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J'ai beaucoup aimé la série tirée de ces livres, mais je n'avais, jusqu'à maintenant, jamais lu l'un d'entre eux.
Je suis tombée par hasard sur celui-ci et après m'être assurée que le lire sans avoir lu les précédents ne posait pas problème je me suis attelée à la lecture.

C'est un roman policier historique qui a avant tout une ambiance.
On sent que l'auteur connaît très bien la période, les différentes façons de parler, d'interagir, etc.
Le livre se révèle rapidement assez dense du fait de son cadre historique qui prend énormément de place ce qui n'a pas été pour me déplaire.
Je découvre dans ce tome un Nicolas le Floch dans la force de l'âge, ayant quelques dilemmes « familiaux » ce qui m'a un peu surprise. On sent qu'il a beaucoup de bouteilles et qu'il a dans le cadre de son travail vécu bien des aventures, il y fait d'ailleurs souvent référence sans pour autant en dévoiler les tenants et aboutissants.
L'enquête en elle-même se révèle au fur et à mesure de l'avancé de l'intrigue assez complexe et met à rude épreuve Nicolas le Floch.
Une très bonne lecture que j'ai apprécié savourer sur plusieurs jours.
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Trouvé dans une boîte à livres, cet ouvrage m'a permis de découvrir Nicolas le Floch (dont je connaissais rien, pas même la série TV). L'auteur aime à multiplier les sous-histoires, ce qui fait qu'on se perd parfois un peu. C'est peut-être pour cela qu'il résume le tout de façon astucieuse avant l'épilogue. Mon avis sur ce récit [qui tourne autour d'un complot envers le roi] est mitigé, je ne me suis pas ennuyé, mais je n'ai jamais été vraiment emballé. Les personnages me semblent un peu fades, excepté Sartine le machiavélique, mais, surtout, c'est le style qui m'a le plus gêné. Un peu désuet, un peu lourd parfois, avec surtout ces dialogues à l'ancienne. Certes il est logique que les personnages s'expriment comme alors, mais ça donne un côté vieillot à l'ensemble qui freine un peu la lecture. Enfin, selon moi. J'ai été ravi de faire votre connaissance M. le Floch mais je ne pense pas que nos routes se recroiseront.
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Nouvelle enquête de Nicolas le Floch, toujours si soucieux de la sécurité de son roi, Louis XVI.
De la disparition d'un voleur travesti, on passe à un complot qui menace la sécurité du roi lors de son inspection de la nouvelle rade de Cherbourg.
Parot nous emmène dans les déductions de Nicolas qui, pour cette fois, ne sont pas difficiles à suivre et dans lesquelles il n'y a pas non plus trop de longueurs. Les aveux ont le mérite d'être originaux et concordant avec ce siècle des Lumières... bien qu'un peu capillotracté tout de même.
L'action est là ainsi que l'ambiance sympathique de retrouver de vieilles connaissances. Lire un Nicolas le Floch revient à retrouver les mêmes relations, querelles amoureuses et disputes passionnées avec Aimée, nostalgie sentimentale vis-à-vis d'Antoinette, loyauté et camaraderie avec tous ses amis... le tout saupoudré avec ces petites recettes de cuisine grasses et alléchantes à souhait!
Si bien que le temps qui passe est surtout marqué par Louis qui grandit et Nicolas qui vieillit.

Une série que je suis sur le point d'achever et qui, malgré quelques bémols, reste une chouette découverte.
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Avant dernière enquête de Nicolas le Floch, il va me manquer ! "L'inconnu du Pont Notre-Dame" est la suite de l'affaire du collier de la Reine, nous sommes dans l'attente de la condamnation (ou pas) du cardinal de Rohan. A la veille de la Révolution, la reine est de plus en plus malaimée du peuple alors que le Roi Louis XVI découvre, lors de son voyage à Cherbourg, qu'il est très aimé par son peuple des campagnes alors qu'il est vilipendé par les citadins parisiens. Côté personnel, Nicolas va se retrouver écartelé entre Aimée sa jeune fiancée et son ancien amour Antoinette, mère de son fils Louis, toujours espionne au service de la France. Ce petit dernier a bien grandi, il est aujourd'hui affecté à la sécurité de Marie-Antoinette et va bientôt se marier.
Tout au long des enquêtes de notre commissaire au Chatelet, j'ai beaucoup aimé le côté historique et descriptif de cette fin de monarchie et effectivement, à cause du décès de l'auteur, nous ne saurons pas comment Nicolas aurait abordé la Révolution, dommage...
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Paris, 1786. Un conservateur au cabinet des médailles du roi a disparu. L'investigation montre que cet homme discret et en apparence rangé menait sans doute une double vie. En même temps on découvre le cadavre d'un homme dont la tête a été écrasée à coups de pierre. S'agit-il du disparu ?

Nicolas le Floch mène sa 13° enquête mais pour moi ce n'est pas ici l'affaire policière qui est la plus intéressante mais tout le contexte historique. La Révolution, c'est dans trois ans ! On la sent qui arrive. Tout Paris bruit de l'Affaire -celle du collier de la reine, s'entend- et la pauvre Marie-Antoinette est bien impopulaire. Quels choix fera notre héros le moment venu, lui qui est à la fois un fidèle serviteur de la monarchie et un ami du peuple ? Jean-François Parot nous réserve dans cet épisode un coup de théâtre qui me laisse à penser que Nicolas aura bien du mal à se désolidariser de son roi.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Treizième et avant dernier tome des enquêtes de Nicolas le Floch, j'ai retrouvé ces personnages avec plaisir et replongé dans cette période troublée qui précède la Révolution. Nous sommes en plein dans l'affaires du collier, qui a aggravé clairement la situation et nourri la haine contre Marie-Antoinette.

Comme c'est malheureusement le cas depuis plusieurs tomes, l'enquête n'est pas spécialement intéressante, mais je suis restée fidèle à cette série pour ses personnages et les descriptifs de ce Paris historique. C'est vraiment ce qui fait l'intérêt son intérêt, sinon j'aurais lâché bien avant.

J'apprécie de voir Nicolas vieillir, et particulièrement dans ce tome, sa relation avec son fils, je me suis rendue compte en le lisant que la présence de Louis m'avait manqué dans les tomes précédents.

Contrairement à d'autre tomes où finalement rien n'avance, on a ici une révélation sur les origines de Nicolas, mais j'ai trouvé ça un peu gros, ça m'a laissé sceptique.

Il n'y a qu'un seul personnage que je n'apprécie pas c'est Aimée, elle n'apporte rien, elle est clichée au possible et leur soi-disant dispute est inutile à l'intrigue.

C'est quand même dommage que le titre du roman spoile un peu, déjà que l'enquête commence finalement tard, mais en plus on sait, au vu du titre, que le corps n'est pas celui qu'ils pensent

Malgré tout ce fut une lecture que j'ai plutôt appréciée. Il ne reste plus qu'un tome qui sera lu dans l'été.
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Je suis extrêmement partagée sur ce livre, qui était pour moi une découverte.
L'histoire principale est entrecoupée d'événements de l'Histoire de France, ce qui m'a un peu perdue je l'avoue, d'autant que je ne suis pas très au point sur ce sujet. Ces événements étant des faits réels, c'était vraiment intéressant d'en apprendre un peu plus, mais ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, et l'enquête principale a pour moi tiré en longueur, d'autant plus que les chapitre sont, je trouve, relativement longs.

En conclusion je pense que pour les passionnés d'Histoire de France et de crime c'est un fabuleux mélange, mais pour ma part je ne pense pas renouveler l'expérience !
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Après l'honneur de Sartine où je me suis passablement ennuyé, cet inconnu du pont Notre-Dame m' a réconcilié avec le regretté JFP. Fluide et enlevée, l'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin. Les mêmes ingrédients sont toujours utilisés au menu. Les repas y sont un peu moins développés, les cauchemars de Nicolas aussi. Et nous découvrons la vérité sur ses origines…
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Je continue à lire avec plaisir les aventures de Nicolas le Floch, commissaire au Chatelet.
Nous sommes en 1786, et c'est clairement sur fond de l'affaire du collier que va se dérouler cette histoire.
Nicolas le Floch va être sollicité par son ancien supérieur, monsieur le Noir, qui occupe actuellement es fonctions de responsable de la bibliothèque royale, d'enquêter sur la disparition de certains objets ainsi que sur celle d'un de ses employés.
Peu de temps après, un cadavre mutilé va être découvert dans une maison en train d ‘être démolie. Est-ce que ce cadavre est celui de l'employé disparu ? le raccourci semble simple, mais presque trop facile d'ailleurs pour Nicolas et son fidèle adjoint Bourdeau.
Son enquête va une fois de plus se révéler beaucoup plus compliquée que prévue et bien évidemment, Sartine n'est pas très loin… Et cet épisode nous révèle une belle surprise car il lève un peu le voile sur les origines de notre commissaire qui va bientôt marier son fils Louis.
A travers cette histoire, Jean-François Parot nous restitue avec beaucoup de talent et d'authenticité cette période qui voit le déclin d'une royauté à bout de souffle. Les personnages historiques montrent leurs multiples facettes comme par exemple Louis XVI, qui n'était vraiment pas fait pour être roi malgré sa réelle envie d'améliorer les conditions de vie du peuple.
On sent parfaitement les prémisses de ce qui va se passer dans trois petites années. Je sais bien qu'il n'y aura malheureusement pas de suite à cette série puisque cet épisode est l'avant-dernier suite au décès de l'auteur, mais je ne peux m'empêcher de me demander comment Nicolas aurait réagi à cette période car sa fidélité envers son roi n'a jamais été remise en question…

Challenge A travers l'Histoire 2019
Challenge Séries 2019
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Que cherchons nous à travers nos lectures ?... En premier lieu, je pense, c'est le dépaysement ou, si vous préférez, une sortie manifeste du contexte de nos vies. Plonger dans de nouveaux univers, échapper au train train quotidien, changer d'époque aussi, allant dans le futur ou investissant le passé ; dans un sens comme dans l'autre, ce sera toujours l'inconnu avec, en prime, de nouvelles aventures...



En cela, avec les enquêtes de Nicolas le Floch, nous ne serons point déçus. Dans celle dont je viens de terminer la lecture constituant le dernier roman de Jean-François Parot, intitulé « L'inconnu du pônt Notre-Dame » nous faisons un retour de deux siècles et demi dans le temps.

L'affaire débute exactement au printemps 1786 sous le règne de Louis XVI... nous sommes à trois années avant le début de la Révolution...

Non, cher Internaute de passage, je ne vais pas vous résumer l'histoire, ce n'est pas le but de mon billet. Par contre, que ce que je décris, ici, vous incite à lire ce roman policier d'une époque bien antérieure à la notre, fait bien partie de mes intentions.

Déjà, rien que pour redécouvrir et parcourir le Paris de cette fin du XVIIIe siècle, tourner les pages de ce livre est un délice... les images affluent au gré des descriptions, des déplacements et de toutes les allées-et-venues de notre vaillant, tenace et perspicace commissaire.

Bien sûr, tout ça s'imagine en costumes d'époque où la perruque accomplit encore de nombreux offices mettant en évidence beauté ou défauts des visages. Notre commissaire s'en amuse parfois quand il ne s'agit pas de la sienne...

Pour l'assister ou pour l'éclairer, des personnages sympathiques, et avenants parfois hauts en couleurs, le suivent, le réceptionnent à l'improviste ou s'invitent dans son cabinet à l'hôtel du Châtelet, le plus souvent pour faire le point sur les avancées de l'enquête. Ce sont des grands moments de discussions où la réflexion n'est pas exempte de finesses et de trouvailles. L'auteur donne à ses dialogues une pertinence tout à fait réaliste, jamais surfaite. J'apprécie en outre le ton courtois, nullement badin mais juste relevé, qu'adoptent ces personnages de cour. En émane une distinction suffisante, mais savoureuse pour faire passer des vérités gênantes parfois. Ici, nous sommes loin de la brusquerie des policiers de notre époque même si l'on sait que sous Louis XVI, on a encore recours à « la question », une méthode inquisitoire que réprouve vivement l'humaniste Marquis de Ranreuil alias Nicolas le Floch.

On évolue donc dans ce « beau monde » jusqu'à la cour du roi à Versailles, on suit les échanges de vues entre ce monarque débonnaire qui sait aussi être mesuré dans ses appréciations et jugements et l'honorable commissaire marquis. Mais on pénètre également les bas-fonds de la capitale :, tavernes obscures, maisons de passes insalubres, bouges immondes, des lieux où le bourgeois croise le misérable qui, parfois, s'adressent la parole, transmettent et reçoivent l'obole, sans doute avec plus de naturel et beaucoup moins de condescendance qu'à notre époque. Les indigents assument leur amère condition d'existence et les bourgeois leurs démarches d'insoucieux ventripotents.

Ce monde chamarré et gris sombre se mélange encore, il ne saura tarder à envisager une séparation inéluctable avec les conséquences cataclysmiques que L Histoire nous a enseignée.

Mais nous n'en sommes pas encore là, il y a, présentement, cette énigme de l'Inconnu du pont Notre-Dame à résoudre et ce n'est point une mince affaire.

En suivre le dénouement est palpitant, une piste nous conduisant sur une autre et cette dernière sur une nouvelle qui ne semble encore pas la bonne. Ne doit-on alors revenir au point de départ ? le suspens est bien présent et entretenu, entrecoupé d'agréables et bienfaisants instants constitués de rencontres joyeuses, de repas gouleyants entre amis, ou encore de fêtes et de bals à la cour de Versailles. Entre lueurs et éclats, tout un monde scintille de ses flammes doucettement généreuses ou de ses artifices...



L'écriture est soignée, les descriptions détaillées amplement suggestives, les images séduisantes, tantôt vives, tantôt volontairement floutées. J'apprécie beaucoup leur narration.

C'est au point que même, ayant apprécié les épisodes filmés présentés à la télévision, je préfère encore la lecture de ces romans ayant inspirés ces fictions. Elle constitue pour moi un régal qui va parfaitement dans le sens du dépaysement évoqué au début de cet article. Sans doute parce que la vie dans sa réalité autant que dans sa traduction écrite, ne tient pas qu'aux seuls mouvements résultant de l'agir, elle s'apprécie aussi dans la mouvance du perçu et du ressenti. La véritable action est un tout qui rassemble paysages, personnages, agissements jamais dénués des réflexions qui les suscitent.

Quoi de plus exaltants que de tous, les recréer et les vivre en soi, au fil des mots !....
Lien : http://www.mirebalais.net/20..
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