Lettres à l'ado que j'ai été

Il y a environ un an, ma meilleure amie m'avais lu une lettre de ce recueil, qui m'avais bouleversée. Alors, quand j'ai vu cet ouvrage à la bibliothèque, je n'ai pas hésité une seconde avant de l'emprunter !

Dirigé par Jack Parker, ce livre rassemble 28 lettres de personnalités différentes : Diglee, Dedo, Rokhaya Diallo, Sophie Riche, Ovidie, Titiou Lecoq, Lucien Maine, Mirion Malle ou encore Boulet, pour ne citer que quelques un·e·s que je connaissais déjà.

Toutes ces personnes ont environ une trentaine d'années et ont rédigé une lettre adressée à leur "moi" ado, pour lui parler du futur (mais pas trop, il ne faudrait pas le changer...), prodiguer des conseils, ou tout simplement lui envoyer de la bienveillance et de l'amour.

Alors les références sont souvent les mêmes (notamment Retour Vers le Futur, qui est revenu plusieurs fois) et les propos sont parfois redondants, je conseillerais donc d'étaler la lecture dans le temps et de ne pas enchaîner les différentes lettres, afin d'éviter un sentiment de lassitude.

Aussi, j'ai trouvé certains textes moins bien écrits que d'autres, mais il y en a qui étaient drôles, touchants, émouvants... notamment la lettre de Jack Parker (que mon amie m'avais lue), dans laquelle je me suis particulièrement retrouvée.

Ce livre parle d'amours, de corps, de sexualité, de souvenirs, de complexes ou encore de harcèlement scolaire... D'ailleurs, les droits d'auteurs sont reversés à l'association Marion la main tendue, qui lutte contre le harcèlement scolaire depuis plusieurs années.

L'exercice de s'écrire à soi-même est intéressant, et certaines personnes l'ont réussi mieux que d'autres, selon moi, et pourrait très certainement aider des ados qui ressentent les mêmes choses. le recueil est parfois inégal mais vaut le détour.

Merci à Jack Parker pour avoir mené ce chouette projet. Et, surtout, merci pour tes mots qui ont su me faire éprouver quelque chose de très fort et qui, d'une certaine manière, ont peut-être fait du bien à mon "moi" ado.

Amusant au début, mais un peu répétitif au fur et à mesure.
Plusieurs auteurs sont dans la même tranche d'âge, et du coup on retrouve au fil des différentes lettres les mêmes références (principalement Retour vers le futur). Et puis le souci, c'est que l'on retrouve aussi les mêmes conseils donnés aux ados, les mêmes remarques "en fait, ces erreurs il faut que tu les fasses, donc je ne vais pas t'avertir, sinon on va changer le futur et tu ne seras pas ce que tu es aujourd'hui", voir les mêmes qualités à mettre en avant.
Bien sûr, quelques lettres sortent du lot et sont assez drôles, originales ou prenantes. Et puis cela fait réfléchir : A quel moment du passé on aimerait s'écrire, et qu'est-ce que l'on pourrait bien se dire ?
Sympa à découvrir, sans plus.

si j'avais l'occasion d'écrire à moi adolescente , je me
dirais quoi ? Tout un programme… plusieurs personnalités s'y sont essayé.
J'en retiens que la plupart se disent d'oser et d'arrêter de se regarder le nombril. Que rien n'est aussi grave que l'on s'imagine et surtout que « ça aussi, ça passera ». Rien ne dure vraiment pour toujours. Ce mal être adolescent et ce questionnement bouillonnant ne sont que des étapes du voyages, étapes importantes mais pas des situations définitives.

Dans ce livre, j'ai aimé la bienveillance et j'ai ressenti de l'émotion dans la façon dont les adolescents se jugent sévèrement. le thème abordé est surtout l'acceptation de soi-même pour affronter la vie future. Ce récit est construit sous forme de plusieurs nouvelles Les narrateurs font un retour en arrière pour se mettre à la place de l'adolescent qu'ils étaient. Il y a environ onze narrateurs. Dans le récit de Diglee, la narratrice utilise un langage courant et parfois familier. Il n'y a pas de dialogue entre elle et l'adolescente. Elle n'utilise pas beaucoup la description sauf pour parler de son physique. Diglee prend du recul par rapport à son adolescence pour mieux en parler. Je trouve que ce concept d'histoire est original. Les personnages sont attachants et peuvent être amusants. le livre fait réfléchir aux jugements que l'on porte sur soi-même, il fait comprendre qu'il est inutile de se juger si sévèrement. Dans ce livre, je trouve aussi que certaines histoires peuvent être fades ou ennuyeuses. Il n'y a pas d'action, ce qui peut parfois manquer au roman. Finalement, ce livre peut être touchant comme il peut être ennuyeux car les nouvelles sont répétitives et ont toujours le même sujet. Le déroulement de chaque nouvelle est toujours le même.

« Lettres à l'ado que j'ai été » rassemble 28 lettres de personnalités, dans lesquelles ces dernières écrivent à leur moi adolescent. Conseils, confidences, les personnes essayent de les rassurer avec bienveillance, sans trop en dire non plus, sous peine de voir le futur chamboulé.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..

Ce livre n'est pas réellement une histoire, ce sont des auteurs qui s'écrivent à eux-mêmes mais pas à la même époque. Un style affreux, un courage incroyable, les auteurs nous font parvenir la dure enfance qu'ils ont vécu en exposant le positif qui s'en est tiré. Une vraie leçon de moral que tout le monde devrait lire. Malgré cela, j'ai trouvé ce livre pesant à lire, le contenu est sophistiqué mais la présentation est déconcertante.

Le monde des ados !
Chaque lettre correspond a un auteur qui écrit a son passé d'ado .
En lisant se livre j'ai ressenti se que des ados peuvent ressentir au quotidien .
Clémentine

J'ai beaucoup aimé certaines des lettres mais une petite majorité se contente de raconter à l'ado ce qu'il/elle sait déjà. J'imagine que si j'avais 14 ans, je préférerais recevoir de la moi de 31 ans des conseils plutôt que 4 pages qui me racontent mon quotidien que je connais déjà. A creuser !

J'ai mis pas mal de temps à lire ces 28 lettres d'adultes destinés à leur "moi" adolescent. Non pas que les lettres étaient inintéressantes, au contraire. Il me fallait cependant du temps chaque fois pour me plonger dans une nouvelle personnalité, parfois toutes les deux pages.
Certains témoignages m'ont énormément parlé, d'autres m'ont estomaquée (comment peut-on continuer à vivre normalement après des épreuves pareilles ?!) et toutes finalement m'ont apporté quelque chose.

Citation page 113 : " le seul temps qu'on perd c'est celui qu'on passe à faire ce qu'on n'aime pas. "

Prêté par Mélissa. Ça m'a rappelé que je me rappelle pas mon adolescence. J'ai découvert des auteurs, et surtout leurs podcasts (mortel de Taous Merakchi alias Jack Parker), courts métrages (puzzle, papillon de Nicolas Berno). Et des BD à lire. Quelle foisonnement ! J'aurai jamais le temps !