmes au coin de l'oeil, les émotions blotties au fond du coeur.
Je suis littéralement tombée amoureuse de Sam, ce personnage un peu mystérieux, proche de la nature, ce samouraï au coeur tendre, écorché vif serein et poète... Et Lorna, bouillonnante de colère, blessée, abandonnée mais tellement attachante et émouvante, qui apprendra à panser ses blessures...

🇯 En bref, j'ai vraiment adoré ce roman simple et juste, porté par une plume pleine de poésie et de douceur... Une histoire qui vous emporte dès les premières pages et dont la fin si évidente mais si forte et bouleversante ne pourra que vous laissez les yeux humides...
Une belle découverte, pleine d'émotions, d'amour et de pardon...
Je ne peux que vous le conseiller !
Un coup de coeur sans aucun doute ❤❤❤

Je viens de tourner la dernière page et de refermer ce livre. Wow. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été remuée comme ça. J'ai accepté de recevoir ce roman de la part des éditions Auzou sans trop savoir dans quoi je me lançais, avec juste le résumé, je ne m'attendais pas à ce bouleversement.
Le résumé justement : la mère de Lorna, dix-sept ans, est partie. Seul un mot écrit sur une liste de choses à faire rend ce départ concret : « je reviendrai, je crois ».
La douleur, cette pierre qui sombre au fond du ventre. Faire bonne figure devant son père et sa petite soeur, devant ses amis, au lycée. Continuer à vivre normalement, mais comment faire lorsque son pilier s'est écroulé ?
Jusqu'à Sam. Jusqu'au Kintsugi, une méthode japonaise de réparation de la céramique grâce à un fil doré. Car tout ce qui est cassé peut être réparé. N'est-ce pas ?
Une histoire de résilience, de perte de contrôle, pleine de poésie et d'amour. Un quotidien classique de lycéenne, avec son lot d'amis et d'emmerdes, qui vole en éclat aussi soudainement qu'un bol s'écrase au sol et se brise en mille morceaux. Lorna écrit comme elle parle, à moins que ce ne soit son autrice Mathilde Paris ?
Et cette fin, si évidente, si logique, si forte, si désolante, si bouleversante. Je n'en dis pas plus, il faut le lire et se laisser emporter par la magie du Kintsugi.

L'autrice nous peint une histoire d'une émouvante beauté. C'est un récit qui est empreint de beaucoup d'humanité et qui nous invite à revenir sur nous-mêmes, sur notre propre histoire, sur les liens qui nous lient aux autres. Une alternance perpétuelle entre inquiétude et insouciance, entre peine et légèreté, entre enthousiasme et espoir. Une route pleine d'embûches et de départs qui, si elle ne peut se faire sans douleur, est marquée par des rencontres inoubliables: Paloma, Emmanuelle, Méryl, Sam, … autant de rencontres déterminantes pour notre jeune héroïne dont la personnalité se forge petit à petit.

Tout comme le kintsugi, l'autrice nous enseigne à travers les mots de Lorna, une ado dont la vie part en éclat, à souligner nos cicatrices, porter fièrement nos blessures au lieu de les cacher car elles témoignent des difficultés rencontrées et surtout surmontées!

Ces mots ont su trouver le chemin de mon coeur. Tout cet amour et cette souffrance m'ont bouleversée tout comme ces personnages abîmés, complexes et en colère, mais tellement beaux et touchants de sincérité.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Lorna est une adolescente passionnée par la natation, elle est entourée par sa bande d'amis et vit un existence paisible en apparence mais son univers va éclater en morceaux le jour où sa mère quitte la maison avec pour seul message un post it indiquant :"je vais revenir, je crois".
Entre tristesse et colère envers sa mère, un long cheminement commence pour la lycéenne qui doit continuer de vivre tout en rassurant sa petite soeur, solaire et désireuse de réponse.
Comment Lorna vivra t elle cet abandon? Pourra t elle se construire malgré tout?
"Kintsugi" est un roman très plaisant à lire qui nous offre de regarder la vie autrement puisque malgré tout "tout ce qui est cassé peut être réparé"

Connaissez-vous l'art du kintsugi ? C'est une technique japonaise qui consiste à réparer un objet brisé en soulignant les fissures avec de l'or.

Dans ce roman ce n'est pas un objet qui est brisé, c'est Lorna qui va comprendre en rentrant chez elle un soir que sa mère est partie. Tout s'arrête pour elle, pour sa soeur, pour son père. Comment continuer à vivre normalement, sortir avec les copains, faire les révisions pour le bac ? Lorna va devoir s'habituer à cette nouvelle vie, accepter et se reconstruire. Mais le chemin est long.

Cette histoire c'est le quotidien de Lorna, sa vie avec ses amis, ses sentiments, sa vie de famille, ses états d'âme. Des passages permettent de revivre des moments de Lorna avec sa mère, permettant d'en savoir plus sur celle-ci. Et de voir que tout n'était pas parfait pour autant, loin de là... mais une mère est une mère n'est-ce pas ?

Lorna est bien entourée. Elle est très proche de sa petite soeur de 6 ans qui est toute lumineuse et mignonne, sa bande d'amis la soutient même si elle les tient à distance. Elle veut continuer à vivre mais ne sait pas comment s'y prendre.

Les chapitres sont courts, la mise en page est belle. Chaque début de chapitre commence avec un haïku. le processus du kintsugi est décortiqué petit à petit entre deux chapitres. Il y a un aspect poétique à cette réparation. Un lent processus de reconstruction que j'ai aimé suivre. Une histoire profonde et émouvante que je vous conseille.

Le kintsugi ou la métaphore créative de la résilience 🧵

Prenez une ado troublée par la fuite de sa mère, un groupe d'ami qui évolue bien vite et un garçon mystérieusement charmant qui lui tombe dessus assez régulièrement. Un soupçon de folie adolescente. Et un grain de philosophie douce. Soudez chaques éléments grâce à de l'or fin et de la patience. Et vous obtiendrez ce joli roman de Mathilde Paris.

J'ai beaucoup apprécié ce roman. Il est simple en étant très évocateur des problèmes liés à la perte. La perte de l'autre qui conduit à la perte de soi et vice-versa. Les personnages sont jeunes et graves ce qui donne une ampleur très réaliste à tout ça. Beaucoup d'auteur.e.s parlent de la jeunesse comme de la frivolité, mais je me souviens également de cette noirceur ce cri qui ne sort pas au fond de la poitrine.

La couverture ajoute encore à ce charme. Ces fêlures de l'âme qui résonnent avec celles de la porcelaine. Cet or qui permet une réparation, une chaleur nouvelle en son sein. de nombreuses métaphores accordent encore davantage de poésie à ce roman pour le plus grand plaisir du lectorat.

Merci à @auzou_romans pour ce magnifique envoi dans le cadre du partenariat 2022/2023.

Pour un livre jeunesse, il est percutant, et se destine vraiment à un public plus large. Peut importe ton âge, tu peux le lire, tu t'y retrouveras forcément.

C'est un très beau récit de vie qui se veut être plein de justesse. On plonge facilement dans l'histoire de Lorna, une jeune fille qui se retrouve abandonnée par sa mère lui laissant seulement un mot : « Je reviendrais, je crois ». Elle va devoir faire face à l'abandon tout en continuant de vivre, car la vie, ne s'est pas arrêtée pour autant. Ses amis ont aussi leur lot de problème et les cours n'attendrons pas, surtout lorsque le bac de Français se profile.

Une rencontre va tout bouleversé, Sam le Samouraï. Ce jeune homme pas très bavard, écorché par la vie, mais pourtant qui semble si serein. Il va l'initier à l'art du Kintsugi, une méthode japonaise de réparation de porcelaine au fil doré.

D'un bol qui vole en éclats, la reconstruction se fera lentement et délicatement comme celle de notre héroïne. Le fil doré de ma vie parle de résilience, d'amitié, de remise en question, mais aussi d'amour. Un mélange parfait, accompagné de la plume poétique de l'autrice. 

Le Kintsugi, c'est une technique japonaise pour réparer des objets cassés, ou, au lieu de bien masquer les fissures, on les sublimes, d'une belle couleur or, qui montre que même quelque chose de cassé, peut continuer à vivre. C'est ce que Lorna va apprendre au fil de ce récit malgré que ça mère soit partie. Tout ce qui est cassé peut être réparé, même un coeur.
•
C'est une lecture franche, direct, ouverte, réaliste et poignante. l'histoire est remplie d'humanité, d'espoir, de légèreté, d'insouciance, de sentiments, de sincérité, de solidarité et de liens.
Des personnages abîmés par les épreuves de la vie, bien travaillé et complexe, débordant d'émotions, que ce soit l'amour ou la colère, ils sont très touchants.
On y voit l'évolution de Lorna au fil de l'histoire, où chaque personne qu'elle va rencontrer va lui ramener un plus dans sa vie et une leçon de vie. Son caractère va se forger petit à petit et j'ai adoré son évolution. Et surtout, j'ai beaucoup aimé la voir à la fin. Voir sa façon de penser et sa façon d'être.
J'ai adoré Lorna et ses amis. J'ai adoré Ebony, Sam, Méryl, Emmanuelle.
Sam est un personnage touchant, prévenant et attentionné. J'ai beaucoup apprécié sa personnalité.
•
Le récit nous montre que les nouvelles blessures remplacent et effacent les anciennes blessures. Mais qu'on vit toujours avec et le temps les lisses. On y voit un peu aussi le principe " tu te tapes sur le doigt, tu as mal au doigt et tu oublies la douleur à la tête " chaque chose masque, efface ou remplace l'autre. Mais on continue de vivre avec.
Un récit poétique, tout en finesse et très bien construit.
•
L'autrice nous fait passer également un message. Que malgré la dure réalité, la souffrance, les blessures et la dureté des choses, il ne faut pas baisser les bras, il ne faut pas en avoir peur, il ne faut pas cacher nos blessures et nos cicatrices. Elles témoignent de ce que nous sommes mais également de ce qu'on a pu rencontrer et ce qu'on a réussi à surmonter.
Un récit très bien mené qui mérite votre attention 🤗