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Citations sur La Chambre des dupes (40)

Les Tuileries étaient la maison de son enfance, il en avait autrefois exploré tous les recoins, grimpé chaque escalier et parcouru les corridors à en perdre haleine. Il avait couru sur ses toits avec son ami iroquois rapporté du Canada pour son divertissement d'enfant unique, commandé à un bataillon de fantaisie sur les terrasses du bord de l'eau, houspillé les marmitons des cuisines et assisté, l'air chagrin, aux corrections que d'autres recevaient à sa place car on ne fesse jamais le roi de France.
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Marie-Anne jetait de temps à autre un regard distrait à travers ses fenêtres sur les broderies des parterres que l’hiver, pâtissier de talent, sucrait de neige après l’avoir saisi de glace.
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Si la guerre était une affaire d'hommes, l'Académie était celle des femmes, un champ de bataille où elles pouvaient déployer tout à loisir leur sens de la stratégie, envoyer des ambassades, contracter des alliances contre nature, aligner leurs bataillons et faire jouer toutes leurs relations pour parvenir à leurs fins, quitte à faire reculer l'Eglise et à s'opposer au roi lui-même.
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Elle voulait être maîtresse déclarée, comme l'avait été la marquise de Montespan sous l'ancien règne, un appartement où le roi viendrait hautement tenir sa Cour, un train de maison digne de cette lourde charge, une voiture dorée à six chevaux, une table servie de douze couverts tous les soirs, une rente viagère de cinquante mille livres et la possibilité de signer de sa main des billets à ordre sur le trésor royal dès que le besoin s'en ferait sentir.
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Sa Majesté demandait que l'on prenne l'empreinte du visage qui hantait déjà ses souvenirs et qu'un peintre fixe à jamais son portrait mortuaire. Or la marquise était morte dans une dernière convulsion qui lui déformait horriblement la figure, grimace de douleur que la rigidité cadavérique rendait particulièrement expressive. Sa grosse langue gonflée restait pendante, ce qui manquait un peu de dignité, mais la mort ne faisait après tout que révéler ce qu'avait été sa conduite dans le monde.
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La Cour était un grand théâtre où il fallait savoir garder sa place. La céder c’était se perdre.
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A la gauche de Voltaire, le duc reconnut aussitôt deux actrices dont il connaissait les charmes secrets autant que les talents, les premiers étant tout aussi publics que les seconds mais beaucoup plus coûteux à admirer.
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Louise de Mailly n'avait pas une chemise a se mettre sur le dos lorsqu'elle arriva en pleine nuit, dans un état pathétique chez sa vieille amie la comtesse de Toulouse à laquelle le roi avait fait demander d'avoir la complaisance, la comtesse les avait toutes, de se charger de cette femme dont il ne voulait plus mais pour laquelle il conservait un reste d'amitié comme pour sa vieille robe de chambre.
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(...) sa petite écriture aussi serrée qu'effrontée qui filait sur le vélin comme une souris sur les parquets d'un riche presbytère (...)
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La Cour était un grand théâtre où il fallait savoir garder sa place. La céder, c'était se perdre.
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