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sur 305 notes
Emmeline, dite Emmy ou Em, vit avec sa meilleure amie, Marigold, appelée Bounty, dans un petit appartement appartenant à la grand-mère de Bounty. Cette dernière travail pour le ministère de la guerre et l'autre rêve de devenir journaliste, ou plus précisément reporter de guerre. Em saute donc de joie quand elle voit une offre d'emploi pour un journal, elle y voit là, la porte d'entrée à ce monde! mais elle va vite déchanter quand elle comprendra que c'est pour être la secrétaire d'une horrible rédactrice en chef, Mrs. Bird, rétrograde, qui ne fait rien et juge tout le monde, d'une magazine pour femme mineur et en perte de vitesse. Elle est prise de dilemme quand elle découvre la quantité de lettres envoyées par des femmes, en quête de conseil, en prises avec leurs doutes, et la période trouble, ou beaucoup repose sur elle, à la frontière entre deux époques, or ces lettres sont directement jetées à la poubelle sous les directives moralisatrices de Mrs. Bird. Elle va donc finir par décider de répondre à ces femmes, et les aider, comme elle peut. En parallèle de son travail, Em mène sa vie de célibataire, accompagne Bounty et William son fiancé et, se rend à la caserne des pompiers en tant que standardiste bénévole. La vie suit son cours sous les bombes de Londres
Cher Mrs Bird est un charmant roman, qui pourrait paraître un peu léger à l'image de ces deux jeunes filles, personnages principaux de cette histoire, qui traversent Londres en plein Blitz, avec une certaine joie et frivolité. Mais, en fait, il n'en est rien, ce sont seulement deux jeunes filles, tellement jeunes pour notre regard contemporain, qui font fit de l'adversité, les restrictions, les bombes qui peuvent pleuvoir du jour au lendemain sur l'immeuble voisin ou le leur, qui travaillent dur et donne de leur temps et de leur courage pour la communauté et le bien de tous, et surtout, pour faire face (ou faire la nique, quoiqu'il arrive) à Hitler. Souffrir certes, mais souffrir avec élégance et panache! et une tasse de thé, voir un sherry ou un whisky quand l'heure est trop sombre.
J'ai aimé découvrir le Londres, dur, de cette époque, à travers le regard de ces deux charmantes filles, qui doivent faire face, comme le reste de la population. Un livre vraiment intéressant à lire et agréable.
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En 1940, Emmy rêve de devenir reporter de guerre pour le prestigieux London Evening Chronicle. Mais suite à une méprise, ce n'est pas ce journal qu'elle rejoint mais Woman's Friends et sa chronique du courrier du lecteurs avec à sa tête la revêche Mrs Bird. Loin de se décourager, Emmy décide de dépoussiérer ce magazine un peu vieillissant.

Encore une lecture dont je ne sors pas convaincue. Décidément je les enchaine en ce moment. Si l'histoire m'a rapidement accrochée, même si elle ne révolutionne pas le genre et en rappelle d'autres, mon enthousiasme est vite retombé face aux fantaisies de style qui m'ont vraiment gênée dans ma lecture. L'auteure a la désagréable manie de Coller Des Majuscules Partout Alors Qu'Elles Sont Inutiles (comme ça!). Ça a été un gros frein dans ma lecture, au point que j'ai failli ne pas aller au bout du roman. Autre détail gênant, le parlé des personnages est totalement anachronique avec des expressions très modernes pour un roman censé se passer en 1940. Ça aurait du être un bon moment de lecture, mais le style de l'auteure a rendu le roman fastidieux et lourdingue. Heureusement, le livre ne fait que 370 pages, je n'ai pas eu à supporter tout ça trop longtemps.
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Chère Madame Bird,

je viens de lire un livre qui me rappelle beaucoup le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows ou de la chorale des Dames de Chilbury de Jennifer Ryan lu plus récemment. Et pourtant, l'auteur arrive à insuffler encore un petit quelque chose de différent.

Madame Bird pouvez vous me dire comment ces auteurs arrivent à ne pas nous offrir de pales copies, mais bien une âme différente voire complémentaire ?

Bien à vous

Une lectrice à visée



Les journaux, la radio et même les magazines comme le nôtre regorgeaient d'appels au courage, à l'optimisme, à la force d'âme. Ils parlaient de batailles gagnées, d'avancées de troupes. Ils parlaient de garder le moral, de prendre soin de son foyer, de son apparence en attendant le retour des hommes, car c'était pour cela qu'ils se battaient. Il fallait être pomponnée, bien coiffée et ne pas se laisser aller pour montrer à Hitler qu'il ne réussirait pas à nous abattre. Et, en plus d'assurer sur le front domestique après six mois de bombardements, nous attendions de nos lectrices qu'elles gardent sous la main un joli corsage et le tout nouveau rouge à lèvres pour quand leurs hommes revenaient le temps d'une permission. Combien de fois leur disions-nous bravo ? Combien de fois complimentait-on les femmes pour le travail qu'elles accomplissaient ? Leur expliquait-on qu'elles n'avaient pas à tout porter sur leurs épaules ? Que c'était normal de se sentir un peu découragée ?

Chère Lectrice à Visée,

Afin de pouvoir vous répondre au mieux, il a fallu que je lise les trois livres en question. Voilà ce qu'il en ressort.

Le contexte, tout d'abord, dans le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates l'auteur vous plonge dans le quotidien d'un groupe de personnes sur l'île de Guernesey. Dans La chorale des Dames de Chilbury, vous êtes avec un groupe de femme qui chante dans une chorale, Chilbury est une petite ville de province. Dans le roman, dont je fais partie, nous sommes au coeur de Londres. Au centre des évènements anglais.

La guerre, oui en effet, cette fameuse guerre est présente dans les trois romans. Les pénuries, restrictions, absences d'hommes se ressentent dans tous. Mais nous sommes confrontés très régulièrement aux bombardements pas rapport aux deux autres romans. Nous essayons de vivre normalement en allant au cinéma, en nous déplaçant et la jeunesse londonienne ne baisse pas les bras. D'ailleurs , dans mon histoire (enfin j'exagère un peu, car il n'est en vérité pas question de moi, mais de la personne qui se fait passer pour moi ! ) les femmes se retrouvent à la caserne des pompiers après leur journée de travail. Elles réceptionnent les appels d'urgence. En étroite collaboration avec les pompiers, au péril de leur vie, mais avec le sentiment d'être utile, d'aider les concitoyens. Un aspect qui n'avait pas été abordé, je pense. Les pompiers anglais pendant la Seconde Guerre mondiale !

La forme du roman pour terminer. le premier est un roman épistolaire pur et dur, le second est un mélange entre lettre et journal intime. Ici, c'est un roman où se glisse des lettres de femmes perdues, désoeuvrées qui racontent leurs détresses à un journal et à moi Mrs Bird en particulier.

Alors oui dans les trois romans se glisse une histoire d'amour bien que finalement, celle présente dans ce roman ne soit finalement pas à la première place, mais agrémente l'histoire principale.

Voilà chère Lectrice à visée, je pense avoir répondu en mon âme et conscience. Vous avez raison de dire que ces livres sont complémentaires. Et que chacun à une âme particulière.

Bien à vous

Mrs BIRD
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Emmy partage un appartement à Londres, au début de la seconde guerre mondiale, avec sa meilleure amie. La nuit, elle travaille pour les pompiers; le jour, elle se rêve correspondante de guerre. Quand une petite annonce pour un job dans un journal de la capitale attire son regard, elle fonce, se voyant déjà plonger au coeur du conflit. Et la voilà assignée au courrier des lectrices, sous la férule de Mrs Birds, une cheffe acariâtre pour qui les problèmes des femmes doivent se limiter à un choix de chaussures et certainement pas à des problèmes de couple. Emmy, qui désespère d'aider son prochain, ne voit pas les choses du même oeil.

Après la lecture du pitch, on pourrait penser s'attaquer à un feel good de plus. On imagine déjà le contraste entre l'impétuosité de la jeune héroïne et l'esprit vieux jeu de sa responsable. Et c'est vrai que dans le premier tiers, on sourit pas mal face à des situations cocasses très bien racontées par l'autrice. Et puis, petit à petit, le récit gagne en profondeur quand on passe de l'autre côté du miroir en entrant dans la caserne des pompiers par exemple. C'est assez rare finalement de tomber sur des romans qui se déroulent sous les bombes et dans lequel on n'aborde pas l'aspect militaire ou résistant des choses. Dans ce roman, on voit que les londoniens ont appris à continuer de vivre sous la menace permanente de l'ennemi. Et on s'imagine peu le travail des pompiers en ces temps ravageurs ou que l'on continue à vouloir aller danser le samedi soir.

Plus qu'un feel good, Chère Mrs Birds aborde plus largement la situation des femmes au début de cette guerre à travers le courrier que les lectrices envoient au journal d'Emmy. Et de l'autre côté de la lorgnette, il aborde le courage des jeunes femmes qui doivent se construire, fonder une famille, réussir une carrière et qui veulent apporter leur contribution, à leur échelle, pour continuer à mettre des couleurs dans cette nuit qui durera quatre longues années. Ca reste léger, mais plus intéressant qu'il n'y parait de prime abord.
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Ce livre nous plonge tout droit à Londres durant la Seconde Guerre Mondiale et le Blitz. Nous y rencontrons Emmeline, une jeune femme qui rêve d'être journaliste et qui arrive à trouver un emploi dans un journal féminin. Si cet emploi n'est pas celui qu'elle espérait, il n'en marquera pas moins la vie de Emmi. La journée elle est donc occupé à être sous les ordres de Mrs Bird, le soir elle officie dans la caserne afin d'aider les secours lors des bombardements.

Une histoire qui évoque à la fois l'horreur de la guerre et le quotidien de ceux qui ne sont pas partis au front. Une histoire touchante avec des personnages attachants dans laquelle on se plonge facilement.

Je regrette cependant un peu la fin que je trouve un peu trop rapide et brutale. Quand j'ai vu que j'avais terminé le livre, je n'ai pas compris. J'aurais tellement aimé un petit chapitre en plus, peut-être pour voir ce qu'il advient vraiment de Emmi, de Bunty et des autres. du coup je reste un peu sur ma fin, c'est dommage.

Il n'en reste pas moins que c'est un livre que je conseille vraiment !
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Emmy veut devenir journaliste de guerre pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle croit sa chance venue quand elle voit une petite annonce pour intégrer un groupe de presse renommé. Mais sa joie est de courte durée quand elle découvre que son poste n'est autre que de seconder Mrs Bird et de sélectionner les lettres convenables qui pourront paraître dans le Woman's Friend.
Bien vite Emmy est touchée par les lettres de ces femmes et outre-passe sa mission et va au-delà de nombreux problèmes.

La quatrième de couverture est séduisante et le fait qu'il soit dit comme roman épistolaire m'a plu, mais j'ai été déçu de ne pas trouvé un vrai roman épistolaire. Il n'y a d'épistolaire que les quelques lettres de certaines femmes demandes l'avis ou l'aide de Mrs Bird. le roman s'attache beaucoup plus au personnage d'Emmy et de sa meilleure amie.
Je suis donc un peu déçue par cette lecture.
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Que faire, en 1941, à Londres, pour participer à l'effort de guerre alors qu'on est une jeune femme ? Secrétaire dans un cabinet notarial le jour, téléphoniste bénévole chez les pompiers la nuit, Emmy rêve de devenir reporter de guerre. Aussi, lorsqu'elle découvre une petite annonce dans le London Evening Chronicle recherchant une assistante à temps partiel pour les éditions du journal, elle fonce… Et toute à sa joie, se fait embaucher sans écouter en quoi consiste exactement sa fonction…

Malgré une traduction inégale (parfois adorablement désuète, parfois maladroite, avec quelques malencontreux anachronismes), ce premier roman est une réussite. Impossible de résister aux personnages et à l'humour et l'optimisme de ce récit. On y trouve aussi ce qu'il faut d'émotions pour se plonger dans l'horreur de la guerre, sans toutefois se sentir submergé. On sent que l'auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire. Et je devine que la fin de ce roman sera le prélude à un second tome…
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Cette chère Mrs Bird, mais qui est-elle ? C'est une petite femme, sèche et distante. Elle est pleine de convictions morales et se sent garante des vertus féminines. La rigueur de son éducation d'autrefois la rend hostile à toute forme d'empathie, c'est une demoiselle pour qui l'Amour n'entre jamais en ligne de compte. Mrs Bird a été la chroniqueuse préférée du courrier du coeur à woman's friend pendant plus de vingt ans. Elle avait pris sa retraite en 1932 lorsqu'on lui a demandé de reprendre du service au sein du journal.
Face à cette femme irascible s'opposera la figure de proue du roman, Emmeline Lake. A l'aube de ses 23 ans, Emmy rêve de devenir reporter de guerre. le London Evening Chronicle recherche une assistante. Quelle aubaine, ce poste est pour elle. Emmy est une fille solaire qui est inépuisable dans son action d'aide aux autres. C'est un caractère généreux et entier qui met ses talents au service de la vie. Elle travaille aussi à la caserne des pompiers et reçoit les appels urgents qui font suite aux raids aériens de la Luftwaffe. Il ne faut pas oublier que nous sommes en 1941 et que la guerre fait rage. L'armée allemande bombarde Londres et ses habitants sans discernement.
Emmy est déterminée et elle obtiendra ce poste mais dans l'euphorie du moment elle oublie de demander en quoi consistera celui-ci. Elle quittera donc son étude notariale pour ce travail qui réside en somme à taper des lettres pour la page « Problèmes » du magazine féminin woman's friend sous la férule de Mrs Bird qui en est la rédactrice en chef par interim. Emy est déçue mais ne se décourage pas pour autant, elle reçoit et lit toutes les lettres attentivement des jeunes femmes et des jeunes filles qui demandent de l'aide. Emmy a pour mission de trier ces lettres et de transmettre à Mrs Bird seulement celles qui ne sont pas trop osées ou irrévérencieuses. Emmy ne peut pas laisser tous ces appels au secours sans réponse. Comment ne pas répondre à des jeunes femmes délaissées ou qui ont perdu un être aimé. C'est décidément trop injuste surtout que la guerre n'a fait qu'aggraver les choses. Emmy va-t-elle aller jusqu'au bout de ses élans et de ses rêves ?
D'autres personnages entourent Emmy, on fait la connaissance de Bunty sa meilleure amie et de William, on se prend d'affection pour Mr. Collins et Charles Mayhew est très séduisant.
A.J Pearce nous plonge dans un livre à la fois divertissant où la tendresse et la fragilité des êtres apparaissent et en même temps elle nous fait traverser Londres en plein Blitz où les bombardements blessent et tuent. Certains passages du livre sont très émouvants car lorsque la réalité de la guerre surgit, déchirant le voile, la douleur, l'absence, la souffrance et la mort, comme dans les vraies histoires d'amour, ne sont plus que présences.
L'auteur a bien su, avec toute la finesse de son écriture reconstituer l'effervescence de cette période. Tout ce travail d'écriture est mis en scène avec l'élégance d'une femme sensible et attentive à l'histoire intime et secrète des jeunes filles de cette époque et on y voit une belle résistance féminine.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman car tant de romanciers disent trop gravement des choses légères que c'est un vrai moment de plaisir que de lire les mots d'AJ Pearce si bien utilisés pour nous conter d'une manière légère des choses si graves.

Lien : https://leschroniquesdecoco2..
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Ce délicieux roman british se passe pendant la seconde guerre mondiale et nous raconte la vie de deux amies à Londres, surtout d'Emmy qui rêve d'être correspondante de guerre et qui, avant tout, veut se montrer utile. L'auteur a fait un gros travail de recherche et a bien su faire ressortir la pudeur et la façon de parler de l'époque ainsi que les problèmes des femmes pendant cette période agitée.
Dommage que l'histoire ait un peu de mal à se mettre en place!
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Londres 1941. En plein Blitz, Emmy vit avec sa meilleure amie Bunty et rêve de devenir reporter de guerre. A défaut, elle décroche un poste dans un obscur magazine féminin et se voit confier le tri du courrier des lectrices auquel répond Mrs Bird, terrible rédactrice en chef par interim qui a une sainte horreur de l'Intolérable et oblige Emmy a faire un tri drastique dans les lettres qui seront soumises à son conseil. Mais Emmy veut aider... quoi de mieux que de répondre alors en douce à ces courriers rejetés.


Sous couvert d'un sujet léger, A.J. Pearce nous décrit avec précision le Londres du Blitz : l'effort de guerre, les bombardements et surtout le sort des femmes laissées derrière. Au travers du personnage si pétillant et plein de charme d'Emmy, mais aussi des lettres de lectrices, on y découvre le courage de ces femmes et la faculté de résistance des Anglaises (et des Anglais...). La touche de drame, inévitable au vu de la période concernée, est si bien amenée, traitée avec retenue et délicatesse qu'elle ne vient qu'à peine assombrir ce roman si léger et très bien écrit. Chère Mrs Bird se dévore vraiment tout seul et le seul regret que l'on peut finalement avoir en le refermant c'est qu'il ne soit pas plus long.
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