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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle aventure de Nicolas le Floch. Les personnages toujours très attachants, l'intrigue policière débute dès les premières pages
Nous sommes en 1787. Nicolas, venu chez lui à Ranreuil où vient de naître son premier petit-fils est victime d'une tentative d'assassinat. Il est rappelé à Versailles par Sartine pour veiller à la sécurité du petit prince de Conchinchine venu signer un traité avec la France au nom du roi son père.
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Voici donc, par la force des choses, la dernière enquête de Nicolas le Floch.

J'avais acheté le livre dès sa sortie, mais j'ai pris mon temps pour le lire. D'abord parce que Jean François Parot nous offrait une enquête tous les 2 ans, ce qui me laissait le temps de la lire tranquillement. Ensuite, parce que l'auteur nous ayant quitté, j'ai eu du mal à me lancer dans ce que je savais être la fin de l'histoire. Il est toujours triste de quitter un personnage après des années passées à suivre chacune de ses aventures. On ne peut s'empêcher de se demander ce qu'il serait advenu de tous nos héros durant les années turbulentes de la Révolution Française. Louis du côté des monarchistes, Bourdeau du côté des révolutionnaires et Nicolas tiraillé entre les deux identités que sont les siennes ?
Nous le serons jamais même si de nombreux éléments permettent de nous faire une idée.

Je retiendrais de cet opus, en dehors de l'intrigue policière, un sentiment de mélancolie et de noirceur. le questionnement sur le temps qui passe et la mort - déjà présent dans les tomes précédents mais plus encore dans celui-ci - traverse les pensées de Nicolas le Floch lorsque son enquête lui en laisse l'occasion. Bien sur, a posteriori, on peut se dire que ces pensées pouvaient être celles de Jean François Parot face à la maladie.

En tout cas, même si je n'ai jamais eu l'occasion de lui dire personnellement, je remercie Jean François Parot d'avoir accompagné près de 15 ans de mes passions livresques, de m'avoir fait voyager dans sa vision de la seconde moitié du 18e siècle et de nous avoir offert tant de belles aventures.
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C'est avec des sentiments contrastés que j'ai lu cette dernière enquête de Nicolas le Floch. Tout d'abord le plaisir de retrouver des personnages que je connais depuis longtemps (environ 15 ans) et une pointe d'amertume de savoir que ce serait la dernière fois. Hélas, trois fois hélas, Jean-François Parot nous a quittés il y a déjà 1 an et avec lui un pan de la littérature policière et historique s'en est allé.
Il nous avait bien fallu quelques efforts à la lecture de l'Énigme des Blancs-Manteaux, pour nous familiariser avec une écriture si riche et un vocabulaire de l'époque à laquelle nous n'étions pas ou plus habitués, mais le plaisir de la formule s'était imposé de lui-même. Pas de phrases courtes, elliptiques, de textes sans relief et de mots tellement fades que nous rencontrons de plus en plus souvent. Là au contraire des expressions fleuries, des tournures de phrases savamment élaborées, des mots disparus à l'usage improbable aujourd'hui mais qui prenaient tout leur sens, souvent dans leur racine première. le premier qui me vient à l'esprit est qu'on n'était pas “assassiné” mais “homicidé”, et s'en sont suivis une théorie de mots et expressions tels qu'il fallait bien avoir un lexique pour les regrouper et que j'ai eu le plaisir de vous faire partager avec quelques “quiz” « Parlez-vous le XVIIIe ? ».

Venons-en maintenant à ce dernier récit.
Nicolas, tout jeune grand-père, passe quelques jours de repos à Ranreuil en compagnie de Louis son fils, Julie sa belle-fille et leur nouveau-né Nicolas. Awa et Secmagus sont du séjour ainsi que le Comte de Mezay, beau-père de Louis. Après une tentative de meurtre sur lui-même, et l'arrivée d'un chevaucheur porteur de deux messages mystérieux de Paris, le commissaire regagne en catimini la capitale pour retrouver Bourdeau et Sartine. S'ensuivent un double-assassinat, l'embastillement de Nicolas, son enlèvement et une séance de torture en quelques jours, ce qui fait beaucoup pour un seul homme. Rétabli grâce aux bons soins de Catherine Gauss et Secmagus revenu de Bretagne, le Floch retrouve un ami de jeunesse, Pigneau de Behaigne jadis séminariste et aujourd'hui Évêque d'Adran, protecteur du prince de Cochinchine et plénipotentiaire pour le compte du roi d'Annam, en poste pour signer un accord de commerce avec la France. Cependant, de nombreuses factions, anglaises, hollandaises et même triades annamites vont mettre tout en oeuvre pour faire échouer cet accord. Chargé par le roi lui-même avec le soutien de Sartine, le commissaire aux affaires extraordinaires va mettre en oeuvre tout son savoir-faire pour démêler cet écheveau de pistes “le tout environné de ténèbres”. le reste je vous le laisse découvrir, certain que vous serez avides d'en connaître le dénouement.

Cette fois encore, Jean-François Parot nous livre un texte extraordinairement enrichi d'un vocabulaire soigné, de descriptions de Paris et des parisiens dignes d'un observateur avisé de l'époque, le tout agrémenté de repas aux menus alléchants, souvent bien arrosés comme les aiment Nicolas et ses amis. Le contexte de l'aventure est malheureusement moins réjouissant : les mauvaises récoltes des années passées ont amené à la ville de nouveaux arrivants en quête d'une vie qu'ils souhaitent meilleure, le vent des frondes entre les trois ordres composant le peuple de France, l'hypothèse d'une convocation des États Généraux et l'expansion des idées du “siècle des lumières”, tout se ligue pour déstabiliser la société en cette fin du XVIIIe. Si l'on y ajoute la détestation grandissante à l'égard d'une reine, isolée par une cour frivole et dépensière, qui vit à des années-lumière du peuple et la faiblesse d'un roi incapable de prendre des décisions fermes, tout entouré qu'il est de conseillers plus avides de leur réussite que de celle du royaume, le vase de la contestation est sur le point de déborder et l'on ne sait que trop aujourd'hui, comment il va se déverser. L'auteur ne cache rien au lecteur de tous ces éléments, ce qui rend son récit d'autant plus crédible, qu'il fait croiser Nicolas le Floch et les personnalités de l'époque, du Duc d'Orléans à Olympe de Gouges, et de Restif de la Bretonne à Marc-Antoine Thierry de Ville d'Avray.

On pourrait encore dire bien des choses sur les romans de Jean-François Parot et son inépuisable culture, mais le mieux est de lire (ou de relire) ses quatorze romans pour en apprécier la qualité. Il nous restera tous ces livres donc, les quelques adaptations de qualité réalisées pour la télévision, et une bande dessinée qui reste à convaincre les amateurs de BD (dont je suis). Maintenant que la dernière page est tournée, il nous faut dire adieu à tous les personnages qui nous étaient devenus si familiers, et dont il semble que l'auteur ait voulu nous les faire rencontrer une dernière fois, sentant qu'il n'aurait pas l'énergie ni la santé pour aller plus loin.

À la manière d'un générique… Nicolas le Floch et Pierre Bourdeau. Louis de Ranreuil, Julie sa femme et le petit Nicolas. Monsieur de Noblecourt, magistrat podagre en retraite et sa maisonnée, Catherine la cuisinière, Marion la gouvernante, Poitevin l'homme à tout faire, sans oublier Pluton, Mouchette et Sémillante. Secmagus chirurgien de marine et Awa. Aimée d'Arranet, l'Amiral son père et Tribord, serviteur aux allures de boucanier. Messieurs de Sartine, de Laborde, et de Ville d'Avray. Louis XVI et Marie-Antoinette. Le Hibou : Restif de la Bretonne, écrivain roué et sans le sou. L'inénarrable Paulet au grand coeur, du “Dauphin Couronné”. Le père Marie et son cordial, Maître Vachon le tailleur, les aubergistes gourmets et gourmands. le fidèle Samson, de toutes les enquêtes, et le lieutenant Grémillon. Les mouches Tirepot et Rabouine et la troupe des petits vas-y-dire… Enfin pour le souvenir, La Satin devenue noble anglaise, Madame Louise, la tante du Roi, emportant dans son couvent le secret de la naissance de Nicolas… Et j'en oublie sûrement.

Merci Monsieur Parot.
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Et voilà, les géniales enquêtes (et aventures) de Nicolas le Floch, commissaire au Chatelet, se terminent avec la mort de l'auteur et ce dernier opus "Le prince de Cochinchine". Nous y retrouvons tous les personnages et ingrédients savourés au long des tomes précédents et nous y voyons le retour d'un compagnon de jeunesse, Pigneau de Behaine désormais plénipotentiaire de Cochinchine, envoyé par son Roi pour négocier des accords avec la France. En parallèle, Nicolas voit sa propre famille menacée par une triade asiatique qui s'en prend à sa vie et à sa famille, projetant l'enlèvement de son petit-fils nouveau-né.
Cette fois-ci, nous serons un peu moins à Versailles auprès du Roi mais nous voyageons des terres de Ranreuil en Bretagne à Paris, capitale de plus en plus sous tension en cette année 1787, deux ans avant la chute de l'ancien régime. Malheureusement, nous ne saurons jamais comment réagira le Marquis de Ranreuil en abordant la Révolution...
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Nicolas le Floch est quasiment en vacances. Si, c'est possible, même si ce n'est sans doute pas le terme à utiliser en 1787. Disons plutôt qu'il se repose sur ses terres, lui qui vient d'être grand-père d'un petit Nicolas. Il profite donc de ses terres bretonnes pour se faire tirer dessus - il peut remercier son fidèle chien, Pluton, pour sa survie. Zas ! Ce n'est que la première tentative de ce volume pour raccourcir la vie du commissaire.
Rappelé à Paris, de bien mystérieuses manières (non, ce n'est pas moi, c'est lui qui vous a rappelé en une partie de tennis aristocratique), il doit enquêter sur un meurtre et protéger son ami de jeunesse, Pigneau de Behaine, lui même tuteur du jeune héritier de Cochinchine.
Ce n'est pas que la révolte gronde en arrière-plan de l'intrigue, non, la révolte est déjà là. Nicolas est fidèle au roi, et garde pour lui ce qu'il ressent face à la reine et à "sa" cour. Les séquelles de l'affaire du collier sont bien présentes, et il paraît difficile de faire changer l'opinion publique. Nicolas n'oublie pas ses origines. Je ne parle pas de la noblesse, non, je parle des années qu'il a vécu alors qu'il n'était que le Floch, et non Ranreuil. A cet égard, les propos échangés lors d'un dîner sont éclairants :
-Décidément, remarqua Julie, M. Bourdeau est un amateur avisé et un gourmet. Les Français sont un peuple étonnant qui parle de cuisine en mangeant. C'est preuve de leur bonne et heureuse nature.
- Ceux, murmura Nicolas, qui ont de quoi manger. 
Approcher du pouvoir laisse des traces, si ce n'est sur Nicolas, du moins sur d'autres personnes qui lui sont ou lui ont été proches. Il est difficile de concilier ses idéaux et ses actes, difficile, mais pas impossible. Comploter contre l'état n'est ni simple, ni simpliste, dans la conception de l'intrigue. Chaque acte a ses conséquences, parfois très éloignées de ce que son auteur avait prévu.
Que deviendra Nicolas le Floch et les siens dans les années à venir, comme se terminera cette série ?
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La Feuille Volante n° 1259
Le prince de CochinchineJean-François Parot – JC Lattes.

En cet automne 1787, c'est une ambiance de fin de règne pour Louis XVI avec le déficit record du budget, les troubles dans le pays, la disette dans les campagnes et l'effondrement de l'État. Nicolas le Floch qui a rejoint ses terres bretonnes pour la naissance de son petit-fils est convoqué à Paris sans qu'il sache exactement par qui, et échappe à deux agressions. Dans la Capitale, les choses ont changé mais Nicolas voit dans cette convocation mystérieuse l'ombre de Sartine qui, bien que retiré des affaires, continue à s'intéresser à la marche du royaume et y imprimer sa marque. le commissaire se trouve en possession d'un papier qui porte des idéogrammes orientaux qu'il ne comprend pas et qu'il confie à son ami de jeunesse, Pierre Pigneau de Behaine devenu évêque in partibus aux missions étrangères et chargé de négocier un traité commercial avec le roi de Cochinchine. Les ennemis de la France souhaitent avant tout faire échouer ce projet et c'est à cause de sa réputation de probité autant qu'à son amitié avec l'évêque qui a fait appel à lui que Nicolas doit cette volonté de l'éliminer. Il va se trouver malgré lui pris dans un piège machiavélique assez incompréhensible et devra, avec l'aide de son fidèle Bourdeau, déjouer les pièges tendus par une mystérieuse secte orientale, la Triade, ainsi que les différentes trahisons inspirées parfois par de vieilles rancoeurs et haines qui sont le propre de l'espèce humaine, sera accusé à tort d'assassinat, embastillé (sur l'ordre du lieutenant criminel soi-même, c'est à dire son supérieur hiérarchique), enlevé, torturé avec le but évident d'attenter à sa vie autant que de faire capoter ces négociations prometteuses qui s'inscrivent néanmoins dans un contexte d'affaiblissement croissant du roi.
Pluton, son fidèle chien, tient dans cette aventure un rôle non négligeable où le mystère s'épaissit de jour en jour avec des témoignages oscillant entre rétention d'informations, propos vagues et suppositions malveillantes. D'imbroglios en rebondissements, de marivaudages en fausses pistes, d'assassinats en trahisons, le marquis de Ranreil n'aura jamais autant mérité son titre de « commissaire aux affaires extraordinaires » qu'au cours de ces investigations. La naissance de son petit fils a peut-être asséné à Nicolas un coup de vieux mais son esprit reste en éveil et il demeure toujours aussi attentif au charme et à la beauté des femmes. Tous ces événements sont sujets à questionnement pour le commissaire tant leur déroulement est pour le moins bizarre, la diplomatie s'y mêle à l'intrigue, le vol et les meurtres aux coteries politiques que l'insécurité de l'époque et les scandales liés à la reine favorisent, le tout face à l'incapacité grandissante d'un roi qui trouvait sans doute dans la régularité des mouvements d'horlogerie qu'il affectionnait l'image d'une société à laquelle il aspirait. Que pouvait faire dans tout cela le Floch puisqu'on avait, par des moyens grossiers, cherché à le mettre en cause personnellement et à attenter à sa vie ?
A l'occasion de ce roman haletant, le lecteur constatera les idées révolutionnaires de Bourdeau, admirateur de Rousseau, contre notamment la vénalités des charges, l'abolition des privilèges et en faveur de l'égalité de tous les citoyens, que la double origine de le Floch ne peut ignorer. le bouillonnement des idées inspirées par les Lumières, la volonté de changement exprimée par le peuple donne l'opportunité de passes d'armes entre les tenants de la royauté et ceux pour qui un changement de la société est inévitable. Ce sera également l'occasion de croiser de grandes figures de l'époque comme l'ambigu Restif de la Bretonne, déjà connu de le Floch, la fascinante Olympe de Gouges et bien entendu Pierre Pigneau de Behaine, (1741-1799) authentique missionnaire devenu évêque et diplomate qui a contribué à la présence française dans le royaume d'Annam et dont Jean-François Parot, alors consul général à Saigon en 1983, a obtenu des autorités le transfert des cendres en France.
J'ai apprécié, comme toujours et avec le même plaisir de le lire, les notes culinaires, la langue, l'érudition et le style de Jean-François Parot qui vient malheureusement de nous quitter.
© Hervé-Lionel – Juillet 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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Grande fidèle de JF. Payot et de son héros, j'ai lu tous les opus dans l'ordre.
Quel bonheur ! La grande histoire en toile de fonds n'efface pas la petite, ses personnages, son héros vieillissant. Et oui, il n'echappe pas à tous nos questionnements sur la vie, la mort inéluctable, le bilan à certain âge.
Je passe sur l'intrigue policière toujours aussi bien ficelée et sur ses multiples rebondissements.
J'ai particulièrement apprécié ce tome, un peu plus loin de la Cour, sans de multiples descriptions culinaires mais m'ayant plongé sans difficulté dans le Paris et la France dont les premiers bouillements prérévolutionnaires sont bien présents.
Chapeau bas M. l'auteur
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Cette dernière aventure du commissaire aux affaires extraordinaires, notre cher Nicolas le Floch marquis de Ranreuil vaut bien cinq étoiles. J'ai beaucoup aimé l'enchevêtrement des histoires, comme toujours Nicolas sait se tirer des plus mauvais faux pas avec brio. L'atmosphère près révolutionnaire et les doutes du personnage principal sur son existence et les révélations sur sa naissance ne font qu'augmenter les craintes de ce jeune grand-père.
Lien : https://aliehobbies.com/2018..
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j'ai débuté ma lecture avec l'idée d'un adieu à Nicolas le Floch, son auteur venant de décéder. Cette ultime aventure, sans être trépidante et aussi pleine de fougue que les première, m'a tout de même plu. Nicolas a vieilli, même s'il est encore bien allant, c'est un jeune grand-père, mais toujours un bon vivant (gourmand, amant, ...), l'esprit toujours vif, même si les nuages qui s'amoncellent dans le ciel de la monarchie ne lui échappent pas et suscitent chez lui de nombreux dilemmes et réflexions. J'apprécie les contrastes et tergiversations de ce personnage partagé entre ses diverses appartenances et fidélités, loin du manichéisme grossier ou au contraire les personnalités sans profondeur ni reliefs de certains héros. JF Parot nous plonge encore une fois dans l'ambiance parisienne avec talent. L'aventure se termine sans laisser un goût d'inachevé dans la saga qui n'atteindra pas la Révolution, ce que je redoutais.
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Dernier livre d'une saga qui ne se finira jamais dû au décès de son auteur l'année dernière.
On ne saura jamais comment Nicolas va vivre la Révolution, ni dire adieu à des personnages bien aimés tel que Noblecourt.
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