Yeonmi Park est une jeune transfuge nord-coréenne qui à réussi à fuir le régime dictatorial des Kim et qui vit maintenant en Corée du Sud.
Je voulais juste vivre est une autobiographie racontant son enfance en Corée du Nord et toutes les épreuves qu'elle a dû traverser pour pouvoir s'enfuir. Son périple l'a menée en Chine puis en Mongolie pour enfin finir en Corée du Sud. Et même là, l'intégration n'a pas été chose simple.
En entamant ce livre, je me suis dit que la lecture allait être pénible et compliquée car le sujet n'est absolument pas facile à traiter. Je pensais être submergée par l'émotion et par l'horreur. Je connaissais peu la Corée du Nord (un peu comme tout le monde en fait). Je savais juste que c'était un pays que la dynastie des Kim tenait d'une main de fer depuis plus de 70 ans. Je pensais donc en apprendre un peu plus sur ce pays ultra fermé.
Le fait est que j'en ai effectivement beaucoup appris sur ce pays.
La lecture à également été très pénible mais pas dans le sens que j'attendais. Aucune émotion ne m'a submergé, les différentes épreuves que l'auteure a traversé sont juste relatés comme des faits divers. En fait j'ai eu l'impression de lire la rubrique faits divers d'un long, très loooong journal.
La narration est une succession de phrases.
J'ai toutefois mis deux étoiles pour souligner le courage de
Yeonmi Park pour tout ce qu'elle a enduré mais aussi son courage d'oser en parler.
Après avoir fini le livre, j'ai voulu écouter son discours qui a déclenché sa popularité et qui l'a fait devenir une "activiste". Et clairement, en 10 min de discours (qui finalement est un court résumé de sa vie), j'ai eu plus d'émotions, plus de pleurs qu'en 400 pages de son livre.
C'est vraiment ce qui m'a manqué dans ce livre pour que je puisse l'apprécier à sa juste valeur. Néanmoins, cela n'enlève pas la réalité de son histoire (même si plusieurs points ont été remis en cause).