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Citations sur Le Docteur Jivago (201)

C'est que j'ai des relations et des protections dans tous les gouvernements, des pertes et des chagrins sous tous les régimes. Car c'est seulement dans la mauvaise littérature que les vivants sont divisés en deux camps et n'ont aucun point de contact. Dans la réalité, tout est tellement entremêlé ! Il faut être d'une irrémédiable nullité pour ne jouer qu'un seul rôle dans la vie, pour n'occuper qu'une seule et même place dans la société, pour signifier toujours la même chose !
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« Ma charmante, mon inoubliable ! Tant que le creux de mes bras se souviendront de toi, tant que tu seras encore sur mon épaule et sur mes lèvres, je serai avec toi. Je mettrai toutes mes larmes dans quelque chose qui soit digne de toi, et qui reste. J'inscrirai ton souvenir dans des images tendres, tristes à vous fendre le cœur. Je resterai ici jusqu’à ce que ce soit fait. Et ensuite je partirai moi aussi. »
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La conscience est un poison,un instrument d'auto-intoxication pour le sujet qui se l'applique a lui-même.La conscience est une lumière dirigée vers le dehors, la conscience éclaire la route au-devant de nous, pour nous éviter de broncher. La conscience, c'est un phare allumé a l'avant d'une locomotive. Dirigez-le vers l’intérieure, et ce sera la catastrophe.
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S'ils s'aimaient , ce n'était pas par nécessité, en succombant à "la flamme de la passion", selon une image mensongère. S'ils s'aimaient, c'est parce que tout autour d'eux le voulait: la terre sous leurs pieds, le ciel au-dessus de leurs têtes, les nuages, les arbres.
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Tant que l'ordre des choses avait permis aux privilégiés de faire des folies et de jouer les originaux aux frais des pauvres gens, il avait été facile de prendre pour de la personnalité ces pitreries, ce droit d'être inutile dont jouissait une minorité aux dépens de la masse !
Mais dès qu'on avait vu se relever les humbles, dès qu'on avait aboli les privilèges de la bonne société, tout le monde s'était décoloré ; chacun, sans regret, avait renoncé à une originalité de pensée qu'il n'avait jamais eue réellement.
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Oh, comme parfois on aimerait laisser le sublime, les ténèbres épaisses du bavardage humain, pour se réfugier dans l'apparent silence de la nature, dans le bagne muet d'un long travail obstiné, dans l'ineffable du sommeil profond, de la vraie musique et du calme langage des coeurs, qui fait taire l'âme comblée.
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Personne ne fait l'histoire, on ne l'a voit pas, pas plus que l'on ne voit l'herbe pousser. Les guerres, les révolutions, les tsars, les Robespierre sont ses ferments organiques. Les révolutions produisent des hommes d'action, des fanatiques munis d'œillères, des génies bornés. En quelques heures, en quelques jours, ils renversent le vieil ordre des choses. Les révolutions durent des semaines, des années, puis, pendant des dizaines et des centaines d'années, on adore comme quelque chose de sacré cet esprit de médiocrité qui les a suscitées.
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Je n'aime pas les ouvrages consacrés uniquement à la philosophie. A mon avis, la philosophie ne doit être qu'un assaisonnement de l'art et de la vie. Ne s'adonner qu'à la philosophie est tout aussi étrange que de ne manger que du raifort.
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Le marxisme et l'objectivité ?
Je ne connais pas de courant qui soi plus replié sur lui-même et plus éloigné des faits que le marxisme. Chacun se préocupe de vérifier ses idées par l'expérience, alors que les gens du pouvoir, eux, font ce qu'ils peuvent pour tourner le dos à la vérité au nom de cette fable qu'ils ont forgée sur leur propre infaillibilté. La politique ne me dit rien. Je n'aime pas les gens qui sont indifférents à la vérité.
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En bas dans le lointain, Moscou, la ville natale de l'auteur, le témoin de son existence, Moscou en ce moment ne leur paraissait pas être seulement le lieu de ces événements, mais le personnage central d'un long roman...
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