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EAN : 9780785161707
152 pages
Panini France (21/03/2012)
3/5   1 notes
Résumé :
Baron Zemo returns - but which Zemo is it?! In the midst of their greatest escape in history, can the return of Captain America's best fiend push the Thunderbolts into making a devil's pact with a certain Red Menace? Meanwhile, Luke Cage and Congbird's hunt for the Tbolts continues!
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Ce tome fait suite à Fear Itself - Thunderbolts (épisodes 158 à 162). Il contient les épisodes 163 à 168 et 163.1, parus en 2011/2012.

Une partie de l'équipe des Thunderbolts a réussi à s'échapper ; il s'agit de Satana, Mister Hyde (Calvin Zabo), Moonstone (Karla Sofen), Man-Thing, Boomerang (Fred Myers), Fixer (Paul Ebersol), Centurius (Noah Black) et Troll (Gunna Sijurvald). Malheureusement leur mode d'évasion les a projetés dans le passé, dans les Alpes bavaroises pendant la seconde guerre mondiale, où ils croisent des nazis, mais aussi les Invaders. Une nouvelle évasion les entraînera à Londres en 1888 où ils viendront en aide à l'inspecteur Frederick Abberline. Pendant ce temps là, Luke cage, Songbird (Melissa Gold), Ghost et Mach-V (Abner Jenkins) essayent de retrouver la trace des évadés d'abord par le biais de l'un des repaires de Satana, puis en tentant de localiser la hache de Troll, avec l'aide Valkyrie (Brunhilde).

Ce tome souffre un peu de sa structure. Pour commencer, il y a le défilé important de dessinateurs. Kev Walker dessine les épisodes 163 à 165, fortement aidé par Terry Pallot pour les 164 & 165 (fortement aidé dans le sens où le style de Pallot prend le pas sur celui de Walker dans certaines pages, et pas forcément pour le mieux). Declan Shalvey dessine les épisodes 163.1 et 166 & 167. Enfin Matthew Southworth dessine l'épisode 168.

Kev Walker tout seul dessine des planches très agréables, impressionnantes avec ce qu'il faut de distanciation pour rappeler que ces gugusses ne sont pas forcément à prendre au premier degré. À ce titre l'apparition de Troll est savoureuse, avec ces peaux de bêtes en forme de carapace. Cette forme d'interprétation permet de rendre Satana à la fois inquiétante et délicieuse d'exagération (ça, c'est du décolleté !). Je ne me lasse pas non plus de la multitude de papillons qui évoluent autour de Man-Thing. Il est visible qu'il s'amuse à créer les nouveaux costumes des Thunderbolts perdus pendant la seconde guerre mondiale (en particulier Mister Hyde, Moonstone, et l'incroyable robe de Satana). Pallot opte pour un encrage à base de traits plus fin que ceux utilisés par Walker. Si les 2 styles ne se heurtent pas, cet encrage tire les illustrations vers un rendu peu agréable qui perd beaucoup en personnalité.

Declan Shalvey reprend donc l'alternance avec Kev Walker, avec un style plus premier degré, moins pince-sans-rire. Ses dessins un peu bruts de décoffrage sont très bien complétés par la mise en couleurs de Frank Martin junior qui renforce admirablement les ambiances, sans essayer de remplir à tout prix les espaces vierges. Grâce à cet aspect rugueux et plein de non-dits, le voyage dans une rivière souterraine devient visuellement intéressant et l'évocation des rues de Londres n'est pas ridicule, mais inquiétante, sans que Shalvey ait besoin de recourir à des nappes de brouillard. Il se fend de quelques façades de bâtiment qui prouvent qu'il a effectué ses recherches avec sérieux. Par comparaison, le style de Southworth semble moins bien maîtrisé, en particulier dans les scènes où Luke Cage est pris d'hallucinations.

L'histoire souffre également de ce format un peu disparate, mais pour d'autres raisons. La première étape du voyage dans le passé est interrompue par l'épisode 163.1 qui sert surtout à évoquer l'historique de l'équipe des Thunderbolts pour justifier cet épisode ".1" qui est censé fournir un point d'entrée aux nouveaux lecteurs potentiels. L'histoire pendant la seconde guerre mondiale reprend son cours pour 2 épisodes. Puis le récit passe en 1888, et le dernier épisode sert de transition avec Luke Cage qui essaye de capturer des évadés de The Raft. Jeff Parker se sert de la première histoire pour évacuer la problématique des conséquences d'un voyage dans le passé (création d'une réalité divergente ou modification irrémédiable du présent ?), avec un certain panache et une décontraction agréable. Il le fait toujours avec un scénario solide, et quelques touches humoristiques, non dénuées de second degré.

Le passage par l'épisode ".1" n'apporte pas grand-chose par rapport aux précédents rappels de type "Thundebolts saga". Toujours aussi décontracté et malin, Jeff Parker passe par le Londres de 1888, en mettant en scène l'inspecteur Frederick Abberline sans sourciller. Évidemment le lecteur habitué des comics fait le rapprochement avec une carte postale envoyée From Hell. Étonnamment, Parker ne se rend pas ridicule. Grâce aux dessins évocateurs de Shalvey, il évoque les meurtres en les mêlant avec les Thunderbolts, sans souffrir de l'ombre tutélaire d'Alan Moore (ils ne jouent évidemment pas dans la même cour, mais Parker ne se contente pas d'une évocation à la va-vite). Par contre, Parker essaye une narration à 2 niveaux qui se répondent dans le dernier épisode qui rate faute d'une composante trop artificielle.

D'un coté, Jeff Parker propose des histoires en majeure partie réussie, avec un léger second degré très agréable et sans prétention. Kev Walker et Declan Shalvey sont à l'aise chacun dans leur style, avec plus de personnalité pour Walker. de l'autre coté, il y a 2 histoires ratées (épisodes 163.1 & 168), et des dessins moins séduisants (Southworth & Terry Pallot). C'est la raison pour laquelle je ne mets que 3 étoiles au lieu de 4.
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