AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'air était tout en feu (56)

Dans les derniers mois du plus long règne français, le Soleil se couchait inexorablement à Versailles mais l'aube courait s'ébrouer à Sceaux.
Commenter  J’apprécie          00
Le feu de la politique était en train de prendre une nouvelle fois aux perruques des magistrats et aux rabots des Jésuites.
Commenter  J’apprécie          00
Si Philippe d’Orléans resta du marbre dont on fait les bustes, il n’en fut pas tout à fait de même des membres du conseil auxquels il avait expressément demandé de ne pas quitter la pièce avant l’arrivée des parlementaires. Le parlement étant venu se jeter lui-même dans la gueule du loup, il n’était plus nécessaire de tenir tous ces messieurs enfermés dans une pièce. C’est donc bruyamment qu’ils manifestaient leur joie de pouvoir enfin aller pisser, car la vessie de tout ces seigneurs entendait rien à la politique
Commenter  J’apprécie          00
On imagina alors plusieurs de ces expédients dont l’État, en France, avait été souvent coutumier. Le plus courant revenait à faire condamner ses propres créanciers en les traînant devant les chambres ardente dont ils sortaient tondus comme des moutons pour peu qu’ils aient eu la maladresse de ne pas en appeler aux bons protecteurs. La méthode était aussi expéditive que rentables, mais elle avait pour fâché contre. de tuer aussitôt le crédit de l’état lui-même car, le plus souvent liées au parlement ou a la cour, les puissances financières, soigneusement dissimulées derrière ces hommes de paille et d’argent, devenaient méfiantes et se gardaient bien, ensuite de répéter l’opération.
Commenter  J’apprécie          00
Le duc du Maine, le faux enfant et le vrai charmant de la Maintenon, ce petit bâtard déjà intégré dans l’ordre de succession par l’édit de juillet 1714, aussitôt enregistré par le parlement de Paris avec une veulerie aussi caressante que le col fourré de ces auguste magistrats, se voyait désigné comme régent de France en lieu et place du duc d’ Orléans, dans la violation la plus extravagante des droits du sang. Pour faire bonne mesure, le maréchal-duc de Villeroy, vieille baderne complaisante, obtenait la charge de gouverneur du futur Louis XV est le père Le Tellier celle de confesseur, qu’il exerçait du reste encore auprès de son aïeul.
Commenter  J’apprécie          00
Dès avant la fin du siècle précédent, la vieille guenipe [Mme de Maintenon] s'était employée à barbouiller de bâtardise le sang si pur des Bourbon, et tous y étaient passés les uns à la suite des autres. Les Conti, les premiers, avaient inauguré la litanie de ces mariages affreux. Les Condé, car ils avaient beaucoup à se faire pardonner, les avaient suivis aussitôt, et Monsieur le Prince avait ravalé son immense orgueil de famille en acceptant les noces de son fils avec Mlle de Nantes, fille de Louis XIV et de la Montespan. Ensuite vint son tour, car son propre père, Monsieur, frère du roi, circonvenu par ses mignons, ne s'était pas opposé à son mariage avec Mlle de Blois, sœur de la précédente. Philippe se souvenait encore de la gifle retentissante que sa mère lui avait assenée publiquement à l'heure de la messe du roi pour prix de son accord à ce mariage honteux.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (522) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3225 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}